Concernant la section 1.1 Exigences fonctionnelles générales

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1. ------IND- 2003 0469 DK- FR- ------ 20040105 --- --- PROJET
Additif n° 1 à la norme DS 409 :1998 (version
2), Norme relatives aux Dispositions de
sécurité des structures
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Introduction
Cet additif n° 1 à la norme relative aux dispositions de sécurité des struc-
tures, DS 409 :1998 (version 2) a été établie par le comité ad hoc chargé de
la Robustesse, en collaboration avec le comité de normalisation des charges
et de la sécurité S-364.
Cet additif a été rédigé suite à un texte informatif de DS, à savoir DS/INF
146 Robustesse - Contexte et principes; il apporte des modifications au
texte concernant la robustesse de la norme DS 409:1998. L’annexe A du
texte DS/INF 146 reprend les critiques qui ont été précédemment soulevées à
l’encontre de la formulation actuelle de la norme DS 409.
Il convient d’observer que des améliorations concrètes du texte de normalisa-
tion ont été apportées à la section 5.2.7 concernant les charges accidentelles
hors les rectifications consécutives.
L’additif n° 1 à la norme relative aux dispositions de sécurité des structures,
DS 409 :1998 (version 2) a été présentée pour consultation publique. Sur la
base des commentaires reçus, les comités ont rédigé un projet final, approuvé
en tant que Dansk Standard (norme danoise). L’additif entre en vigueur au 1er
avril 2004.
A compter du 1er avril 2004, cet additif n° 1 à la norme DS 409:1998 est in-
tégré à l’ensemble des normes en matière de structures (DS 409 à 451), pu-
bliées après 1998.
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Concernant la section 1.1 Exigences fonction-
nelles générales
(3) La sécurité d’une structure est évaluée en considérant la structure dans
son ensemble, en tenant compte notamment des conséquences et des types de
défaillances. Le chapitre 5 décrit de quelle manière l’exigence de sécurité
doit être observée. La conformité est normalement démontrée en s’assurant :
que la sécurité de chaque élément structurel est suffisante et
que la sécurité de la structure dans son ensemble, c’est-à-dire de
l’assemblage global des sous-ensembles, est suffisante, d’une part
dans le cadre des hypothèses générales de conception (sécurité de
l’assemblage) d’autre part face aux effets et aux défauts imprévus
qui n’entrent pas dans le cadre des hypothèses générales de concep-
tion (robustesse).
Concernant la section 1.2.7 Robustesse
(1)P devient :
(1)P Une structure est robuste :
lorsque les parties de la structure essentielles à la sécurité sont peu
sensibles aux efforts et aux défauts imprévus, ou
lorsqu’il ne se produit pas de défaillance importante de la structure
en cas de défaillance d’une partie limité de celle-ci.
Le texte du point (2) est supprimé et est remplacé par :
(2) Citons à titre d’exemple d’effets et de défauts imprévus :
l’action de charges imprévues
des différences imprévues entre le comportement réel de la struc-
ture et les modèles de calcul appliqués
des différences imprévues entre le projet réalisé et les documents
du projet
des imperfections géométriques
des affaissements imprévus
une rupture imprévue
Dans certains cas, une augmentation de la robustesse peut également contri-
buer à réduire les conséquences d’erreurs grossières éventuelles, bien qu’une
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démonstration de la robustesse ne puisse ou ne doive pas être considérée
comme un calcul de protection contre les erreurs grossières.
Un nouveau point (3) est ajouté :
(3) La robustesse est traitée en détail dans la norme DS/INF 146 ”Robus-
tesse Contexte et principes”.
Concernant le chapitre 5 Sécurité
Un nouveau point (7) est ajouté suite à la modification du 1.2.7 (2) :
(7) La combinaison de charges 3 garantit que la structure possède une ré-
sistance satisfaisante contre les charges accidentelles. Cette disposition cor-
respond aux exigences générales de la norme DS/EN 1990, Eurocode 0, Base
de calcul des structures, qui prévoit que les structures ne doivent pas être en-
dommagées par des événements tels que des explosions, un choc ou simi-
laire, dans la mesure où cet événement est disproportionné par rapport à la
cause du dommage.
Le texte du (7)P est adapté, et le paragraphe est renuméroté afin de devenir
le (8)P :
(8)P La robustesse d’une structure, voir le point 1.2.7 (1)P, doit être propor-
tionnée aux conséquences d’une défaillance de la structure. Une documenta-
tion démontrant la robustesse n’est exigée que pour les structures de classe
de sécurité élevée. Pour les structures de classe de sécurité normale, il con-
vient toutefois d’effectuer une évaluation de la robustesse. Le niveau de dé-
tail de l’évaluation doit être augmenté en cas de travée importante, de
charges concentrées élevées, d’appuis peu nombreux et de types particuliers
de structures (rares ou nouveaux).
Le texte du (8)P est adapté, et le paragraphe est renuméroté afin de devenir le
(9)P.
(9)P Un choix approprié des matériaux, l’application du principe de sta-
tique générale et le montage de la structure ainsi que la conception adéquate
des éléments-clés permettent d’obtenir une structure robuste. Un élément-clé
est une partie limitée de la structure qui, malgré le fait qu’elle soit de taille
restreinte, joue un rôle central dans la robustesse de la structure, au point
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qu’une éventuelle défaillance de celle-ci entraîne une défaillance de
l’ensemble ou de parties essentielles de la structure.
Le texte du (9)P est modifié, et le paragraphe est renuméroté afin de devenir
le(10)P.
(10)P Lorsqu’une documentation démontrant la robustesse est exigée, il
convient d’effectuer une étude technique spécialisée prouvant qu’au moins
l’un des critères de robustesse spécifiés en 1.2.7 (1)P est satisfait. C’est-à-
dire soit :
en démontrant que les parties essentielles de la structure sont peu sen-
sibles aux effets et aux défauts imprévus, cf. le point 1.2.7 (2), soit
en utilisant l’application de la combinaison de charges 3.2 – à l’exception
es éléments structurels du 5.2.7.2 afin de démontrer qu’aucune défail-
lance importante de la structure ne se produit en cas de défaillance d’une
partie limitée de celle-ci, soit
en justifiant la sécurité suffisante des éléments-clés, de manière à obtenir
pour l’ensemble de la structure dont ils font partie au moins la même sé-
curité globale que pour une structure équivalente dont la robustesse est
démontrée par la présence de la combinaison de charges 3.2.
L’étude technico-professionnelle doit, outre la démonstration à proprement
parler, inclure une étude critique du montage structurel, notamment
l’identification des éléments-clés, ainsi que des scénarii de charges.
Un nouveau point (11) est ajouté :
(11) Lorsque la robustesse est démontrée par la ”disparition d’élément”, les
lignes directrices suivantes peuvent être appliquées afin d’obtenir une am-
pleur d’effondrement acceptable :
Bâtiments à étages comportant plus de 15 étages : 15% de la sur-
face d’un étage pour deux étages situés l’un au-dessus de l’autre en
cas de disparition d’élément telle que définie en 5.2.7.2, avec tou-
tefois un maximum de 240 m2 par étage et un maximum de 360 m2
en tout.
Autres structures : la limite est établie pour chaque cas.
Il convient d’observer que la mise en relation avec la combinaison de
charges 3.2 pour les charges accidentelles disparition d’élément – est pu-
rement technique. La démonstration de la robustesse peut être soit rempla-
cée, soit corrélée par les charges accidentelles.
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