L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales Infections parasitaires tropicales 1 PALUDISME 1.1 Définitions - Malaria + Erythrocytopathie - Parasite du genre Plasmodium (sporozoaire, protozoaire intracellulaire) Parasitant les hématies = hématozoaire - Transmis par la piqûre d’anophèles femelles infectées. 1.2 Agents Pathogènes - >140 espèces dont 5 espèces pathogènes pour l’homme avec des critères biologiques, cliniques, géographiques et thérapeutiques différents o Plasmodium falciparum +++ : accès fréquent et grave de neuropaludisme majoritaire sur tout le continent Africain o Plasmodium vivax : contient américain et Asie du sud-est + rare en Afrique o Plasmodium ovale : uniquement en Afrique o Plasmodium malariae : le plus rare + sporadique sur le continent africain. o Plasmodium knowlesi : surtout SE asiatique accès mortels RQ : on trouve P. vivax là où n’est pas P. ovale ! 1.3 Épidémiologie - Pathologie du retour du voyage Parasitose la plus fréquente dans le monde o o o o - La ½ de la population mondiale vit en zone d’endémie 500 millions de cas/an 3 millions de décès/an (enfants +++) Lutte contre le paludisme : un des objectifs prioritaires de l’OMS Régions intertropicales transmission permanente Région subtropicales transmission saisonnière (saison chaude et humide) Pas de transmission en altitude (> 2000 mètres) Régions tempérées o Paludisme d’importation +++ (6000 cas/an en France, 20 décès) o Paludisme d’aéroport (plus un mythe qu’autre chose) o Paludisme transfusionnel 1 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.3.1 Répartition Géographique 1.3.2 Mode de Contamination - Piqûre du moustique vecteur parasité o Moustique du genre Anopheles o Femelle hématophage ++ o Pique le soir et la nuit - Repas sanguin : injection de sporozoïtes contenus dans les glandes salivaires - Transmission placentaire ou transfusionnelle possibles, mais exceptionnelles ! 1.4 Espèces - Pour chacune des espèces, il existe 3 stades parasitaires détectables dans les hématies (le trophozoïte, le schizonte, et le gamétocyte). 1.4.1 Plasmodium falciparum - 2 Le plus répandu +++ o y compris pour les paludismes d’importation : 80% en France Le plus dangereux accès palustre grave Le plus résistant Incubation : une semaine Longévité : 2 mois ; pas de rechutes tardives Cycle érythrocytaire : 48 heures (fièvre tierce maligne, à J1 et J3…) Parasitisme parfois intense o hématies de tout âge, parfois plusieurs parasites dans une hématie L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales Photo 1 : stade trophozoïte Photo 2 : stade schizonte élément multinuclés occupe la totalité de l’hématie pour l’espèce falciparum tâche jaune = pigment produit par le parasite Photo 3 : élément uninucléé 1.4.2 Plasmodium vivax - Incubation : deux semaines Longévité : 5 ans avec accès de reviviscence Cycle érythrocytaire : 48 heures (fièvre tierce bénigne) Parasitisme peu intense ne donne pas d’accès palustres graves Photo 1 : forme trophozoïte, volumineux, cytoplasme développé RQ : peu d’hématies sont parasitées 1.4.3 Plasmodium ovale o o o o Incubation : deux semaines Longévité : 5 ans, accès de reviviscence Cycle érythrocytaire : 48h (fièvre tierce bénigne ; pics fébriles à J1 et J3) Parasitisme peu intense 1.4.4 Plasmodium malariae o Incubation : 3 semaines o Longévité : jusque 20 ans, accès de reviviscence o Cycle érythrocytaire : 72 heures (fièvre quarte : J1, J4…) 3 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.4.5 Plasmodium knowlesi o o o o Incubation ? Longévité ? Cycle érythrocytaire : 48 heures Accès parfois mortel en cas de parasitisme intense 1.5 Cycle Parasitaire Une partie du cycle se réalise chez le moustique, l’autre chez l’homme. 1.5.1 Chez l’Anophèle = HD C’est l’hôte définitif du parasite : il héberge la forme sexuée ! - Ingestion de gamétocytes au cours d’un repas sanguin Estomac : avec enkystement de l’œuf dans la - paroi gastrique du moustique - Multiplication intense du parasite dans l’œuf pour arriver au stade de sporozoïtes - Éclatement de l’œuf & remontée des sporozoïtes le long du système digestif pour se loger dans les glandes salivaires du moustique - À l’occasion d’un nouveau repas sanguin, inoculation des sporozoïtes à l’Homme ! Durée : 10 a 40 jours - 4 o Microgamétocytes (potentiel sexué ♂) o Macrogamétocytes (potentiel sexué ♀) Fécondation : ookinète œuf L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.5.2 Chez l’Homme = HI corps bleus - - Chaque mérozoïte va parasiter UNE hématie : o le stade hépatique dure tout au long de l’incubation de la maladie. o il est asymptomatique o chaque hématie qui éclate donne un pic de fièvre. o lorsque les hématies se multiplient : absence de fièvre Il faut plusieurs cycles pour avoir une synchronisation, donc plusieurs jours après les premiers signes cliniques. Après avoir fait n cycles, certains trophozoïtes vont être capables de se différencier en gamétocytes, qui eux vont être ingérés par un moustique. 5 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.6 Clinique Il existe 3 grands tableaux. - Accès palustre : o primo invasion premiers cycles érythrocytaires o accès schizogoniques précoces synchronisation Simple ou grave - Accès de reviviscence (= schizogonique tardif) : espèce ovale, vivax et malariae - Paludisme viscéral évolutif - Fièvre bilieuse hémoglobinurique - Accès palustre sous prophylaxie ACCÈS PALLUSTRE = - URGENCE MEDICALE Toute fièvre chez un patient au retour d’une zone d’endémie palustre EST un paludisme jusqu'à preuve du contraire Circonstances de diagnostic : fièvre au retour d’un voyage d’une zone d’endémie +++ quelque soit le type et la qualité de la prophylaxie 1.6.1 Accès palustre simple = de primo-invasion Paludisme d’importation, jeunes enfants vivant en zone d’endémie - Incubation : o Asymptomatique + Phase hépatique o Durée variable selon l’espèce - Invasion o Symptomatologie clinique aspécifique +++ o Au moins 1 semaine après piqûre infestante o Fièvre continue ou asynchrone qui ne fait pas pour autant exclure le ∆ de paludisme ! o Douleurs abdominales + Nausées + Vomissements o Céphalées + Myalgies o Examen clinique : normal le plus souvent (+/- HMG) o (Urgence diagnostique pour éviter l’évolution vers un accès palustre grave) 1.6.2 Accès schizogonique précoce (simple) Survient si Ø de TTT de l’accès de primo-invasion. Fièvre intermittente sur 48 ou 72 heures avec la triade : o Frissons 39° à 40°C o Chaleur > 40°C o Sueurs défervescence thermique En pratique : observée pour P. vivax, ovale et malariae 6 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.6.3 Accès palustre sous chimioprophylaxie (voyage en zone endémique) Survient si : o Chimioprophylaxie inadaptée o Chimioprophylaxie mal suivie o Chimioprophylaxie adaptée et bien suivie ! +++ Clinique : o Fièvre absente ou modérée Biologie : o Parasitémie faible, morphologie parasitaire altérée 1.6.4 Accès palustre grave = pernicieux = neuropaludisme P. FALCIPARUM +++ - - - - - Urgence médicale avec pronostic vital engagé ! Formes cliniques variables o Troubles neurologiques fréquents : encéphalopathie fébrile aigue o Autres manifestations viscérales : insuffisance rénale aigue, œdème aigu du poumon Début : o Progressif : fièvre irrégulière, syndrome algique aigue diffus, troubles digestifs, troubles neurologiques variables o Brutal : triade fièvre + coma + convulsions Phase d’état : o Troubles de la conscience (obnubilation coma), convulsions (enfants +++) hypotonie o Fièvre o Défaillance multi viscérale (œdème pulmonaire, insuffisance rénale aigue) Evolution : o Sans traitement : mortalité de 100% à 2-3 jours o Avec traitement : mortalité de 10 a 30%. Le pronostic dépend de la rapidité du diagnostic Un seul signe de gravité accès palustre grave 1.7 Signes cliniques de gravité +++ - - Troubles de la conscience : o score de Glasgow modifié < 9 o Convulsions répétées > 2/24h o Prostration = extrême faiblesse Détresse respiratoire : définition clinique Ictère : clinique ou biologique (bilirubine > 50micromol/L) Hémoglobinurie macroscopique : urines rouges foncées ou noires Collapsus circulatoire : TAS < 80mmHg chez l’adulte o TAS < 50 mmHg chez l’enfant Œdème pulmonaire : définition radiologique Saignement anormal 7 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.8 Signes biologiques de gravité - - Anémie grave : o Adulte : Hb < 7g/dL ou Hte <20% o Enfant : Hb : < 5g/dL ou Hte <15% Hypoglycémie < 2,2 mmol/L Acidose métabolique : pH < 7.35 (ou bicarbonates < 15mmol/L) Hyperlactatémie : lactate plasmatique > 5mmol/L - Parasitémie : o (hématies parasitées) / (hématie totale) o l’infection par le falciparum donnera un rapport ≥ 4% o le rapport est beaucoup plus faible chez les autres espèces ++ - Insuffisance rénale : créatininémie > 265micromol/L o après réhydratation ou diurèse <400 mL/24h chez l’adulte = hépatocytes parasités restés en dormance sans éclater ni libérer les mérozoïtes RQ : En cas d’accès de reviviscence, réactivation des corps bleus hépatiques et second cycle PALUDISME VISCERAL EVOLUTIF P. falciparum, P. vivax - Epidémiologie o Zone endémique o Sujets soumis a des inoculations répétées o Immunité insuffisante - Examen clinique o Fièvre modérée o SMG o Syndrome anémique 8 FIEVRE BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE P. falciparum - - Complication rare / Ø urgence Epidémiologie o Zone endémique o Sujets impaludés o Prise itérative et irrégulière de quinine Hémolyse intra-vasculaire brutale Prise de quinine L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.9 Physiopathologie 1.9.1 Accès palustre simple Pigment responsable de la fièvre ! 1.9.2 Accès palustre grave (P. falciparum) o Séquestration des hématies parasitées adhérentes aux capillaires des organes profonds : thrombose au niveau du cerveau + défaillance multiviscérale o Micro-thrombose et anoxie 1.10 Défenses immunitaires de l’hôte « Un sujet extérieur à la zone d’endémie prend une chimioprophylaxie pour éviter le développement d’un accès palustre La population de la zone d’endémie n'est pas en mesure de prendre une chimioprophylaxie tout au long de la vie. Les impaludations régulières permettent l’acquisition d’anticorps anti-plasmodium. Ils n’empêchent pas le parasitisme mais permettent la maîtrise du parasite et préviennent alors les accès palustres graves. La prémunition (immunité non définitive et non stérilisante) disparaît un à deux ans après la sortie de l’individu de la zone d’endémie. Avant 3 mois, allaitement et protection par les anticorps de la mère. Après sevrage, disparition des anticorps et accès palustres simples ou graves : mortalité énorme des enfants en zone d’endémie !!!! À partir de 4 ans, acquisition d’une immunité entretenue par les impaludations régulières. » RQ = ceci n’empêche pas d’être parasité ni les accès palustres graves … 1.11 Diagnostic 1.11.1 Diagnostic biologique non spécifique - Thrombopénie : ø de valeur pronostique + n’est pas un critère de gravité o Plaquettes < 150 000.mm-3 voire < 50 000.mm-3 - Anémie signe de gravité ! o Hb < 12g/dL o Accès palustre grave si Hb < 7g/dL 9 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.11.2 Diagnostic parasitaire - Diagnostic d’urgence 2h au max ! - Mise en évidence des formes érythrocytaires de Plasmodium dans le sang circulant (= trophozoite, schizonte, gamétocyte) - Sang obtenu par ponction veineuse sur tube avec anticoagulant (EDTA) - Frottis mince +++ (coloration MGG) o En première intention, à compléter si négatif o Réalisable en urgence (2 heures) o Mise en évidence du plasmodium o Reconnaissance de l’espèce plasmodiale o Calcul de la parasitémie Goutte épaisse +++ (coloration MGG) goutte épaisse, et non « grosse goutte »… o Plus sensible que le frottis (car plus grande quantité de sang) o Hémolyse des hématies o Lecture délicate Détection d’antigènes circulants de Plasmodium o Immunochromatographie sur bandelettes o Rapide et sensible o Réservée aux centres hospitaliers Détection d’anticorps sériques o Pas d’intérêt en urgence !! o Confirmation diagnostique a posteriori o Diagnostic du paludisme viscéral évolutif ou fièvre bilieuse hémoglobinurique o Contrôle des donneurs de sang o Enquête épidémiologique - - - 10 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.12 Traitements 1.12.1 Schizonticides (schizontes érythrocytaires) - Quinine (QUINIMAX) EI = hypotension, hypoglycémie, hypoacousie - Sulfate de cholorquine (NIVAQUINE) chloroquinorésistance ! - Méfloquine (LARIAM) EI = troubles neuropsycholofiques, vertiges - Halofantrine (HALFAN ) EI = TdR par allongement QT à l’ECG - Atovaquone + Proguanil (MALRAONE) EI = vomissements 1.12.2 Gamétocytocides - gamétocytes, schizontes exoértyhtrocytaires & érythrocytaires - amino-8-quinoléines : peu utilisé, toxicité +++ 1.12.3 ChloroquinoRésistance - Concerne principalement P. falciparum et +/- P. vivax - Essentiellement sur la chloroquine - Apparition vers 1960 à progression régulière et à extension géographique - Extension de la résistance à d’autres médicaments : classifications en 3 groupes o Groupe 1 : absence de chloroquinorésistance (Amérique) o Groupe 2 : chloroquinorésistance moyenne (Asie & Afrique de l’ouest) o Groupe 3 : chloroquinorésistance élevée (Afrique & +/- Asie) 1.12.4 TTT de l’accès palustre par espèce 1.12.4.1 TTT de P. falciparum chloroquino résistant QUINAMAX LARIAM MALARONE HALFAN Femme enceinte : QUINIMAX - 1.12.4.2 TTT de P. ovale, P. vivax et P. malariae NIVAQUINE Traitement ambulatoire + hospitalisation pour les enfants ! - Tout trouble de la conscience lors d’un accès palustre impose l’hospitalisation !! - Contrôle de la parasitémie à J3, J7 et J28 11 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 1.12.5 TTT de l’accès pernicieux = NEUROPALUDISME - URGENCE MÉDICALE !!! - QUININE (IV) EI = hypoglycémie +++ hypotension, hypoacousie - Réanimations médicale : réhydratation + oxygénothérapie + transfusion + anticonvulsivants… 1.13 Prophylaxie (en 2 axes) - Protection contre les piqûres de moustique = éviction du vecteur - À l’extérieur : vêtements longs le soir, imprégnés de répulsifs répulsifs sur les patients découvertes du corps tortillons fumigènes - À l’intérieur : moustiquaires aux portes et aux fenêtres moustiquaire de lit imprégnée d’insecticide climatisation + insecticide d’intérieur La chimioprophylaxie dépend : - du pays (niveau de chloroquinorésistance) - du patient (voyageur se rendant en zone d’endémie) - 3 zones de résistances : GROUPE 1 : CHLOROQUINE GROUPE 2 : CHLOROQUINE + PROGUANIL GROUPE 3 : MEFLOQUINE/ ATOVAQUONE/DOXYCYCLINE 12 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales 2 LEISHMANIOSE 2.1 Agent pathogène - - Leishmania o Protozoaire + Intracellulaire ( macrophage) o Flagellé Pathogène pour de nombreux vertébrés Plusieurs stades au cours du cycle : o Amastigote (chez les hôtes vertébrés, responsables de l’infection) : aflagellé, immobile, intracellulaire o Promastigote et autres (chez les vecteurs) : flagellé, mobile, extracellulaire 2.2 Vecteur - Phlébotome (mouche des sables) o Petit « moucheron » 3 mm, bossu, jaune vif o Ailes lancéolées, velues, redressées en V au repos o Femelle hématophage o Pique le soir et la nuit o Piqûre douloureuse 2.3 Hôtes vertébrés - Hôtes sauvages : tous les vertébrés o o o - Homme : 350 millions exposés au risque de leishmaniose 12 millions infestés 1.5millions de nouveaux cas chaque année (1/3 L. viscérale) On peut retrouver des leishmanioses métropolitaines dans le sud de la France. 2.4 Cycle Multiplication du parasite dans les macrophages, aspiré au cours du repas sanguin des phlébotomes, qui se développe alors dans le moustique 2.5 Agent pathogène Un seul parasite peut être responsable de signes cliniques variés +++ 2.6 Leishmanioses viscérales (à opposer à Leishmaniose cutanée) - Parasites des macrophages o Rate SMG o Foie HMG o Moelle osseuse pancytopénie. o Ganglions ADP - hyperplasie des macrophages au dépend du système hématopoïétique dans la moelle osseuse 13 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S5 UE1 – Pr A TOTET - Parasitaires tropicales - parasitent aussi les macrophages du derme et monocytes du sang 2.7 CLINIQUE ◊ Phase d’état : - Triade : o Fièvre Ondulante = fièvre folle o SMG o Syndrome anémique « pâleur cireuse » o AEG o +/- hépatomégalie, adénopathies ◊ Diagnostic Biologique : Pancytopénie ++ (par anémie normochrome, normocytaire, arégénérative) 2.8 Leishmanioses cutanée - Parasite des macrophages du derme Très polymorphes dans leurs présentations cliniques +++ car fonction de l’espèce Inoculation du parasite, mais reste localisé au niveau du derme localisées, diffuses ou muqueuses. ◊ Les différentes espèces (osef… cf diapos si cela vous pasionne vraiment ) : LCL : ulcération sèche, unique à l’endroit de la piqure (zones exposées) guérison par cicatrisation ou chronicité LDL : responsable de la forme tégumentaire diffuse nodules sur le corps entier LCL : lésion humide, ulcération importante métastase fréquente le long des trajets lymphatiques (lympangite) tendance à la récidive Fonction des espèces en cause et de la localisation géographique +++ 14