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Intro :
 les questions de l’économie internationale (EI)
 points de méthodes.
Les questions de l’économie internationale :
L’économie internationale : historiquement les analyses économiques internationales sont
considérées par beaucoup d’économiste comme l’un des fondements de la science
économique, pcq les 1ers écrits de science économiques traités de ces échanges internationaux.
C’est notamment le cas des travaux d’HUME et de SMITH et de RICARDO. Ce sont les
pères fondateurs de la science économique. Ainsi la question des échanges internationaux sont
l’un des points de départs de la science économique.
L’économie internationale traite les relations économiques entre les nations. Pour l’essentiel
elle cherche à expliquer pk les pays échangent entre eux, et elle essaie aussi d’expliquer les
effets de ces échanges sur la structure des économies nationales.
On peut se demander quelles sont les grands problèmes, qui traversent l’économie
internationale. Il y a 5 grandes questions :
 La question du gain à l’échange : pk et cb échanger? Est ce un gain ou est ce une
perte ? Est-ce qu’on gagne à l’échange international ? On est généralement d’accord
qu’on gagne à l’échange international. Exemple : Le Groenland ne peut pas se mettre
à produire ses propres fraises, il à donc tout intérêt à les importer. Les arguments
contre l’échange international : Mais compte tenu du niveau de chômage il serait peut
être mieux que le Groenland produise ses propres fraises. Les théories de l’économie
internationale montrent d’une manière très claire qu’il existe des gains très importants
au commerce, y compris pour des biens que les pays pourraient produire eux-mêmes.
Ces théories montrent également que les conditions à réunir pour que ces gains
existent sont bcp moins contraignantes que bcp de personnes ne l’imaginent. M si les
2 pays sont gagnants avec les échanges internationaux, rien ne garantie que la
répartition des gains à l’intérieur du pays soit équitable. L’ouverture au commerce
international peut avoir des effets négatifs pour certains groupes à l’intérieur du pays.
Les échanges internationaux influencent fortement la répartition des revenus à
l’intérieur du pays.
 La question de la structure des échanges : qu’est ce qui détermine la structure du
commerce extérieur des pays ? Par structure du commerce on entend quelles
marchandises sont échangées et avec qui ? Une question importante et aussi celle des
ressources naturelles. Pk l’Allemagne exporte-elle des machines outils ? Pk la France
est elle exportatrice de services ? Pour répondre à ces questions l’EI a développé un
ensemble de théories basé sur les différences entre les pays. Ce sont les différences de
productivité (la capacité de produire un bien à moindre coût), ou les différences de
dotations en facteur de production qui explique la structure des échanges d’un pays.
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La chine exporte et produit avec bcp de contenu en travail. Le problème c que c
explications qui sont basées sur les différences expliquent qu’une partie du commerce
international. Ces explications n’expliquent pas le commerce intra branche. Pour
expliquer ce commerce intra branche de nouvelles théories ont éT développé qui sont
fondées sur les économies d’échelle et sur la concurrence imparfaite.
 La question des termes de l’échange : comment se fixe les prix des biens échangés
entre 2 pays, alors que les coûts de production et les monnaies ne sont pas les mêmes
dans les 2 pays. Cette question des termes de l’échange est liée à la valeur des
monnaies. Comment se détermine la valeur des monnaies entres-elles ? Pdt lgtps pour
connaître la valeur d’une monnaie, elle éT définie par le pouvoir politique.
Aujourd’hui la valeur d’une monnaie est définie par les interactions sur les marchés
de change. Pour répondre à cette question l’EI a développé 2 champs d’analyse plus
ou moins distincts :
- le champ d’analyse du commerce international qui s’intéresse aux relations réelles.
- Etude des relations financières internationales qui lui s’intéresse aux aspects
monétaires de l’économie internationale.
 La question des liens entre échange international et développement : est ce qu’un pays
selon son niveau de dvt doit participer aux échanges internationaux ? lien entre ouverture
à l’extérieur et croissance ?
 La question de la politique commerciale : l’économie internationale aborde les
questions normatives. Elle cherche a dire ce qui devrait être. Faut-il taxer les importations,
faut-il subventionner les exportations, faut-il protéger les entreprises naissantes ? La
grande question c le protectionnisme contre l’échange. L’économie internationale a
développée des outils qui permettent de montrer les effets bénéfiques ou négatifs de
l’ouverture ou de la protection. L’économie internationale dans sa vision normative
permet de définir la politique commerciale. Assez rapidement les économistes qui
travaillent c questions se sont rendus compte que les hommes politiques ne prenaient pas
les résolutions les plus efficaces en matière de commerce international. Il a fallu
s’interroger sur les déterminants de la politique commerciale d’un pays.
Quelques points de méthodes et remarques :
1ère remarque : porte sur les hypothèses de départ : l’économie internationale prend pour point
de départ les différences économiques entre les nations. Le 1er élément le plus logique qui
explique les différences c l’existence de frontières  limite la mobilité des biens et du travail,
limite la mobilité du capital et limite la mobilité de la technologie. Le 2ème élément :
l’inégalité des niveaux de dvt entre les pays. Le 3ème élément : la diversité des préférences et
les goûts des consommateurs. Le 4ème élément : la séparation des espaces monétaires. Le fait
pour 2 pays de n’avoir pas la m monnaie implique des variations qui peuvent être très
importantes dans prix des biens mais aussi pour le prix des facteurs de production. Il existe
toujours des différences entres les nations et c ces différences qui les insistent à échanger.
Inversement sans différence on n’aurait pas d’exportations.
2ème remarque : Le niveau d’analyse dans l’économie internationale. On va s’intéresser aux
relations commerciales entre les nations. Le niveau d’analyse est macroéconomique et un
pays est considéré comme une entité homogène. L’économie internationale ne s’intéresse pas
à l’organisation spatiale des activités économiques dans les pays. On ne va pas traiter les
questions de l’incidence du commerce international sur les structures de production à
l’intérieur du pays.
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3ème remarque : porte sur la relation entre la théorie et les faits. Globalement le dvt théorique
de l’EI est évidemment lié aux évolutions économiques. Les questions auxquels la théorie
cherche à répondre naissent souvent de problèmes posés par l’observation de phénomène que
les théories disponibles ne permettaient pas d’expliquer. Exemple : dans les années 70 on c
rendu compte que la théorie habituelle ne permettait pas d’expliquer les échanges qui se
développés entre les économies industrielles. On a alors forgé de nouvelles théories de
l’échange. Le problème c que m si la réalité des faits imposent de reconsidérer une théorie, ça
ne veut pas dire que cette théorie a perdu toute sa pertinence.
CHAPITRE 1 : Description des relations économiques internationales (=
description du commerce international).
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SECTION 1 : Historique du commerce international :
Il faut distinguer 2 grandes périodes dans l’histoire du commerce international : avant la
révolution industrielle et depuis la révolution industrielle.
L’ère préindustrielle : les échanges représentent une part très faible de la production. Les
biens importés sont les biens qu’on ne peut pas produire sur place. Au 16ème siècle l’Europe
importe des épices et la soie.
Depuis la révolution industrielle le commerce international a éT profondément modifié. A
partir du 19ème siècle l’économie mondiale connaît une croissance très forte. De 1820à 1892
la pop mondiale a éT multipliée par 5. Le PIB par habitant a éT multiplié par 8 et le PIB
mondial par 40. Le volume du commerce international a éT multiplié par 540. Modification
profonde de la répartition du commerce internationale par zone géographique. En 1820 le
Royaume-Uni par exemple représenT pratiquement 40% du commerce mondial. En 1997 il
représente a peine 5%. On a une croissance de la part des pays asiatiques dans le commerce
international. On a un déclin de la Grande Bretagne et une diminution du reste de l’Europe
dans le commerce international et maintient de l’Amérique du nord dans le commerce
international. Il y a également une répartition par type de marchandise. A la suite de la
révolution industrielle, le commerce industrielle porte principalement sur les produits
agricoles et sur les produits d’extractions. Puis on aune montée en puissance des biens
manufacturés. Leur part augmente avec le dvt industriel. Aujourd’hui les gains manufacturés
représentent plus de 60% du commerce international. Aujourd’hui apparition des échanges de
services et échanges financiers dans le commerce international.
Existence de 3 phases historiques dans le commerce international (voir graphique 1) :
1ère PHASE : Jusqu’à la 1ère mondiale :
Pour tous les pays, la part du CI dans la richesse du pays a connu cette allure là.
Histoire moderne du commerce industriel commence au 19ème siècle dans le sillage de la
révolution industrielle.
Exemple : La France durant la 1ère phase n’est pas l’économie la plus ouverte. La part
exportée de sa production est 1% en 1820. En 1913 elle exporte 8% de sa production.
Exemple : Royaume-Uni : en 1820 exporte 3% de sa production. En 1913 il exporte 17,5% de
sa production. De 1820 à 1913 on a un dvt très fort des échanges au sein de l’économie
atlantique. Cette période est ce qu’on a appelé la 1ère mondialisation.
Mais cette 1ère mondialisation elle est le résultat de 3 évolutions :
- L’évolution technique est une baisse très importante des coûts de transports. En 1910
ça couT 100 pour traverC l’atlantique, en 1790 ça couT 376, en 1990 ça couT 51.
- L’évolution politique : modification des politiques commerciales : à partir du milieu
du 19ème siècle les politiques commerciales s’orientent vers la libéralisation des
échanges. Cette évolution est surtout vraie pour l’Europe. 2 dates importantes : 1846
 Corn Laws. Et 1860 : traité de libéralisation France-UK.
- L’évolution géographique : dvt des villes et des centres de production. En Grande
Bretagne en 1800, 23% de la pop éT considérée comme urbaine, en 1910 c’est 75%.
C’est tjs plus facile d’organiser un commerce dans des points où la population est
concentrée.
2ème PHASE: entre la 1ère guerre mondiale et 1950 :
C’est la guerre de 14-18 et la crise de 1929 qui marque une brèche profonde dans l’économie
internationale. Il y a une tendance protectionniste qui ct amorcée au début du 20ème aux E-U.
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Mais c surtout la crise de 1929 qui encourage ce phénomène (on a une orientation qui est très
très protectionniste). Exemple : EN 1913 le tarif douanier, en G-B est de 0,3%. Dans les
années 30 ct 17%. Les échanges internationaux se réduisent et on a un replie de la plus part
des pays vers l’autarcie. Le phénomène c amplifié avec la 2GM.
3ème PHASE : Sur cette période on va s’intéresser à 5 choses :
1er point : Evolution générale Le commerce international connaît une croissance très forte à
partir de 1950 : sur l’ensemble de la période, le commerce internationale à augmenter plus
vite que la richesse, plus vite que la production. De 1960 à 1970 le tx de croissance annuel
moyen est de 6% pr P° mondiale, et 8,5% pr commerce international. De 1990-2000 : P° 2%
et commerce 5,6%.
Ce constat d’une augmentation plus forte du commerce que de la P° et de la richesse s’oppose
à la loi de Sombart. Cette loi prévoyait un ralentissement du commerce internat sous l’effet de
2 facteurs : les pays grâce aux progrès techniques et aux éco d’échelle vont devenir de + en +
autosuffisant, dc chq pays pourra produire ce dont il a besoin ; comme la part des activités de
service ds l’éco va augmenter, la part des biens ds le PIB va augmenter, dc ca va réduire le
degré d’ouverture des pays.
Sur l’ensemble de la période le CI augmente à des tx différents. Accélération de la croissance
du CI jusqu’en 1980 avec une petite rupture en 1974.. De 1981 à 1986 le taux de croissance
est stable et depuis 1986 le taux de croissance tend à diminuer. On se rend compte qu’à la fin
du 20ème siècle le dvt des échanges est plus important qu’à la veille de la guerre 14-18 pour 2
raisons.
2ème point : Peut-on comparer la 1ère et la 2ème mondialisation : OUI et on se rend compte qu’à
la fin du 20es, le devt des échanges est + important qu’à la veille de la guerre de 14/18. Ceci
pr 2 raisons :
La 1ère raison c que partout dans le monde les taux d’ouvertures sont plus élevés. En
Allemagne aujourd’hui 40% de la production est exporté.
La 2ème raison : L’extension géographique du CI est bcp + gde ajd que lors de la 1ère M°. Ds la
2e M°, l’Asie participe énormément au commerce international, c’est elle qui fait la différence.
La 2e M° a déjà dépassé la 1ère.
3 remarques qui viennent atténuer ce constat :
- le degré d’ouverture est bcp plus faible aux E-U qu’en Europe.
- l’ouverture de l’Amérique latine a stagné depuis 1950 et a m diminué depuis 1870.
- l’inde a un degré d’ouverture plus faible aujourd’hui qu’en 1913
3ème point : Evolution par type de marchandises depuis 1945 : on constate 3 choses :
- la 1ère est le recul de l’industrie extractive et des produits agricoles. Non pas pcq leur
commerce diminue, mais le taux de croissance de ces biens est plus faible que celui
des autres types de biens.
- Une croissance régulière est soutenue des produits manufacturés : parmi c produits
manufacturés la moitié sont des biens d’équipements et de transports.
- Le dvt du commerce international des services, (1/3 pour le tourisme).
4ème point : Répartition géographique du commerce. On a d’un coté les pays industriels, qui
concentrent l’essentiel des exportations de services et de produits de hautes technologies, et
les nouveaux pays industriels d’Asie qui occupent une place prépondérante dans le commerce
international. Ces 2 blocs représentent 80% du commerce international. A l’inverse les pays
les moins avanC technologiquement et les pays exportateurs de matière 1ère voit leur part dans
le commerce international se réduire. On a m certain pays en dvt qui connaisse une
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marginalisation croissante. La TRIADE (asie, europe, amérique du nord) domine le
commerce international.
5ème point : Quels sont les facteurs explicatifs de cette forte croissance du commerce
international depuis 1950 : 2 facteurs : la chute des coûts de transport et de communication.
Téléphoner entre les 2 bords de l’atlantique couT 100 en 1950 aujourd’hui ça coute 0. Le 2ème
élément c la réduction de la protection tarifaire. En 1950 la taxe moyenne sur un produit
importé éT de 18%, aujourd’hui c 4,6%.
SECTION 2 : Le commerce international aujourd’hui.
Réponse à la question qui commerce avec qui ?
Les 24 pays de l’UE en 2003 représentaient 66% des exportations et 68% des importations
3 pays : USA Japon Chine représente 46% de la richesse mondiale Ils représentent 11% du
commerce extérieur français
Les 5 principaux partenaires en terme de commerce extérieur de la Fr sont All, Belgique,
Italie, Espagne, RU A part la Belgique, ces 5 pays font parti des pays les plus riches au monde
Le niveau d’échange entre 2 pays va dépendre de 2 choses :
la distance
leur poids économique
Cette relation s’appelle le « modèle de gravité » Ce modèle ns permet de trouver le volume
d’échange entre 2 pays A et B = (constante * PIB A * PIB B)/ distance
Le modèle de gravité explique très bien les relations commerciales entre les pays.
Plus un pays représente un poids important dans l’UE, plus ce pays représente un poids
important dans le commerce international de la France (Graphique 2). Par exemple
l’Allemagne représente 22% du PIB de l’UE et c 24% du commerce extérieur de la France. La
république tchèque représente 0,8% du PIB européenne et représente 0,8% du commerce
extérieur de la France.
Le fait que la taille économique d’un pays influence c relations commerciales est logique :
- un pays riche à une demande plus forte notamment en produits importés.
- Un pays riche à une gamme de production plus large donc il exporte plus.
La distance freine ou accélère la relation entre la taille et le flux. La proximité géographique
ou la faiblesse des coûts de transport influence la relation taille économique et flux
commerciaux. Les USA ont une taille économique importante, mais leur part dans le
commerce international de la France est faible. Pour les pays les plus lointains la part dans le
flux commercial est plus faible que la taille économique. Donc la distance décourage le
commerce. Si on augmente la distance de 1% entre deux pays, ont réduit le commerce entre
ces 2 pays de 0,7 à 1%.
Cet effet de distance est le reflet des coûts de transport. Mais on a également des facteurs qui
sont d’ordre culturels. LA proximité linguistique : 2 pays qui parlent la m langue font plus de
commerce que 2 pays qui n’ont pas la m langue. Il y a aussi la proximité juridique, les flux
migratoires. Dernier élément d’influence : l’histoire commune entre 2 pays.
Notre modèle de gravité il est vrai que s’il n’existe pas de barrières entres les pays. La
politique commerciale va influencer la relation entre le flux, la distance, et le poids
économique. Mais en plus de barrières liées à la politique commerciale, on a aussi un effet
frontière. Même au-delà de la politique commerciale, l’existence d’une frontière va influencer
le flux entre 2 pays.
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La traverC de la frontière entre le canada et les E-U a le même effet négatif sur le commerce
qu’une distance de 2500 km. En Europe en moyenne les flux à l’intérieur de chaque pays,
sont 14 fois supérieurs aux flux entre les pays.
Evolution récente du commerce international.
On remonte sur les 10 dernières années.
On peut faire 2 constats concernant les évolutions du CI sur ces 10 dernières années :
- le commerce international augmente plus vite que la richesse. En 2004 on a une
croissance du PIB mondial de 4%, les exportations de marchandises ont augmenté de
21%. Tous les ans le commerce augmente plus vite que la richesse.
- Depuis 2001 les évolutions entre la richesse et le CI sont corrélées. En 2004 le CI
représentait environ 11 000 milliards de dollars. A titre comparatif, le PIB français est
de 550 milliards de dollars.
Structure du commerce international.
Qu’es ce qui est échangé et structure en terme géographique.
Les produits manufacturés représentent 60% du CI, les produits d’extraction représentent 11%
du CI et les produits agricoles 7% le reste ce sont des services. Les principaux acteurs du CI
sont les pays occidentaux + japon et les pays émergents principalement l’Asie (Corée du sud,
Taiwan, Hong-Kong).
En ce qui concerne les marchandises, les 10 premiers exportateurs (All, E-U, Chine) sont
aussi les 10 premiers importateurs (E-U, All, Chine). Les E-U à eux seuls représentent 16%
des importations de marchandises mondiales. Le 2ème importateur qu’est l’all représente 8%.
Quand on regarde cette liste, on a des petits pays qui ont un poids important (Pays bas,
Belgique, Taïwan, Hong-Kong). Par exemple la Belgique est le 10ème pays exportateur du
monde.
Si on s’intéresse maintenant aux importations et aux exportations de services, la liste des
principaux pays restent similaires à la liste des principaux exportateurs et importateurs de
marchandises à l’exception de la chine. La chine est le 3ème importateur et exportateur de
marchandise mais c le 8ème importateur et le 9ème exportateur de services.
On peut dégager 3 caractéristiques du commerce international :
- le dvt du commerce intra-branche
- le dvt des échanges de biens intermédiaires
- le dvt des échanges intra entreprises
De c 3 éléments résultent un renforcement du poids de la contrainte extérieur, qui correspond
à la mondialisation et à la globalisation cad que les processus de production ce font de plus en
plus dans plusieurs pays.
SECTION 3 : Le commerce extérieur de la France.
Quelques données d’ensemble :
En 2004 la France éT le 5ème exportateur de marchandises et le 4ème importateur.
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Egalement 4ème exportateur de services et le 5ème importateur. Depuis le début des années
2000 les exp comme les imp augmentent mais depuis 2003 les imp augmentent plus vite que
les exp ce qui se traduit par un solde de la balance commerciale déficitaire.
Avec qui la France commerce ?
Surtout avec l’UE. L’UE représente plus de 60% des exp et imp françaises. Les autres pays
développés représentent environ 20%. Et le RDM c le reste. Depuis 2000 C’est avec la Chine
est Hong-Kong que le commerce augmente le plus. Il diminue le plus avec les E-U et avec
l’Amérique latine.
Le commerce extérieur de la France est déficitaire avec la zone euro, notamment avec
l’Allemagne. Le commerce extérieur est aussi déficitaire avec l’Asie, et notamment avec la
Chine. En 2005 le déficit commercial entre la France et la chine est de 15 milliards d’euros.
Ce commerce extérieur est bénéficiaire avec l’Amérique et avec l’Afrique et avec le proche et
Moyen-Orient.
La structure sectorielle du commerce français.
Est bénéficiaire le secteur agro alimentaire, tout comme les services. Est déficitaire la branche
énergétique et le secteur industriel. Et parmi les produits industriels ce sont les biens de
consommation et les biens intermédiaires qui sont déficitaires.
Les entreprises françaises et le commerce extérieur.
En environ 10% des entreprises qui ont au moins 1 salarié ont une activité liée au commerce
extérieur. Ce sont les gdes entreprises qui ont une activité ds le commerce extérieur.
Conclusion :
Spécificité française : il y a un commerce agroalimentaire très puissant ainsi que le tourisme.
Globalement le commerce extérieur français est plutôt tributaire des grands contrats
commerciaux. Par exemple les ventes d’airbus, les exportations militaires, les lancements de
satellites. Ces contrats sont négociés généralement ac la puissance publique et joue un rôle
très important ds le commerce extérieur français. Pr les autres pays développés, ils sont bcp
plus lié à l’activité des PME, cad moins dépendant de la puissance publique, notamment vrai
pr Italie et All.
Ajd’hui le commerce extérieur représente plus de 55% du PIB donc plus de la moitié de la
richesse. Ce degré d’ouverture de la France la place dans la moyenne basse de l’UE. Mais il
est bcp plus élevé qu’aux E-U (29%). Ce degrés d’ouverture de la France n’a pas ceC de
croître depuis les années 50.
CHAPITRE 2 : Les mesures du commerce international.
Pour mesurer le CI d’un pays on a besoin d’un instrument de mesure. Un doc comptable qui
retracerait les entrées et les sorties liés aux activités économiques. Ce doc à un nom : la
balance des paiements.
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SECTION 1 : La balance des paiements.
Les critères :
La balance des paiements : définition donnée par la banque de France : état statistique dressé
à intervalle de temps régulier dont l’objet est de retracer sous une forme comptable
l’ensemble des flux d’actifs réels financiers et monétaires entre les résidents d’une économie
et les non résidents au cours d’une période déterminée.
Le 1er critère est la distinction entre résident et non résident : cette distinction dépend du lieu
géographique de leur activité ou de leurs intérêts. Cad ttes personnes ou entreprises rattachées
durablement à l’économie française.
Le 2ème critère porte sur la nature économique des opérations. On enregistre dans la balance
des paiements 2 types de transaction. Les transactions internationales qui donnent lieu à un
règlement en devise ou en €. Les transactions internationales qui ne donnent pas lieu à une
contrepartie ni en devises ni en € (les transferts unilatéraux).
Les principes :
Comptabilité double (débit/ crédit). Ttes opérations entre résident et non résident donne lieu à
une écriture en débit et crédit. Ttes opérations qui implique une sortie d’argent doit s’inscrire
en déficit, et ttes opérations qui induit une entrée est une opération qui s’inscrit en excédent.
Au crédit on met ttes les ventes te cessions d’actifs par les résidents aux non résidents, et au
débit c’est l’inverse. Donc une opération donne lieu à 2 inscriptions : l’une positive l’autre
négative. Donc la balance des paiements est toujours équilibrée sur le plan comptable.
Exemple :
COMPTE
CREDIT
Exportation
DEBIT
SOLDE
100
Avoirs et
engagements en
devises étrangères
100
100
-100
0
Crédit
Résidents
Non résidents
Débit
Les principaux comptes :
Compte de transactions courantes : 4 types d’opérations différentes :
- les opérations sur biens : ce sont les entrées et les sorties de biens, cad exp et imp de
m/ses. Il y a 2 manières pour évaluer un bien : FAB (franco à bord), CAF (coût
assurance frais). Le prix FAB est le prix du bien à la frontière du pays exportateur (de
la France vers le Groenland). C la valeur du bien (prix de base) + le coût du transport
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pour arriver jusqu’à la frontière, ça prend aussi en compte les impôts et il faut enlever
les subventions. Le prix CAF c quand on a un bien qui vient du Groenland en France,
c la valeur du bien + le coût d’achat + l’assurance + le fret. On ne prend pas en compte
les droits de douanes et on ne prend pas en compte le coût du transport à l’intérieur du
pays.
- Les opérations sur services : on a tous les services liés au commerce extérieur mais
aussi les vrais services qui peuvent être vendus à l’étranger (services commerciaux,
brevets).
- Les revenus : ce sont les opérations qui retracent la rémunération des facteurs de
production. Cad la rémunération des salariés, ce sont par exemple les expatriés, et la
rémunération du capital cad les revenus des investissements (de porte feuille, ou
directs).
- Les transferts courants : ce sont 2 choses : transferts privés de salaire effectués par
des personnes travaillant à l’étranger en faveur des familles resT dans le pays
d’origine. Les transferts publics liés à des opérations d’aide économique et financière.
Ce compte des transactions courantes représenT en 2005 en crédit 575 milliards d’€, et 602
milliards d’€ en débit.
Compte de capital : représente 2 milliards en crédit et 1,5 milliards d’euros en débit. Il
représente les transferts en capital de la France au profit d’autres pays. Ce sont principalement
des dons. Il y a aussi l’acquisition et la cessation d’actifs non financiers (brevets).
Compte financier : En 2005 ce compte représentait 7900 milliards d’euros en débit et crédit.
Il retrace les mouvements d’actifs financiers et de capitaux. Exemple : Une banque qui achète
des obligations émises par une entreprise étrangère. On a une importation de titres et une
exportation de capital. Le compte distingue le capital, selon sa nature, et il distingue 4 natures
de capitaux :
- les INV directs : ce sont les flux financiers portant sur le capital social des firmes, sur
le réinvestissement de bénéfices et sur les prêts à court et long terme entre sociétés
mères et filiales. On considère qu’il y a INV direct lorsqu’il y a une prise de
participation de 10% et plus  IDE. De la France vers l’étranger ct 38,5 milliards €
en 2004. Et de l’étranger vers la France ça représenT en 2004 pratiquement 20
milliards €. Ces IDE sont de plus en plus importants.
- Les INV de porte feuille : il s’agit d’achat et de ventes de titre de participation ou de
titre de créance. L’INV de porte feuille, à pour but d’obtenir un rendement immédiat.
- Les autres INV : on retrouve les crédits commerciaux, les prêts à CT et LT des
administrations publiques, les prêts et actifs monétaires du secteur bancaire.
- Les avoirs de réserve : retrace les transactions liées aux avoirs des banques centrales
et des institutions monétaires.
Compte erreurs et omissions : En 2005 il représentait 42 Milliards d’euros.
La BP tel qu’elle est construite permet de calculer des soldes qui retracent l’état des pays.
Plrs soldes :
- le solde du commerce extérieur : exportation – importation de m/ses. Ce solde
s’appelle aussi solde de la BP.
- le solde de transaction courante : c’est la somme de 3 soldes : le solde de B&S + solde
des rebus + solde des transferts courants. C’est égal à peu prés au solde des B&S + solde des
revenus + solde des transferts courants. C’est a peu prés = solde compte K + solde compte
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financier. Si le solde des transactions courantes est négatif, ca signifie que le pays a besoin de
financement vis-à-vis de l’étranger.
- solde des flux financiers : c’est la somme de 3 soldes = solde des inv directs + solde
des inv de portefeuille + soldes des autres inv.
SECTION 2 : Les indicateurs du commerce international.
A) LE COMMERCE EXTERIEUR.
Il y a 5 indicateurs principaux :
1er indicateur : Les propensions : il y en a 2 types :
 les propensions à importer :
- on va s’intéresser à la propension moyenne : les importations / PIB. Nous permet
d’avoir un indicateur sur la richesse des pays.
- Puis on va s’intéresser à la propension marginale : variations des importations sur la
variation du PIB.
 les propensions à exporter :
- la propension moyenne : les exportations / PIB
- la propension marginale : variation des exportations / variation du PIB
2ème indicateur : Le taux de couverture.
 indice : (exportations en valeur / Importations en valeur) * 100
Si notre tx de couverture est supérieur a 100 on exporte plus qu’on importe, s’il est inférieur à
100 c qu’on importe plus qu’on exporte.
Le taux de couverture est une autre manière de mesurer le solde commercial.
3ème indicateur : le degré d’ouverture.
 (exportation en valeur + importation en valeur) / PIB
Nous indique ce que représente l’ensemble du commerce intérieur ou extérieur du pays, dans
la richesse du pays. Luxembourg : + 700%
Le degré d’ouverture peut aussi se calculer en utilisant seulement les importations et
seulement les exportations.
4ème indicateur : les élasticités.
 Elasticité Prix : (Variation des importations / importation) / (Variation du prix / Prix) ou
alors (Variations des exportations / exportations) / (Variation du prix / prix).
Nous indique de cb vont varier les importations suite çà une variation du prix de ces
importations.
Par exemple 0,8 (pour la 1ère formule)  une augmentation de 1% du prix, entraîne une
augmentation de 0,8% des importations.
 Elasticité Revenus : (Variation des importations / importation) / (Variation du PIB / PIB)
ou alors (Variations des exportations / exportations) / (Variation du PIB / PIB).
Par exemple 1,3 (pour la 1ère formule)  une augmentation de 1% du PIB, les importations
vont alors augmenter de 1,3 %.
5ème indicateur : les termes de l’échange.
 (indice des prix à l’exportation / indice de prix à l’importation) * 100
Cela nous indique la valeur relative de l’évolution de la valeur des importations et des
exportations.
11
Pour les chiffres de 2004 :
La propension moyenne à importer en France : 25,7 %
La propension marginale à importer en France : 0,53 %
La propension moyenne à exporter en France : 26 %
La propension marginale à exporter en France : 0,32 %
Le taux de couverture en France : 101
L’élasticité des importations par rapport au revenu : 2 ,17 (quand le PIB augmente de 1% les
importations augmente de 2,17 %).
L’élasticité des exportations par rapport au revenu : 1,25 (quand le PIB augmente de 1% les
exportations augmente de 1,25)
Le terme de l’échange pour 2004 : 103,8
Les indicateurs de spécialisation des économies dans le commerce international.
Il y a 4 indicateurs :
1er indicateur : La part de marché des exportations dans le pays I :
 (Exportations de ce pays / ensemble des exportations de tous les pays) * 100
On peut faire ce calcul produit par produit. (Calcul 1)
2ème indicateur : Les soldes relatifs :
 (Calcul 2) = Solde commercial du pays dans la branche J / Total du commerce dans la
branche J
 (Calcul 3) = Solde commercial du pays de la branche i / Total du commerce du pays dans
la branche i
3ème indicateur : Indicateur d’avantages comparatifs révélés :
 Indicateur de spécialisation des exportations : (Calcul 4)
Exportation de voiture en France, qu’est ce que ça représente sur les importations des voitures
dans le monde sur le total des exportations.
Si l’indicateur est supérieur à 1  le pays est spécialisé dans la marchandise  avantage
révélé.
La propension des marchandises dans les exportations du pays est supérieure à la propension
des marchandises dans les exportations mondiales.
Si l’indicateur est inférieur à 1  le pays n’est pas spécialisé pour cette marchandise, donc le
pays à un désavantage révélé.
 Indicateur de dépendance des importations : (Calcul 5)
Cet indicateur va aussi nous montrer s’il y a dépendance ou pas.
 Le taux de couverture comparatif :
 Calculer pour une marchandise donnée :
Indicateur de spécialisation des exportations / Indicateur de dépendance des importations.
Si le taux de couverture est supérieur à 1 : La Spécialisation positive
On appelle cet indicateur « indicateur d’avantage comparatif global ».
4ème indicateur : indicateur du CEPII :
12
Cet indicateur est un écart entre le solde d’une branche ou d’un produit
La valeur pivot de cet indicateur c’est 0
Si l’indicateur est négatif ca veut dire que le pays n’est pas spécialisé ds la branche ou est en
déspécialisation
Enfin si l’indicateur est positif, le pays est spécialisé dans un produit et possède un avantage
Cet indicateur a 3 caractéristiques :
- il est construit à partir des soldes commerciaux et non à partir de la structure des
importations et des exportations.
- il est centré sur la position relative des soldes commerciaux et non sur leur niveau. Si
le pays est en déficit commercial, on verra avec cet indicateur que le pays conserve des
avantages.
La somme de tous les produits, de toutes les branches d’un pays est nulle.
On retrouve l’idée qu’un pays est nécessairement avantagé pour certain produit et
désavantagé pour d’autres.
 Exemple : pour la branche de l’agroalimentaire
° Etats-Unis : indicateur est de 7
° France : indicateur est de 7,5
° Japon : indicateur est de -15
A partir des 4 indicateurs, on peut voir les domaines de spécialisations actuelles de certains
pays :
- le commerce extérieur de la France : avantage révélé dans l’agroalimentaire, chimie,
sidérurgie, véhicule. Elle a un désavantage révélé pour l’énergie le textile et le bois.
- le japon à un désavantage très fort en agroalimentaire, les minerais et l’énergie. Il a
un avantage pour les véhicules, l’électronique, la mécanique et la sidérurgie.
CHAPITRE 3 : Les théories du commerce international.
SECTION 1 : Introduction.
Les théories du commerce international veulent mettre en évidence les facteurs explicatifs du
CI.
La principale question de l’économie est : Pk les nations échangent entre elles ?
Pour y répondre la théorie du CI utilise une notion qui est à la fois simple et subtile, qu’est
celle des avantages comparatifs.
13
Globalement c avantages comparatifs peuvent avoir 3 sources :
- la différence technologique
- la dotation relative en facteur de production
- les économies d’échelles
Ces 3 sources expliquent pk certains pays ont des avantages par rapport à d’autres. On verra
que la source technologique de l’avantage comparatif est présente chez Ricardo et la dotation
relative en facteur de production est présente dans la théorie de Samuelson, et que les
économies d’échelle sont plus le fait des nouvelles théories du CI.
SECTION 2 : Vision du commerce international jusqu’au 18ème siècle.
Jusqu’au 18ème prévaut l’approche vulgaire du CI. Cette approche vulgaire dit que
l’exportation c’est bien, l’importation c’est mal. En terme économique les exportations sont
un gain, les importations une perte. Il y a un courant qui symbolise bien cette approche : Le
courant Mercantiliste. Tous ces auteurs disent que le but de l’économie est d’amasser de la
richesse. Pour amasser des richesses il suffit que le pays dépense moins que ce qu’il gagne.
Donc le pays doit importer moins qu’il n’exporte. Si l’on importe plus que l’on exporte, on va
vider les caisses du pays.
Cette approche n’a plus sa place dans la théorie économique actuellement. Mais ça ne veut
pas dire que cette vision vulgaire du CI a disparu.
Cette idée reste pourtant encore très vivace dans le discours politique, de la presse et dans le
discours de tous les jours.
SECTION 3 : L’intuition d’Adam Smith
En 1776 paru le livre de Smith « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des
nations ». Ouvrage fondateur de l’économie moderne. L’intérêt de cet ouvrage : il va modifier
la vision vulgaire du CI.
L’échange permet la spécialisation, donc le progrès. Smith développe cette idée à un niveau
microéconomique, cad au niveau des individus.
 Manufacture des épingles Si on demande à un ouvrier de faire tt seul des épingles il en
fera peut être 10 Si on construit une usine et chaque ouvrier à une tache spéciale, ds une
journée on en produira 10 000 fois plus.
C’est le principe des gains de la spécialisation. Il dit que c pareil pour les pays : ils ont un gain
à gagner s’ils se spécialisent.
Le problème est que Smith pour fonder son raisonnement se focalise sur les avantages absolus
(= on regarde le coût de production d’un produit, dans un pays, et on le compare aux coûts de
production de ce produit dans les autres pays). On va dire que les pays où le coût est le plus
faible, doit se spécialiser dans cette production : il a un avantage absolu à se spécialiser dans
cette production.
Le problème : Il y a des pays où on peut prendre tous les produits, où le coût de production
sera tjs plus élevé qu’ailleurs  dans quoi doit-on alors se spécialiser ? C’est Ricardo qui
répond à cette question avec la théorie des avantages comparatifs.
SECTION 4 : La théorie de David Ricardo
La théorie des avantages comparatifs : 1817.
Son livre s’intitule « Les principes de l’économie politique ».
14
1) Le contexte.
Sa réflexion sur le CI se repose sur sa réflexion sur l’évolution économique. Notamment
Ricardo prédit une diminution de la rémunération du travail et du capital. Une des solutions
pour échapper à c diminutions  limiter la mise en culture de nouvelles terres en augmentant
des importations de blés.
La réflexion de Ricardo se développe au m moment qu’un débat politico-juridique autour du
« Corn law ». C lois qui restreignaient l’importation des céréales en G-B. Dans le cadre de la
lutte contre c lois, Ricardo cherche à montrer l’intérêt pour le royaume unie d’importer un
bien pour lequel il n’est pas le mieux armé. Les corn law seront abolies en 1846 ce qui
provoquera une vente de produits anglais à l’étranger en contre partie d’importation de blé à
bas prix. Ces importations de blé provoqueront une diminution des prix de denrées
alimentaires et un lissage des fluctuations de c prix. Au final on aura l’augmentation de la
stabilité de l’emploi et des salaires.
Il choisira l’exemple autour du Portugal et de l’Angleterre sur la production de vin et de draps,
pour développer sont argument.
2) Le principe.
La force motrice de l’échange c la différence de productivité, donc la technologie entre les
différents produits et entre les pays. La théorie des avantages comparatifs peut alors s’énoncer
de la manière suivante :
« Un pays gagnera à échanger avec un autre pays, s’il se spécialise dans la production du
bien pour laquelle il dispose d’une grande productivité du travail ou d’une meilleure
technologie ou encore dont le coût de production sera le plus faible par rapport aux autres
produits et par rapport aux pays partenaires ».
Le raisonnement ricardien est un raisonnement qui superpose 2 niveaux d’analyse :
- tout d’abord ce raisonnement compare la position d’un pays pour pls produits en
termes de productivité relative du travail. A l’intérieur de chaque pays on classe les
produits par niveau de productivité.
- Ensuite il compare cette productivité relative obtenu en autarcie à celle d’un autre pays.
Il existera tjs un produit pour lequel un pays sera plus fort en termes de productivité
que les autres pays.
3) Illustration numérique.
4 étapes :
- différence entre avantages absolus et comparatifs
- on va déterminer les prix relatifs en autarcie, et les équilibres de production pour chaque
pays.
- montrer l’impact de l’échange international sur ces équilibres de production
- évaluer les gains à l’échange pour chaque pays.
On prend l’exemple de 2 pays : UK et le Portugal.
On a 2 biens : draps et le vin
Imaginons qu’on a un seul facteur de production  le travail.
- UK : 720 000 unité de travail
- Portugal : 560 000 unité de travail
Les 2 pays ont des technologies de production différentes.
- UK : pour produire une unité de drap il faut 100 unités de temps
15
-
UK : pour produire une barrique de vin il faut 120 unités de temps
Portugal : pour produire une unité de drap il faut 90 unités de temps
Portugal : pour produire une barrique de vin il faut 80 unités de temps.
Si nos 2 pays n’échangent pas et que les UK se spécialisent dans les draps :
720 000 / 100 = 7200 unités de draps
Si nos 2 pays n’échangent pas et que les UK se spécialisent dans le vin :
720 000 / 120 = 6000 unités de vin
Si nos pays n’échangent pas et que le Portugal se spécialise dans les draps :
560 000 / 90 = 6222 unités de draps
Si nos pays n’échangent pas et que le Portugal se spécialise dans le vin :
560 000 / 80 = 7000 unités de vin
° On va calculer dans un 1er tps les coûts absolus :
- pour le drap : Coût UK / Coût Portugal = 100 / 90 = 1,11 > 1  avantage absolu pour
le Portugal dans la production de drap.
- Pour le vin : Coût UK / Coût Portugal = 120 / 80 = 1,5  avantage absolu pour le
Portugal dans la production de vin.
 Avec les avantages absolus on peut pas trancher, dans quelle production le pays doit se
spécialiser.
° On va calculer dans un 2ème tps les coûts relatifs :
- pour UK : Coût du vin / Coût du drap = 120 / 100 = 1,2 (il faut 1,2 fois plus de travail
pour produire du vin que pour produire des draps).
- Pour Portugal : Coût du vin / Coût du drap = 80 / 90 = 0,89 (il faut 0,89 fois moins de
travail pour produire du vin que des draps).
 Le Portugal détient l’avantage relatif dans la production de vin, alors que Uk à un avantage
relatif dans la production de draps.
CONCLUSION : Malgré un désavantage absolu dans les 2 cas pour la GB elle détient un
moindre désavantage comparatif dans les draps.
Il n’est pas nécessaire de disposer d’un avantage absolu pour exporter un bien et bénéficier
du commerce international.
Tout pays peut participer au commerce international car le principe ricardien de spécialisation
fait qu’il existera tjs un bien pour lequel un pays aura la plus grande supériorité relative en
terme d’efficacité productive mesuré par la productivité du travail.
Si on est en autarcie :
Hypothèse = les rendements d’échelle sont constants. On regarde alors les combinaisons
productives.
Combinaison 1
Drap
UK
Portugal
Vin
Drap
Vin
Combinaison 2
200 000 / 100 =
2000
Combinaison 3
540 000 / 100 =
0
5400
720 000 / 120 =
180 000 / 120 =
6000
520000 / 120 = 4333 1500
0
90 000 / 90 = 1000
140 000 / 90 = 1556
560 000 / 80 = 7000 470 000 / 80 = 5875 420 000 / 80 = 5250
Combinaison 4
700 000 / 100 =
7000
20 000 / 120 = 167
225 000 / 90 = 2500
335 000 / 80 = 4187
Combinaison 5
720 000 / 100 = 7200
0
560 000 / 90 = 6222
0
16
Après on considère que :
La demande UK : 75 % du revenu destiné à l’achat de Drap
25 % du revenu destiné à l’achat de Vin
La demande au Portugal : 25 % du revenu destiné à l’achat de drap
75 % du revenu destiné à l’achat de vin
(Graphique 3 + 4)
A partir de ces 2 situations, on va voir les nouveaux équilibres lorsque les 2 pays s’ouvrent au
commerce international. Pour envisager cette ouverture il faut faire 5 hypothèses :
- le libre échange entre les 2 pays est complet
- les prix de l’échange international reflètent totalement les prix intérieurs (pas de droit
de douanes, pas de coûts de transport).
- le prix de l’échange international est celui qui équilibre le marché (cad celui qui
assure l’égalité entre l’offre et la demande).
- les prix d’autarcie servent de base à al détermination du prix international.
- les coûts relatifs en travail déterminent les prix relatifs d’autarcie.
On va voir dans un premier temps le rapport des coûts unitaires :
 UK = Coût du vin / coût du Drap = 120 / 100 = 1,2
 Portugal = Coût du vin / coût du Drap = 80 / 90 = 0,89
Le coût relatif du Portugal est > à celui de la Grande Bretagne. Les coûts relatifs nous
indiquent les avantages comparatifs de chaque pays par rapport à l’autre. On peut en conclure
que la G-B dispose d’un avantage relatif dans la production de draps par rapport au Portugal
et que le Portugal à un avantage comparatif par rapport à la G-B pour la production de vin.
A partir de là comment va-t-on déterminer le prix d’équilibre international. Les pays
échangent entre eux uniquement si l’échange leur apporte un gain par rapport à l’autarcie. Le
prix relatif international du vin en termes de drap doit être plus intéressant que les prix relatifs
en en autarcie. La G-B doit obtenir du vin en importation, en y consacrant moins de 1,2 unité
de draps. Symétriquement le Portugal doit obtenir + de 0,89 unité de drap par importation en
renonçant à la production de vin.
Pour que l’échange soit gagnant pour les 2 pays :
0,89 < Prix international du vin en termes de drap(p) < 1,20
UK  spécialisation en Drap : 7200 unités
Portugal  spécialisation en vin : 7000 unités
La demande intérieure de la GB éT de 75 % dans le drap, donc la GB va consommer 5400
unités de ces 7200 unités de draps produits. Il reste donc 1800 unités qui partent à
l’exportation.
Le Portugal s’étant spécialisé dans la production de vin, on va parler d’un prix en termes de
draps (p est le prix international du vin en termes de draps)  Donc 7000p. La demande
intérieure de drap au Portugal sera de 25% de 7000p = 1750p.
Le prix p doit égaliser les importations et les exportations. On sait que la G-B va exporter
1800, on sait que le Portugal veut importer 1750p donc on en déduit le prix de l’échange
international :
1800 = 1750p
p = 1800/ 1750 = 1,029
17
Le prix international du vin en termes de draps respectent bien la condition du départ, cad
qu’il devait être compris entre 0,89 et 1,20 (il vérifie la condition d’inclusion entre les
rapports d’échange en autarcie).
De cette nouvelle situation on peut déduire les gains de l’ouverture au commerce international.
Il faut qu’on connaisse l’équilibre. On a vu que le Portugal produisait 7000 unités de vins, et il
en consomme 75%, donc 5250 unités. Les 25% restants soit 1750 sont exportés.
Donc on peut regarder la situation pour chaque pays une fois les échanges réalisés.
Revenu national
UK
Portugal
7200 unités de
draps aux prix
international
7196 unités de
draps aux prix
international
(7000*1,029)
Echange
international
Production
Demande
Draps =
7200 Vin =
0
Draps =
5400 Vin =
1750
Draps = +
18000 Vin = 1750
Draps = 0
Vin = 7000
Draps =
1800 Vin =
5250
Draps = - 1800
Vin = + 1750
Les pays sont gagnants lorsqu’ils échangent, car les consommateurs accèdent à plus de biens.
Gains de consommation :
UK : 1500  1750 donc + 250 de vin
Si Uk aurait produit elle-même le vin alors, 250 * 120 = 30 000 unités de travail. Donc on
peut dire que la Grande Bretagne économise 30 000 unités de travail grâce au CI.
Portugal : 1555  1800 donc + 245 de draps
Si Portugal avait produit lui-même les draps alors, 245 * 90 = 22 050 unités de travail. Donc
on peut dire que le Portugal économise 22 050 unités de travail grâce au CI.
Le commerce international c comme si on pouvait produire plus  voir Graphique 3 et 4.
Cet effet est dû à la spécialisation. Par l’échange international, la spécialisation a permis de
réaffecter les ressources limitées en travail vers le secteur connaissant un avantage comparatif.
Dans les 2 cas, les pays obtiennent une production optimale qui est compatible avec un gain
pour les consommateurs dans les 2 pays.
Une même quantité de facteurs, mais affectés de manière plus efficace grâce à la
spécialisation induit l’augmentation de la consommation.
 Gains d’efficience statique = gains de spécialisation
Les 2 pays peuvent consommer la même quantité de marchandises mais avec l’utilisation
moindre des facteurs de production.
 Gains factoriels à l’échange
CONCLUSION : A partir de cette illustration, on montre que la différence des prix relatifs
internes entre les pays qui provient des différences de productivité donc de la technologie, est
le fondement principal du commerce international.
18
4) Extension et tests empiriques de la théorie ricardienne.
Il n’y a qu’un seul facteur de production, qui est le travail, et qui est rémunéré. Est-il possible
à partir de la théorie ricardienne de faire des prédictions et si statistiquement on vérifie ces
prédictions.
L’idée et qu’on va montrer qu’il existe une relation entre le salaire dans le pays, l’avantage de
ce pays pour le CI, et la spécialisation de chaque pays dans le CI. Cette relation pour 2 biens
quelconques, et pour 2 pays quelconques est :
 Quand 2 pays sont totalement spécialisés suivant leurs avantages comparatifs et quand ces
2 pays échangent entre eux alors suivant la théorie ricardienne, le rapport des salaires des 2
pays, est compris entre les productivités relatives.
 (La productivité de ciment en France / productivité de ciment en Allemagne)
de France / salaires en Allemagne)
en Allemagne)
< (Salaires
< (Productivité d’avion en France / Productivité d’avion
On en conclu que le bien dont la productivité relative est inférieur au rapport des salaires, sera
importé par le pays. Le bien dont la productivité relative est supérieure au rapport des salaires,
sera exporté par le pays.
La France dans notre exemple va se spécialiser dans la production d’avion, et l’Allemagne va
se spécialiser dans la production de ciment.
Cette relation on peut l’avoir pour une infinité de biens.
Si on aménage un peu la relation, le principe a testé est le suivant :
Un pays doit exporter en petite quantité les biens a productivité relative faible et en grande
quantité les biens a productivité relative élevé.
Deux études ont testé ce principe :
- balassa sur le commerce des E-U et de G-B : cette étude montre une très forte
corrélation entre les rapports de productivité entre les 2 pays et les rapports des
exportations. Plus la productivité d’un pays est élevée, plus les exportations de ce pays
sont élevées par rapport à l’autre pays. Confirme la théorie ricardienne.
- Kreinin : test les relations entre plusieurs pays et le reste du monde. Cette étude
montre qu’il n’y a pas de lien entre les rapports de productivité et les rapports
d’exportations. La productivité du travail n’est pas le seul élément explicatif des
performances d’un pays par rapport à un autre dans le CI.
SECTION 5 : Avantages comparatifs et dotations en facteurs de production.
Introduction :
Les différences en production viennent de la technologie.
La théorie de Ricardo a éT reformulée par 2 économistes suédois : Heckscher (1919) et Ohcin
(1933) et elle a était étendue par Samuelson (1948).
La source de l’avantage comparatif d’un pays ne réside pas dans la technologie comme dans
le modèle ricardien mais dans les dotations en facteurs de production.
L’idée est simple : si la France a un avantage comparatif dans la production d’Airbus par
rapport à la Thaïlande, et un désavantage dans la production de T-shirt. C pas pcq la France à
une meilleure technologie pour la production d’avion, mais pcq’elle est relativement plus
riche en K que la Thaïlande. Et la Thaïlande est plus riche en facteur travail.
 Théories HOS
19
Théorème H.O = Loi de proportion des facteurs :
Un pays exporte des biens qui utilisent intensivement son facteur de production relativement
abondant et importe des biens qui utilisent intensivement son facteur de production qui est
relativement rare.
Plusieurs remarques :
- Le théorème est vrai sous 7 hypothèses.
- Le théorème n’est pas contradictoire avec l’analyse ricardienne, pcq l’explication de
l’échange international repose tjs sur des différences de coûts de production, mais ces
différences s’expliquent par des différences dans les dotations aux facteurs de
production.
- Ce théorème suppose qu’on soit capable de définir la rareté ou l’abondance des
facteurs de production. Or on a 2 définitions possibles de la rareté et de l’abondance.
Une définition en termes de quantité et une définition en termes de prix.
 (Quantité en K / Quantité en W) pour la France), et on regarde le rapport de cette
relation avec l’Allemagne.
 (Rémunération du K = profit / rémunérations du travail = salaire) pour la France), et on
compare cette relation avec l’Allemagne.
Définition quantité : Lorsque 2 pays échangent chacun se spécialisent dans la production
du bien qui utilise relativement plus le facteur relativement abondant.
Définition prix : Lorsque 2 pays échangent chacun se spécialisent dans la production de
biens qui utilisent relativement plus le facteur le moins cher en autarcie.
L’ouverture sur l’extérieure engendre une spécialisation à l’exportation du bien dont le
prix relatif a augmenté par rapport à l’autarcie.
La spécialisation implique l’importation de l’autre bie. Ici l’origine du gain à l’échange est
double :
- gains de consommation : les résidents peuvent consommer des biens importés à des
prix plus faibles
- gains de production : proviennent d’une meilleure allocation des ressources
productives.
Plusieurs questions :
- si on suit une spécialisation de type H.O est ce que le CI profite à tous les pays ? La
réponse dépend de l’écart entre le prix international et le prix en autarcie. Plus l’écart
est grand, plus le gain à l’échange est important.
- Est-ce que l’ouverture dans le cadre d’une spécialisation profite à tous à l’intérieur des
pays ? Le fait d’ouvrir le pays au CI sur les fondements de facteurs de production va
induire des changements dans la structure de production du pays car cela va diminuer
la production de secteurs.
Cette théorie a éT testée par Vladimir Leontief : 1947
Les E-U à cette époque sont fortement dotés en K. La richesse en K des E-U est supérieure à
la somme du K de tous les autres pays du monde. Corrélativement ils sont moins riches en
facteur travail. Si on applique le théorème HO, on s’attend à ce que les exportations
américaines soient plus importantes en facteur K qu’en facteur travail.
Le résultat de Leontief est sans ambigüité : les E-U semblent spécialisés dans les productions
qui incorporent plus de travail que de capital. On a la le paradoxe de Leontief. Face à ce
paradoxe on a eu 4 réponses possibles :
- le théorème H.O est invalidé (il est faux), par les faits.
20
-
-
La méthode de Leontief n’est pas bonne, donc les résultats ne parviennent pas à
invalider le théorème H.0
Réponse de Léontief : les travailleurs américains sont très productifs. En moyenne ils
le sont 3 fois plus que dans les autres pays. Donc pour comparer les dotations en
facteurs, il faut multiplier par 3 le travail américain et le résultat valide alors la théorie.
Passe par le dvt de nouveaux travaux et cherchent à dépasser le traitement trop
simpliste des facteurs = analyse néo-factorielles. Elles s’inscrivent dans le
prolongement du modèle H.O et elles se concentrent sur l’hétérogénéité des facteurs
de production notamment le travail.
 Les travaux de Keesing : distingue pour chaque pays la quantité de travail suivant les
niveaux de qualification. Il montre que les E-U ont une spécialisation pour les produits
utilisant abondamment du travail qualifié.
Ce qu’il y a d’intéressant avec le modèle H.O, c qu’il permet d’analyser les conséquences de
l’échange international sur le prix des facteurs. Quand un pays s'ouvre sur le CI il s'adapte aux
prix internationaux et modifient l'allocation de ses facteurs et sa structure de production. Ca
va entraîner une évolution de la rémunération de ces facteurs.
A partir d’une loi de proportion des secteurs on peut énoncer 2 théorèmes concernant
l’influence de l’échange international sur le prix des facteurs :
 Le théorème de STOPLER et SAMUELSDON : dans les conditions du théorème
HECKSCHER-OHLIN, quand un pays passe de l’autarcie à l’économie ouverte la
rémunération du facteur utilisé intensément dans la production du bien exporté augmente et la
rémunération de l’autre facteur diminue.
 Le théorème de SAMUELSON : théorème de l’égalisation complète des facteurs. Ce
théorème nous dit que sous les mêmes hypothèses du théorème HECKSCHER-OHLIN à
l’équilibre de libre échange les prix des facteurs sont complément égalisés de pays à pays. Si
le libre échange est conclu entre la France et la chine, au bout d’un moment le prix du travail
en Chine sera le même que le prix du travail en France et le prix du capital en France sera le
même prix que le capital en Chine.
Conclusion du modèle SAMUELSON : la libre circulation des biens est un substitue parfait à
la mobilité des facteurs de production.
Version dynamique du Théorème HOS : Rybczynski.
L’idée de R est de prendre en compte le temps et les évolutions possibles dans les dotations.
Théorème qui nous dit que lorsqu’un pays connaît une forte croissance d’un facteur de
Production, c la production du bien intensif dans ce facteur qui augmente, et le pays obtient
ainsi u glissement de son avantage comparatif en faveur de ce produit.
Réalisme et actualité.
Est-ce que ces théorèmes sont vérifiés dans les faits ?
Pdt longtemps les théorèmes HOS ont éT considéré comme des curiosités économiques.
Pcq’on ne constatait pas de convergence entre la rémunération du WX et la rémunération du
K. (le travailleur chinois n’éT pas payé autant qu’un travailleur français, et le capital US n’éT
pas rémunéra autant que le capital Taïwanais). Donc ces modèles sont irréalistes.
Puis il va y avoir 2 phénomènes qui vont remettre ces hypothèses au goût du jour :
21
-
on va constater une diminution des rémunérations des travailleurs non qualifiés aux
US à partir des années 70.
- Dvt d’un chômage important pour les travailleurs non qualifiés en Europe.
Pk est ce que c 2 phénomènes remettent à l’ordre du jour les théories HOS ? pcq c 2
phénomènes s’expliquent à l’aide de ces théorèmes.
Pays développés :
Spécialisation dans production de produits avec plus de travail qualifié.
 Augmentation salaire du travail qualifié (Quand un pays se spécialise dans des produits qui
utilisent intensément un type de facteur de production, la rémunération de ce facteur de
production va augmenter).
 baisse salaires travail non qualifié
Donc à terme les travailleurs non qualifiés américains seront payés le même montant que les
travailleurs non qualifiés chinois.
Pays sous développés :
Spécialisation dans production de produits qui utilisent du travail non qualifié.
 augmentation des salaires du travail non qualifié
Donc le théorème de Samuelson est entrain de se réaliser mais à très LT.
Limites de la théorie des dotations :
Cette théorie HOS a au moins 3 limites :
- elle suppose que les fonctions de production sont identiques entre les pays et seul les
dotations de facteur divergent. N’importe quel pays peut avoir accès a n’importe quel
technologie. Or on constate que les écarts de productivité entre les pays notamment
entre les pays développés et les PVD vont de 1 à 20.
- Elle suppose que les rendements d’échelle sont constants. Elle suppose aussi que les
produits sont homogènes.
- Les prédictions de cette théorie : l’échange international devrait surtout se développer
entre les pays différents et que cet échange international devrait porter sur des
échanges de produits différents. Mais depuis les années 60 on constate que les
échanges se développent entre les pays qui sont très similaires et que ces échanges
sont des échanges intra-branche. Donc ces prédictions ne sont pas vérifiées.
SECTION 6 : Les nouvelles théories du commerce international.
Ces nouvelles théories apparaissent au cours des années 60-70 et cherchent à dépasser les
limites et les lacunes des modèles traditionnelles du CI.
Ces théories se développent autour de 3 problématiques.
6.1 : L’intégration de la technologie dans l’analyse de la spécialisation internationale.
La question est de connaître l’influence de la technologie dans les choix de spécialisations,
dans les déterminants de l’échange et dans les flux de l’échange.
6.1.1 Les approches néo-technologiques.
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Insiste sur le rôle des différences de technologies entre les pays pour expliquer les avantages
comparatifs. Ce courant est dans la lignée ricardienne des avantages comparatifs. Mais ils
introduisent une dimension temporelle.
Dans cette approche néo-technologique les innovations se diffusent dans chaque pays de
manière propre.
L’origine de la spécialisation est à rechercher dans les produits issus de l’innovation.
L’idée de POSNER est que les pays qui innovent sont en situation de monopole sur les
échanges internationaux concernant les produits innovants. Ce qui permet d’avoir un flux
d’exportation de ce pays. La durée de la situation de monopole :
- l’écart de demande : c le tps nécessaire à la diffusion de la demande aux
consommateurs des autres pays.
- L’écart d’imitation : c le tps nécessaire à l’imitation de l’innovation par les autres pays.
Avec cette théorie on peut expliquer pk les échanges se font à l’intérieur d’une m branche et
sur des biens de qualités différentes.
L’idée de HUFBAUER : dynamique des avantages comparatifs d’un pays à l’autre.
Imaginons un pays innovateur, imitateur. Le salaire est plus faible dans le pays imitateur.
Progressivement le produit de l’innovation est imité, et une fois que l’écart d’imitation est nul,
le second pays fabrique alors aussi le produit. Le pays innovateur a perdu son avantage
comparatif technologique et le pays imitateur bénéficie d’un avantage comparatif fondé sur le
coût du travail, puisqu’on a dit que dans le pays imitateur le salaire est plus faible que dans le
pays innovateur. C ce qui se passe entre le japon et les autres pays d’Asie avec la production
du Walkman.
6.1.2 Les approches par les cycles des produits.
L’approche de J.VERNON : il reprend l’idée de POSNER mais il s’intéresse aux différentes
phases de dvt d’un produit. Il associe à chacune des phases de dvt une forme
d’internationalisation spécifique. (graphique 5)
Pays Leader : il innove et produit donc un bien qu’aucun autre pays ne produit, il va donc bcp
exporter. A partir du point 1 il devient plus intéressant d’importer le bien que le pays leader
produisait au début. Il importera ce bien jusqu’à ce qu’il disparaisse.
Vernon explique les cycles de vie d’un produit avec la balance commerciale d’un pays. La
théorie de Vernon est très inspirée par l’époque des années 60. Le pays leader = US. Les pays
industriels imitateur = Europe. Les pays sous développés = les mêmes qu’aujourd’hui.
La synthèse de FINGER : cherche à répondre à la limite principale de Vernon qui est qu’il n’y
a que l’innovation de produits et pas d’innovation de procédés. Les innovations de procédés
peuvent expliquer les regains de compétitivité, car elles peuvent permettre d’inverser les
différentiels de productivité.
Finger en intégrant les 2 types d’innovation, il distingue 3 types de biens :
- les biens à caractéristiques inchangées mais à procédé de production nouveau. Ces
biens correspondent aux biens Ricardien. Pk ? permet de diminuer le coût grâce aux
nouveaux procédés, donc augmentation de notre avantage comparatif.
- Les biens à nouvelles caractéristiques et à procédé de production inchangée
- Les biens à nouvelles caractéristiques et à procédé de production nouveau, ce sont des
biens à la Vernon.
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Avec cette approche Finger explique les exportations des pays par pls déterminants :
- les dotations factorielles
- les économies d’échelle
- les écarts technologiques
6.2 Les économies d’échelle.
6.2.1 Introduction.
L’intégration des économies d’échelle dans les théories du CI marque une rupture avec les
théories traditionnelles de l’échange. Cette théorie se fonde sur les arguments mis en avant par
Adam SMITH. Mais elle renouvelle profondément l’approche par 3 choses :
- elle fait entrée la concurrence imparfaite dans l’analyse des échanges.
- Elle permet d’expliquer les dvt des échanges intra branche
- Dans ces modèles la structure des échanges est a priori indéterminée, ce qui signifie
qu’on ne sait pas à l’avance quelle sera la nature des spécialisations des pays.
6.2.2 Les économies d’échelles peuvent avoir une source interne et une source externe.
Les économies d’échelle internes dépendent uniquement de la taille des entreprises ellesmêmes.
Les économies d’échelle externes : ce sont es économies dont bénéficient ttes les firmes d’un
secteur et qui dépendent du dvt général de ce secteur.
SECTION 7 : Conclusion
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