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MODULE URG REA TRANSFU
L’arrêt cardiaque
Notes personnelles du
21 mars 2007
I) DEFINITION.
Interruption brutale de la circulation et de la ventilation.
Le cœur ne peut plus Perfuser, plus de pompe, plus d’oxygénation tissulaire.
En trois minutes Lésions myocardiques et cérébrales.
Δ rétablir une circulation le plus vite possible pour augmenter les chances de survie.
II) CAUSES.
A) Cardiaques.
Troubles du rythme.
Fibrillation ventriculaire +++.
Infarctus du myocarde.
Embolie.
B) Extra cardiaque.
Hypoxie.
Les états de choc.
Les troubles ioniques majeurs (↘Na, ↗K).
Hypovolémie.
Les terrains fragiles.
Les personnes âgées,…
III) DIAGNOSTIC.
A) Généralités.
La perte de conscience.
Arrêt de la respiration.
Absence de pouls carotidien ou fémoral.
Δ une des nouvelles recommandations du conseil français de réanimation cardio-pulmonaire
2006 = plus de prises de Pouls afin de ne pas retarder la réanimation cardio-pulmonaire (le
massage cardiaque).
Il peut exister des signes précurseurs :
o Douleur angineuse.
o Sensation d’angoisse.
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o Difficultés respiratoires.
Si le malade est scopé, intubé, ventilé :
o Pouls <15 pulsations/ minutes.
o Troubles du rythme : fibrillation, torsades de pointe.
o Chute de la SaO2.
o Diminution de la PetCO2 (Pression expirée en CO2).
o Courbe PAS aplatie.
↘PA=↘PAM=↘ Perfusion Cellulaire =↘Hypoxie tissulaire =↘CO2 =↘PetCO2 et ↘PaCO2.
B) Démarche diagnostique.
Ne doit pas prendre plus de 20 secondes.
On se retrouve face à une personne aréactive, inconsciente ou présentant des convulsions =
Hypoxie = souffrance cérébrale.
Cyanose ou Pâleur.
Il faut :
1) Conscience.
Stimuler pour vérifier si elle réagit.
Pas de réponse =appeler de l’aide.
2) Ventilation.
Vérifier si elle respire, mettre à plat, tête en hyperextension avec surélévation du menton
afin de libérer les voies aériennes supérieures et surveiller la présence d’une fréquence
respiratoire pendant 7 secondes.
Pas de ventilation = on ne prend pas le pouls.
Débuté le massage cardiaque externe par 30 compressions puis 2 ventilations pendant 2
minutes sans interruption, puis contrôle Pouls Ventilation.
Le but est d’améliorer la perfusion cérébrale et myocardique, les retards et interruptions du
massage cardiaque externe sont délétères +++.
La réanimation cardio-pulmonaire sans ventilation n’aggrave pas le pronostic des arrêts
cardiaques préhospitaliers de l’adulte.
De nombreux travaux expérimentaux montrent que le massage cardiaque externe sans
ventilation peut être suffisant pendant quelques minutes, sauf si l’arrêt cardiaque d’origine
hypoxique.
La séquence CAB pourrait remplacer ABC :
o A = Airway = libération des voies aériennes.
o B = breathing = ventilation pulmonaire.
o C = circulation = massage cardiaque externe.
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IV) CONDUITE A TENIR.
A) Technique du massage cardiaque externe.
Victime allongée sur le dos, sur un plan dur.
Se placer à côté de la victime.
Point de compression médian : au milieu de la poitrine.
Bras tendus dans le plan perpendiculaire à la victime.
Dépressions sternales de 4 à 5 centimètres, fréquence à 100/ minutes (remplace 80-100).
Pas de pression résiduelle.
Paume de la main qui assure la compression.
Pour un seul et pour deux sauveteurs :
o 30 compressions pour 2 insufflations.
B) Technique du bouche-à-bouche.
Pincer le nez de la victime.
Maintenir la surélévation du menton.
Prendre une aspiration profonde.
Assurer une bonne étanchéité.
Insuffler lentement : 1,5 à 2 secondes.
Vérifiez que le thorax se soulève.
Maintenir la libération des voies aériennes.
Retirer la bouche.
Vérifiez que le thorax s’affaisse.
C) Technique avec ballon auto remplisseur.
Sub Luxation de la mandibule.
Ventilation au ballon auto remplisseur.
Assurer l’étanchéité.
Pression lente : 1,5-2 secondes.
Vérifiez que le thorax se soulève.
Volume insufflé de 400 à 600 ml.
Il faut attendre l’exsufflation complète avant l’insufflation suivante afin d’éviter une
dilatation gastrique avec Régurgitation et Inhalation.
La compression thoracique est interrompue pendant la ventilation.
Capacité de la bouteille d’O² = loi de Mariotte.
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D) Chariot d’urgence sur place.
Une personne au massage cardiaque externe.
Une personne à la ventilation.
Une personne à la voie veineuse et au Soluté.
Une personne préparant le matériel d’Intubation et d’aspirations.
Les drogues d’urgence : adrénaline, Atropine, lidocaïne…
E) La réanimation cardio-pulmonaire spécialisée.
1) défibrillation précoce Manuelle.
Défibrillation manuelle, choc électrique externe, une palette en sous-claviculaire droite, une
palette en sous-mamelonaire gauche.
Utilisation si fibrillation ventriculaire (80 % des arrêts cardiaques).
Reconnaissance du rythme par l’opérateur = médecin.
Mise en charge et délivrance du choc par l’opérateur.
On commence par 200 J 2x, si inefficace → 360 J ensuite.
Permet de rétablir une activité électrique coordonnée.
Principal mode de défibrillation par les médecins en France.
2) Défibrillateur semi-automatique.
Une électrode en sous claviculaire droite.
Une électrode à la ligne sous mamelonaire gauche.
Dans l’alignement du cœur.
F) Le médecin arrive.
Intubation, Ventilation O2 à l’ambu, puis sous ventilation mécanique.
Cathéter central.
Thérapeutique médicamenteuse :
o Adrénaline.
o Atropine.
o Lidocaïne (fibrillation ventriculaire réfractaire, bolus de 100 mg en Intraveineux ou 1
à 1,5 mg/ kilo, lidocaïne sans adrénaline Flacon de 200 ml à 20 % = 400 mg)
o Amiodarone : Cordarone (antiarythmique, Δ risque d’hypotension artérielle et de
Bradycardie…).
o Magnésium (torsades de pointe avec hypokaliémie, tachyarythmie ventriculaire).
o Bicarbonate de sodium (acidose importante, hyperkaliémie préexistante,
Intoxication : tricycliques, barbituriques ; arrêt cardiaque prolongé).
o Calcium (Dissociation électromécanique causée par une hyperkaliémie, ou
hypocalcémie).
V) LE PATIENT VIENT DE RECUPERER UNE ACTIVITE CARDIAQUE SPONTANEE.
Evaluation clinique et Paraclinique : ECG (12 Dérivation).
Traitement des problèmes immédiats.
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Transfert en service spécifique.
Cardio scope.
Pression artérielle continue Non invasive.
Oxymétrie pulsé.
CO2 expiré.
Température.
Coloration.
Pupilles.
Perfusion tissulaires (appuyer fortement au niveau du front si la zone reste blanche = défaut
de Perfusion).
Auscultation pulmonaire.
Recherche de complications après le massage cardiaque externe :
o Fracture des côtes.
o Tamponnade (épanchement péricardique).
o Rupture de foie.
o Rupture de la rate, des poumons.
o Inhalation…
VI) PARTICULARITES.
Si le sauveteur est isolé = alerte ou Réanimation cardio PULMONAIRES ?
Tout dépend de l’âge de la victime.
< 2 ans = débuter la Réanimation cardio-pulmonaire avant l’alerte, car à cet âge l’arrêt
cardiaque est souvent d’origine respiratoire, il est urgent de ventiler.
Chez l’adulte, la mort subite par fibrillation ventriculaire, privilégié l’alerte pour avoir un DSA.
Si refus de bouche-à-bouche = LVA, alerter, débuter le massage cardiaque externe.
Le massage cardiaque externe : mêmes bienfaits ne représentent que 25 % du QS spontané
normale.
VII) PRONOSTIC.
Tout dépend de la rapidité d’intervention.
Tout dépend de la durée d’asystolie supérieure à 30 minutes.
Tout dépend de l’état du patient avant l’arrêt cardiaque.
Antécédents du patient.
État neurologique du patient.
Une mydriase n’est pas toujours témoin d’une souffrance cérébrale irréversible.
Face à une hypothermie, il faut prolonger la réanimation cardio-pulmonaire.
VIII) ARRET DE LA REANIMATION CARDIO-PULMONAIRE.
La décision est un acte médical.
La rapidité d’intervention du personnel formé, le matériel toujours prêt et vérifié contribue à
améliorer la prise en charge d’un arrêt cardiaque par la réanimation cardio-pulmonaire.
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