Séméiologie Insuffisance Cardiaque – Troubles du Rythme
l’individu est essoufflé pour n’importe quel geste ne serait ce que parler. Dyspnée de repos.
Dans la classe II, les personnes essoufflées pour une activité modérée (exemple : escaliers de
2 étages). Dans la classe 3, l’individu souffre de dyspnée lors des efforts de la vie courante (se
laver, s’habiller,…) Si quelqu’un est en classe 1, en général le pronostic n’est pas mauvais. En
classe IV, le pronostic est nécessairement mauvais.
3. Fatigue est souvent le premier signe de l’insuffisance
cardiaque (mais non spécifique).
4. Palpitations (extra-systole) = sensation angoissante de sentir
battre son cœur et impression qu’il s’arrête.
5. Malaises : lipothymies, syncope, ou autre chose.
6. Mort subite : Il y a mort lorsqu’il y a mydriase bilatérale, pouls
nul (carotidien, ou fémoral) des 2 côtés, ventilation nulle. Il faut
pratiquer un massage cardiaque externe et un bouche à bouche.
B. Signes non fonctionnels : œdème bilatéral des membres
inférieurs :
On observe :
- augmentation du poids,
- œdème débutant aux chevilles,
- oedèmes mous gardant le « godet » = trace du doigt,
- peuvent remonter très haut (hanches, parties génitales).
L’insuffisance cardiaque aiguë survient rapidement. Il est caractérisé par un œdème
pulmonaire ou un sub-oedème pulmonaire permanent ( quelques jours puis mort).
II. Troubles du rythme :
A. Troubles initiés au niveau supraventriculaire :
Ces troubles sont initiés au niveau de l’oreillette ou au niveau du nœud de Tawara
(réduit la vitesse de l’influx à 25-30cm/s) qui se poursuit dans le ventricule droit par le
faisceau de His. Ces troubles sont de meilleur pronostic mais posent des problèmes
fonctionnels.
1. Tachycardie de Bouveret :
Ce sont des palpitations au cours desquelles le cœur bat vite mais de façon régulière.
Quand la crise disparaît, le patient ressent une fatigue extrême et une crise de polyurie. On
peut stopper la crise en effectuant une pression carotidienne au niveau du nerf vague ce qui
induit une augmentation de la période réfractaire et diminue la tachycardie.
2. Fibrillation auriculaire :
Il s’agit d’un rythme irrégulier au niveau de l’oreillette. Sur l’ECG on observe un battement
ventriculaire irrégulier et une ligne de base variable (fibrillation auriculaire). Les
complications sont l’insuffisance cardiaque, l’activation de la coagulation car le temps de
contact est augmenté dans l’oreillette (formation de caillots, thrombi qui circulent et peuvent