582697282 2/7
La réponse sympatho-adrénergique est :
- 30 fois supérieure aux valeurs de repos après un travail de 6 secondes
- 50 fois supérieure aux valeurs de repos après un Wingate (effort maximal de 30 s).
La concentration d’adrénaline augmente plus vite en proportion aux sprints que la
concentration de noradrénaline.
Les valeurs sont plus importantes lors des exercices répétés.
Ces genres d’exercices permettent un développement des medullo-surrénales.
La production de catécholamines est stimulée par :
- l’O2 (quand elle diminue)
- le stress d’origine corticale
- l’intensité de l’exercice
- le niveau de stock de sucre
- les chémorécepteurs du système nerveux central
- la température (quand elle baisse) et l’hydratation
- la durée de l’exercice
- l’hypoglycémie : les catécholamines favorisent la glycolyse (= hormones
hyperglycémiantes)
- le degré d’entraînement.
Effet fondamental concernant la glycolyse :
L’adrénaline accélère la glycolyse et la glycogénolyse hépatique (rq : cela explique
l’augmentation du lactate à partir de la 3e seconde d’une course de 100m).
L’anticipation de l’exercice peut augmenter la noradrénaline mais pas l’adrénaline.
Pendant la contraction musculaire, l’effet de l’adrénaline est maintenu longtemps (elle
aurait donc un rôle plus important sur les fibres musculaires lentes). L’adrénaline
favoriserait donc la lipolyse.
Les catécholamines agissent sur :
- les récepteurs pour la sécrétion de l’insuline
- les récepteurs pour la sécrétion du glucagon.
Résumé :
Les catécholamines :
- sont des hormones de stress
- interviennent dans les actions puissantes et prolongées et dans la balance
circulatoire
- permettent des réactions immédiates ou tardives
- accélèrent la glycogénolyse dans le muscle
- stimulent largement les filières énergétiques en synergie avec les autres hormones
comme l’insuline et le glucagon
- interviennent aussi dans la néoglucogenèse à l’exercice en faisant augmenter la
concentration du lactate hépatique et du glycogène.