Adrénaline
Sérum physiologique
Bicarbonates
Lidocaïne : XYLOCAÏNE
5) L'ADRENALINE
C'est le médicament de base dans le traitement de l'ACV.
C'est un vasoconstricteur puissant : il renforce la fréquence de la contractilité du cœur.
On utilise maintenant la voie endotrachéale : seringue contenant 3mg/10 mL de sérum physiologique
prolongée par sonde à oxygène de petit calibre.
On injecte l'adrénaline directement dans les bronches.
L'effet est aussi bon que par voie intraveineuse.
Permet de ne pas avoir à attendre la pose d'une voie d'abord parfois difficile.
6) L'ABORD VEINEUX
Il est préférable d'avoir une voie d'abord centrale : accès plus direct aux récepteurs du cœur.
L'intracardiaque est à proscrire : lésions du péricarde et des coronaires.
La voie intra-osseuse est possible.
On pique dans la partie supérieure du tibia.
Il faut un trocart spécial.
Le soluté recommandé est le sérum physiologique.
7) ALCALINISATION
Du fait de la non-irrigation, il se crée une acidose.
On injecte du bicarbonate pour neutraliser celle-ci.
Seulement après 10 à 15 min de réanimation, quand l'acidose est installée.
On injecte 0,5 à 1 mmol/Kg.
On utilise du bicarbonate de sodium semi-molaire ou molaire.
Le bicarbonate molaire (84‰) est très agressif pour les veines.
8) MISE SOUS SCOPE
Permet de déterminer quel type de tracé :
a) Asystolie
Intubation trachéale
Adrénaline intra-trachéale
Ventilation en oxygène pur
Pose d'une voie d'abord
Injection d'adrénaline pure
Soit le cœur repart ; soit il ne repart pas.
S'il ne repart pas, on continue le massage/ventilation pendant 3 minutes.
On recommence l'adrénaline : 1 à 5 mg IV
b) Dissociation électromécanique
Même chose que pour l'asystolie.
c) Fibrillation ventriculaire
Le cœur n'est pas arrêté. Il bat trop rapidement pour être efficace.
On envoie 3 décharges de courant :
La première de 200 Joules
Pas plus de 3 décharges
Maximum 360 J