
 
Ils sont de plusieurs types :  
 
les troubles temporo-spatiaux c’est  à  dire une difficulté à se repérer dans le 
temps et dans l’espace 
 
Les dyspraxies :  
 
On appelle praxie la fonction de pré programmation du geste, de planification 
préalable de tout acte volontaire ayant un but. 
 
  Les dyspraxies constructives : soit une difficulté à automatiser des 
gestes simples et à les organiser en une suite logique pour réaliser une tâche 
complexe. 
En  effet un  geste ne  peut  en aucun  cas se  concevoir  comme  une succession 
séquentielle de mouvements élémentaires : seule une appréhension globale de 
l’acte  à  effectuer  permet  la  réalisation  efficace  et  surtout  souple,  déliée, 
harmonieuse  dont  tous  les  éléments  constitutifs,  parfaitement  intégrés  sont 
entièrement automatisés. 
L’enfant a souvent conscience de la tâche à accomplir mais il ne sait comment 
s’y prendre et quand il effectue une action, il est insatisfait du résultat obtenu ce 
qui  n’est  pas  valorisant.  Il  se  sent  en  échec  et  mal  compris.  Il  peut  alors 
développer  un  comportement  de  refus,  d’opposition  ou  de  fuite  face  à  toute 
difficulté. Il doit fournir sans cesse des efforts importants et ses efforts ne sont 
pas toujours récompensés ou reconnus. Il risque alors de se décourager. 
 
Cette difficulté va se matérialiser dans la vie quotidienne (s’habiller, se laver les 
dents, utiliser un objet : marteau, allumer une bougie..) mais aussi sur le plan 
scolaire ( poser une opération, faire du pliage, découper, en géométrie savoir 
orienter sa règle, son équerre, le placer précisément, en géographie, problème 
mathématique, rangement de ses affaires scolaires )  
La  verbalisation  maximum  des  différentes  étapes  d’un  problème,  d’une 
démarche … aidera l’enfant. 
D’autre part si le niveau verbal de l’enfant est bon, il permettra de vérifier les 
connaissances de ce dernier sans passer par l’écrit. 
 
  Les dyspraxies visuo-spatiales qui portent sur la capacité de l’enfant à 
organiser son regard avec son geste et à mettre en place des stratégies visuelles. 
Il  ne s’agit  pas  d’un  trouble  de  l’organe  (  myopie,  hypermétropie)  mais  de  sa 
bonne utilisation. ce trouble quand il existe perturbe par exemple l’apprentissage 
de la lecture et de l’écriture. 
Une  bonne connaissance  de ces  troubles permet  des  adaptations  du poste  de 
travail comme un pupitre pour faciliter la lecture, la copie, l’écriture en lettres 
bâton qui est plus facile pour l’enfant