Psychologie médicale.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
- La question n’est pas encore résolue. Certaines mécanismes sont très subjectifs et d’autres ont
déjà été identifié. On ne peut pas parler de placebo sans la suggestion.
- La plupart des effets des médicaments ne sont pas forcément compris mais on les utilise quand
même.
- Les endorphines. Lorsqu’on a une douleur, l’organisme libère de manière urgente de
l’endorphine. Les endorphines sont aussi libéré lors du sport ou pendant la consommation du
chocolat.
- Le placebo qui est censé traité la douleur est à l’origine d’une libération d’endorphine. Par
exemple quelqu’un qu’on prescrit des douleurs à visé antalgiques vont dire qu’ils sont soulagés.
- Pour prouver le processus, les médecins ont prescrits en complément un antagoniste compétitif
(analoxone) des endorphines pour annuler l’effet des endorphines produites par l’effet placebo.
- Il y a également des mesures sur le scanner et IRM. Un monsieur appelé Zubieta a fait des
injections de solution hypertonique de sodium dans les macétaires. Ils ont mesurés une
augmentation de sécrétion des endorphines sur l’IRM (augmentation de l’activité). Ils ont
également demandé aux patients de donner une échelle de 1 à 100 à combien elles étaient
soulagée par le placebo. Cette échelle est proportionnelle à l’activation vue sur l’IRM.
- Le placebo n’a pas d’effet pharmacologique mais l’effet de suggestion suscite une attente qui
met en jeu la réponse du système nerveux à la douleur.
- Le placebo donné au patient parkinsonien est à l’origine d’une libération de dopamine qui a pu
être identifié et mesuré.
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- On sait demandé si il y avait des personnalités placebo répondeur.
- On s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de personnalités placebo-répondeur.
- Il y a des répondeurs placebo-constant : très répondeur à l’effet du placebo.
- Il y a des non répondeurs placebo-constant : qui ne sont jamais sensibles à l’effet du placebo.
- Il y a des placebo-intermittents. Chacun peut être placebo répondeur ou placebo non répondeurs
à des moments précis. L’effet placebo est très lié à la situation dans laquelle on se trouve
lorsqu’il est prescrit.
- C’est variable d’une situation à l’autre et d’un individu à l’autre. On dit que le résultat est plus
situationnelle.
- Il n’existe pas de profils particulier de médecin qui sera plus inducteur qu’un autre. Bien sur les
médecins très proches de leur patients favorise d’autant plus l’effet du placebo.
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- Cela dépend aussi du conditionnement et du facteur cognitif.
- Notamment Palvov a montré la réaction aux stimuli : le conditionnement. Si on a pris l’habitude
d’être soulagé par un certain type de médicament, on a tendance à rechercher la même
molécule lorsque le mal revient (par exemple doliprane pour mal de tête).
- Une réponse qui n’est pas forcément conditionnelle le devient par apprentissage.
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- Deux groupes de patients qui ont eu une extraction dentaire sous locale. Dans le premier groupe
les médecins leur donné soit de l’analoxone soit un placébo. Dans le deuxième groupe soit
analoxone, soit placebo soit opioïde. Dans le deuxième groupe, l’effet placebo a été plus
conséquent car le médecin savait qu’il avait la possibilité de prescrire un opioïde. L’effet placebo
dépend aussi donc du médecin.