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Anatomie du 12 novembre 2003.
Par rapport à la hanche, l’articulation du genoux est superficielle, sous la peau et on peut
palper les différents reliefs osseux mais aussi directement les ligaments et les ménisques.
Cette articulation doit permettre un verrouillage en extension pour avoir une stabilité lors de
l’appuis monopodal et un déverrouillage en flexion pour pouvoir adapter la position du
membre inférieur aux irrégularités du terrain. A cet endroit l’os est très en contact avec les
artères, les veines et les nerfs poplités, lorsqu’il y a des gros dérangements à l’intérieur du
genoux il peut y avoir des conséquences sur la vascularisation ou sur l’innervation. L’aspect
des formes est simples mais en réalité complexe car il y a 3 secteurs fonctionels : on reconnaît
un secteur fémoro patellaire entre fémur et la patelle = rotule, et deux autres secteurs : fémoro
tibial médial et fémoro tibial latéral.
Les surfaces articulaires :
-Surfaces Fémoro patellaire : La patella est cet os qui est comprit dans un système
ligamentaire c’est à dire interposer entre le ligament rotulien qui s’insère sur le tibia et un
tendon d’insertion pour un muscle quadriceps donc la patella fait relais entre le muscle
quadriceps en haut et le ligament rotulien en bas. En flexion du genoux cette corde fait un
angle qui se réfléchit sur le fémur, pour éviter l’usure des ligaments il y a un os qui se
développe : l’os sésamoïde contenu dans un système ligamentaire. Cet os comprends une
partie articulaire répondant directement à la surface fémorale et une partie extra articulaire qui
est sa pointe qui ne réponds pas à l’os. On décrit 2 facettes : la facette latérale en pointillé qui
réponds à la partie latérale de la trochlée fémorale, cette facette est large ; il y a aussi une
facette médiale plus discrète pour la joue latérale de la trochlée fémorale. La trochlée
fémorale est creusé, c’est une articulation en poulie, la rotule présentera une crête mousse qui
va guider le trajet de la rotule vers le haut et vers le bas dans cette poulie fémorale donc il y a
un système de stabilité qui fait que la rotule a tendance à être bien guider dans le rail,
cependant parfois elle se luxe en dehors, sort du rail en dehors.
-Surfaces fémoro tibiales : En dehors, il y a un aspect plutôt en boule large du condyle c’est
à dire très arrondi dans le sens latéro médial alors que le condyle médiale est plutôt étroit. Ces
condyles sont divergents vers l’arrière et le rayon de courbure entre le devant et le derrière est
différent c’est à dire que la distance entre le point qui tourne, qui pivote et la surface
articulaire est plus important en avant alors qu’il est faible en arrière. Donc quand on est en
extension la surface tibiale est en avant donc les structures seront étirées mais quand le tibia
se déplace en arrière du condyle, les mêmes structures sont détendues : c’est un élément
important du verrouillage en extension du genoux, le rayon de courbure diminue de l’avant
vers l’arrière.
Dans le plan horizontal, le condyle latérale est court en dehors (forme de boule aussi) alors
qu’en dedans il est long. Si bien que pour le même mouvement de flexion/extension le
condyle latéral va pivoter sur lui même alors que le condyle médiale va glisser de l’avant vers
l’arrière ; c’est cohérent avec la forme du condyle médial en rail. Donc le tibia en dedans va
se déplacer de l’arrière vers l’avant alors que le tibia en dehors va pivoter, cela va induire une
rotation externe automatique du tibia sous le fémur lors de la flexion/extension donc quand
on passe de flexion à extension le tibia tourne sous le fémur. En face, les surfaces tibiales ou
glénoidiennes sont presque plates mais vont s’adapter également au fémur. Pour favoriser le
pivotement externe, la surface glénoidienne externe va être bombée alors que la surface
glénoidienne médiale est creusée pour que le condyle médiale soit bien encastré. En résumé il
y a une meilleur adaptation, congruence condyle/glène dans le compartiment médial puisque
le rail condylien est mieux encastré dans la glène médiale.
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-Surfaces articulaires accessoires : Dans le genoux ce sont les 2 ménisques qui ont un rôle
important mais dont on peut se passer car parfois on doit les enlever quand ils sont
pathologiques. Ces ménisques ont la fonction de palpeur c’est à dire qu’ils vont suivre les
mouvements des surfaces articulaires et nous renseigner la position des pièces osseuses dans
l’espace sans être obliger de vérifier si le genoux est fléchis ou tendu, on l’aperçoit car les
tensions survenant dans ces ménisques renseignent les nerfs et donc c’est une fonction de
proprioception. Ce sont également des éléments qui augmentent la congruence articulaire
c’est à dire qu’étant collé en permanence aux surfaces articulaires ils augmentent la
correspondance entre ces surfaces, la congruence articulaire. Ils n’ont aucune résistance
mécanique, ne sont pas coincée entre les 2 pièces osseuses, s’il survient une instabilité dans
l’articulation (du jeux), ils peuvent se trouver coincés entre fémur et tibia et à ce moment là ils
sont écrasés et c’est comme cela qu’ils s’abîment, aucune fonction de résistance ; c’est du
fibrocartilage comme la labrum au niveau de l’acétabulum et il n’y a pas de vaisseaux
sanguins à l’intérieur donc ça ne cicatrise pas, quand abîmer ils sont foutus. Leurs formes
globales est un « C » plus ou moins ouvert. Quand ils sont coupés, on voit une forme de
triangle avec une face pour lé fémur, une face pour le tibia et une face pour la capsule donc
attacher sur le côté à la capsule de manière plus ou moins importante, ils sont aussi attachés
aux surfaces articulaires par les freins et ils sont attachés entre eux. Des expansions
musculaires s’accrochent dessus pour les mobiliser, pour tirer sur la corne postérieur lors des
mouvements de flexion. On distingue le médial du latéral :
-Le médial a une forme en « C » ouverte avec donc une corne antérieur qui est fine et une
corne postérieur large. C’est quasiment toujours la corne postérieur qui est écrasée, abîmée. Il
y a un frein pour la corne postérieur qui le fixe sur la surface tibiale rétrospinal, frein pour la
corne antérieure et comme ce « C » est très ouvert ce frein est en avant sur la surface pré
spinale. Il y a aussi un frein qui monte vers le haut et le dehors qui va rejoindre le ligament
croisé antérieur ou antéro externe, c’est un ligament ou frein ménisco fémoral. Donc un frein
ménisco tibial postérieur, un frein ménisco tibial antérieur très en avant, et un frein ménisco
fémoral qui rejoints le ligament croisé antéro externe. Il est très adhérent médialement au
ligament latéral interne. Un muscle s’accroche sur sa corne postérieur, c’est le muscle semi
membraneux. Il y a le ligament jugal qui fait se rejoindre les deux cornes méniscales et un
ligament qui va rejoindre la patella médialement. Ce ménisque médial est donc très attaché au
tibia en particulier donc suit la course du tibia sous le fémur.
-Le latéral : forme un C plus fermé, parfois même un disque, il est dit « discoïde ». On dit
qu’il a une forme de « O ». Le moyen mnémotechnique c’est « CITROEN ». Le ménisque
externe a les mêmes éléments que le ménisque interne avec des freins ménisco tibiaux mais le
frein ménisco tibial antérieur s’insère sur les épines. Il n’a pas d’insertion capsulaire forte
mais lâche car le ligament latéral externe est à distance du ménisque donc ne s’insère pas au
ménisque contrairement au ligament latéral interne. Il est mis à distance par le muscle poplité
qui donne des fibres pour la corne postérieur du ménisque externe mais qui n’est pas acéré
fortement.
On a donc une surface condylienne en forme de boule, le ménisque est en forme de « O »,
enserre la boule, il est mobile avec le fémur donc plutôt attaché au fémur et se positionne à
l’endroit où pivote le fémur sur le tibia.
La capsule est un manchon qui va entourer l’ensemble des surfaces articulaires donc dans la
même capsule il y a les 3 surfaces articulaires fémoro patellaire et fémoro tibiale.
Latéralement la capsule s’insère au ras des surfaces articulaires ainsi que médialement par
contre en avant et en bas elle s’insère assez loin de la surface, au niveau de la rotule en bas au
ras de la surface articulaire, en haut elle forme un replie qui est sous le muscle quadriceps,
c’est le plie des Anses ; quand on fléchis le genoux ce repli se déroule , il est important et
quand on reste allongé longtemps parfois ce repli ce colle et on ne peut plus plier le genoux
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car le muscle colle sur la surface articulaire. En arrière elle s’insère au ras des surfaces
articulaires, là elle est très épaisse, on appel cela les cocs condyliennes car en face des
condyles. En coupe transversale, en avant on voit la capsule au ras de la surface rotulienne,
latéralement on fait le tour, on passe par le ligament latéral, en arrière on a les cocs renforcée
mais sur la partie moyenne la capsule s’invagine à l’intérieur de l’articulation au niveau des
épines et englobe les insertions ligamentaires qui vont être dedans. La capsule est un élément
de résistance mais pour favoriser le glissement il faut la synoviale, couche cellulaire qui
sécrète le liquide synovial ou synovie qui permet d’amener des éléments nutritifs au cartilage
qui est avasculaire et aussi aux ménisques qui n’ont pas de vaisseaux. Lorsque le liquide
synovial est remplit de sang, c’est une hémarthrose, lorsqu’il y a un liquide infecté c’est une
arthrite septique. Dès qu’il y a un problème à l’intérieur du genoux, la synovial réagit en
sécrétant soit du sang soit du pus et comme cette articulation est sous la peau, immédiatement
par la palpation on est renseigné sur ce qu’il se passe à l’intérieur. Cette synoviale tapisse
toute la capsule sauf en avant où elle va se mettre à distance pour laisser la place à un tissu
adipeux et on voit que les ménisques sont intrasynoviaux.
Moyens d’unions :
Il y en a des antérieurs, des postérieurs, des médiaux et des latéraux.
- plan antérieur : Il est décomposé en deux parties, plan profond et plan superficiel. Le plan
profond c’est la séquence terminaison du muscle quadriceps, rotule et ligament rotulien, ce
sont ces fibres qui arrivent du muscle droit antérieur : quadriceps qui passe par dessus la
rotule, c’est le surtout rotulien et ça se continue par un ligament très puissant qui s’insère sur
la tubérosité tibiale antérieur. Les fibres ont un trajet direct du quadriceps à la tubérosité
tibiale antérieur. Dans ce plan profond il y a des fibres perpendiculaires au premières : les
ailerons rotuliens ou retinaculum patellaire transversaux, ces structures vont stabilisées la
rotule en l’empêchant de se luxer vers le dehors en particulier. Dans le plan superficiel on
trouve le retinaculum patellaire longitudinal qui est composé de fibres plus individualisables
qui sont verticales, qui descendent latéralement à partir du vaste externe et donne des fibres
directes ou croisées : il y a la même disposition en dedans avec les fibres du vaste interne qui
descendent verticalement ou qui sont croisées. Tout cela concoure à renforcer la stabilité de la
rotule, à éviter sa luxation. Latéralement, les fibres directes du vastes externes, du retinaculum
patellaire longitudinal externe et les fibres croisées du retinaculum patellaire longitudinal vont
s’insérées sur une petite tubérosité nommée le Gerdy, tubérosité intéressante car il y a un
fascia latta qui s’insère ici donc elle est palpable cette tubérosité. De l’autre côté en miroir pas
de tubérosité mais une surface sur laquelle s’insèrent 3 muscles de la patte d’oie. Du côté
latéral sur le gerdy le fascia latta et du côté médial les muscles de la patte d’oie qui sont des
muscles qui s’accrochent et qui ont un rôle de ligament actif.
-plan postérieur : Il y a les cocs condyliennes qui sont dans le plan profond qui sont des
épaississements de capsule en regard des condyles. On trouve aussi un muscle profond qui est
le muscle poplité qui vient du bord latéral du condyle latéral, sort de la capsule sous une
arche, perfore la capsule et il va s’inséré sur le tibia sur la surface poplitée. Ce muscle, quand
il se contracte, amène le tibia en rotation interne donc s’oppose à la mise en tension des
ligaments, c’est un muscle qui positionne le tibia sous le fémur au tout début de la flexion : il
a une fonction de stabilisateur du genoux, il entame une rotation interne au tout début de la
flexion du genoux. Le plan superficiel : Il est centré sur un petit oslet pas toujours présent : la
fabella qui se trouve dans la capsule au dessus du condyle latéral. A partir de cette fabella
vont se tendre les fibres du ligament poplité arqué directement vers le bas dirigé vers la tête de
la fibula et vers la face postérieur du tibia., ce ligament poplité arqué forme un arche d’où sont
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nom, sous laquelle passe le muscle poplité. Oblique dirigé vers le bas et le dedans c’est le
ligament poplité oblique qui rejoint le tendon terminal du muscle semi membraneux, si bien
qu’il se mélange avec les fibres d’insertions directes du muscle semi membraneux. Le muscle
semi membraneux fait partit de ce plan superficiel et on lui décrit 3 faisceaux d’insertions
distal : les fibres directes qui s’insèrent à la face postérieur du tibia, les fibres réfléchies qui
vont contournées médialement le tibia, qui vont ceinturés le ménisque par en dedans et les
fibres récurrentes qui repartent en arrière et viennent fusionner avec le ligament poplité
oblique.
-Plan ligamentaire médial : Il comprends un plan profond et un superficiel. Ce plan médial
s’oppose à la dislocation en valgus du genoux donc empêche que le plateau tibial interne
s’éloigne du condyle interne, empêche le valgus. Dans le plan profond on retrouve la partie la
plus médial des cocs condyliennes, on trouve aussi le faisceau profond du ligament latéral
interne qui a une forme en triangle, il s’appel aussi collatéral médial. En prise directe sur ce
LLI il y a la corne postérieur du ménisque et les fibres réfléchies semi membraneux donc
cocs, LLI profond, ménisque interne et semi membraneux, l’ensemble forme un point de
résistance très puissant : le point d’angle postéro interne ou PAPI donc 4 éléments dans ce
PAPI. Le plan superficiel comprends la deuxième partie du ligament collatéral médial, le
faisceau superficiel qui est une bandelette tendue du fémur vers le tibia de l’arrière vers
l’avant donc oblique de l’arrière vers l’avant du haut vers le bas. Dans ce plan superficiel on
peut aussi faire rentrer les tendons de la patte d’oie qui sont immédiatement en avant et qui
recouvre le LLI. Un dernier élément moins important est le ligament ménisco patellaire
médial et on peut mettre l’aileron rotulien qui fait partit du plan médial.
Donc dans le plan profond le PAPI, dans le plan superficiel le LLI superficiel tendu du haut
vers le bas de l’arrière vers l’avant.
-Plan latéral : Il s’oppose à la dislocation du genoux en varus, le plateau tibial externe ne
peut pas s’éloigner du condyle externe. Il y a un seul plan avec un ligament collatéral fibulaire
ou latéral qui lui est une corde assez longue de 6cm, épaisse, très identifiable à la fois à la
palpation ou sur les IRM, c’est le LLE et sa direction est opposée à celle du LLI car tendu du
haut vers le bas mais de l’avant vers l’arrière. En effet la fibula est un os qui est en arrière du
fémur/tibia donc les fibres se dirigent vers l’arrière vers la tête de la fibula. Il y a un muscle
qui s’accroche sur la tête de la fibula qui constitue un point de résistance, là il est récliné vers
le bas mais normalement dirigé vers le haut, c’est le muscle biceps fémoral. Tendu sur le
tubercule de Gerdy il y a la fin d’un muscle qui est le tendon d’insertion distal du fascia latta
et on retrouve l’aileron rotulien et les fibres ménisco patellaire mais c’est plus mineur, en faite
dans le plan latéral on a surtout le LLE et 2 muscles.
-Résumé de l’action des ligaments collatéraux : Quand on se met en extension on a une
rotation externe automatique du tibia sous le fémur, les ligaments vont s’opposés à cette
rotation externe puisque le LLI est tendu vers l’avant donc il se met en tension et le LLE est
oblique vers l’arrière donc se met également en tension. Ce trajet vers l’avant du LLI, vers
l’arrière du LLE bloque la rotation externe du tibia sous le fémur donc effet de serrage du
genoux lorsqu’on se met en extension. Les cocs condyliennes et tout le plan postérieur
verrouillent l’extension, le LLI verrouille le valgus et le LLE verrouille le varus. Le LLI est
souvent abîmé, c’est l’entorse bénigne du genoux donc pour savoir s’il est détruit, s’il fait mal
il faut faire une manœuvre de valgus sur le genoux, à ce moment on met en tension le
ligament interne et on se rends compte s’il est détruit ou s’il est déchiré. Donc on peut palper
et tester les ligaments.
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Les ligaments croisés du genoux se trouvent au milieu, entre les 2 surfaces glénoidiennes
tibiales, ne sont pas accessibles à la palpation mais par contre on pourra les tester donc il faut
comprendre leur trajet et leurs insertions osseuses. Ils sont croisés parce que leurs directions
est croisé dans le plan frontal et dans le plan sagittal. Sur une vue de côté dans le plan sagittal
le ligament croisé antérieur est croisé avec le ligament croisé postérieur. Dans le plan frontal,
ils sont croisés et le ligament croisé antérieur qui est dirigé du haut vers le bas de dehors en
dedans est croisé avec le LCP : ligament croisé postérieur dont la direction est du haut vers le
bas de dedans en dehors. Ils sont croisés entre eux avec leurs homologues collatérales c’est à
dire que le ligament croisé postéro externe est croisé avec le ligament latéral externe alors que
le ligament croisé postéro interne est croisé avec le LLI dans le plan sagittal Ils sont donc
triplement croisés. L’insertion fémoral est assez proche sur les faces axiales des condyles, les
faces des condyles qui regardent en dedans par contre sur le tibia les insertions se font loin
l’une de l’autre, il y a 5 cm entre les deux insertions tibiales. Ils sont intra capsulaires puisque
la capsule s’invagine entre les deux surfaces donc la capsule englobe les deux ligaments
croisés par contre elle est extra synoviale comme toutes les structures ligamentaires qui
traversent une articulation.
-Le ligament croisé antéro externe est antérieur car quand on ouvre le genoux en avant c’est
le premier qu’on voit, il s’insère en haut latéralement et en bas sur la surface pré spinale du
tibia, il comporte 3 faisceaux donc il y a toujours un faisceau tendu. Son rôle principal est de
limiter la translation vers l’avant du tibia sous le fémur, on appel ça le tiroir antérieur.
-Le ligament croisé postérieur s’insère en haut médialement sur la face axial du condyle
médiale, en bas il s’insère en arrière de la surface rétrospinal et en faite il glisse, bascule
derrière le tibia, il comprends 4 faisceaux et il y en a toujours un de tendu. Son rôle principale
est de limiter la translation postérieur du tibia sous le fémur. Pour diagnostiquer une lésion du
LCA on tire sur le tibia et si on ressent quelque chose qui freine l’avancée du tibia sous le
fémur le ligament croisé antérieur est intact, par contre quand on pousse le tibia sous le fémur
et qu’on a l’impression que rien ne retient, c’est que le ligament croisé postérieur est abîmé.
Dans un accident du tableau de bord qui lui enfonce le genoux, le ligament croisé postérieur
est fréquemment déchiré, syndrome du tableau de bord. Les ligaments croisés ont un rôle dans
la limitation de la rotation interne parce qu’ils s’enroulent l’un sur l’autre lors de la rotation
interne donc la limite. En plus du tiroir antérieur, le ligament croisé antérieur limite
l’extension du genoux, quand on choute dans le vide : hyper extension du genoux on peut se
casser le ligament croisé antérieur. Alors que le ligament croisé postérieur c’est plutôt la
flexion du genoux qui va le détruire.
Globalement il faut retenir que ces ligaments du genoux sont détendus en flexion sauf le LCP
et sont tendus en extension. En plus de ces ligaments il y a des muscles autour du genoux qui
assument un rôle de ligament actif qui sont très important lorsque les ligaments sont abîmés
on peut compenser l’absence de ligament par des contractions musculaires donc la
rééducation est importante quand entorse du genoux. Donc le biceps fémoral, le quadriceps,
les muscles de la patte d’oie, le tenseur du fascia latta sont des muscles qui peuvent
compenser le défect ligamentaire.
Articulations tibio fibulaires.
Tibia et fibula s’articulent entre eux en 3 points : l’épiphyse, la diaphyse et l’épiphyse distale.
Au niveau de l’articulation proximale il y a une petite surface articulaire plane, une arthrodie
donc il y a des ligaments qui vont renforcés cette articulation en avant et en arrière donc il y a
des ligaments tibio fibulaires antérieurs et postérieurs proximaux. Au niveau de la diaphyse
c’est une membrane interosseuse tendues entre les 2 diaphyses, ce n’est pas une articulation
avec des contacts osseux mais juste contacts fibreux : c’est une syndesmose (desmose étant le
ligament). Ce qui explique que quand un os se casse, le 2ème est cassé. Au niveau de
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