EXPOSE « Les médias font-ils l'actualité. » Quel est le lien entre les médias et l'actualité, à savoir ont-ils seulement pour vocation de retranscrir les faits du monde à notre société?Crée t-ils de l'information?Le public est-il influencé par les médias? Y a t'il des enjeux autres qu'informatif qui entrent en compte dans la transmission de l'information au grand public? Partis pris, spirale du silence, médias peuvent induire en erreur (canular), autres enjeux (audimat...) PLAN: Introduction I. La communication des médias II. Types, rôles et principes des différents médias (tableau) La liberté de la presse ... ... peut-elle dévier de son objectif premier: l'information objective?Définition les médias et les facteurs de notre société Acteurs de l'information: journalisme, politique, pub, ... L'information, oui, ms il existe d'autres enjeux...(audimat, censure, spirale du silence) Internet ou l'emergence du cinquiéme pouvoir Conclusion Bibliographie: Daniel Dayan, « les mystères de la réception », Le débat, n 71, 1992 Patrick Champagne, « la censure journalistique », les Inrockuptibles, décembre 1998 www.observatoire-medias.info/ Introduction Notre sujet est au coeur de notre formation. En effet, durant l'entretien que nous avons effectuer pour être dans cette licence, chacun d'entre nous avons été confronté à la question «avec quelles journaux nous informons nous des évolutions de notre métier». Le théme «les médias font ils l'actualité?» est un vaste sujet ou beaucoup de chose peuvent être dites. Mais nous le savons tous, trop d'information tue l'information! Ce théme d'information va être au centre de notre discours. On va essayé de vous donner les clés de ce théme en vous exposant différents points qui nous ont paru centraux: En premier lieu, on parlera de la communication des médias en précisant leurs types, leur rôle ainsi que les principes des différents médias. Nous soulignerons la liberté de la presse, fondement même de l'information avant d'aborder la notion d'objectivité dans l'information. En second lieu, nous nous attacherons à mettre en exergue les médias et ses facteurs dans notre société, à travers le développement des acteurs de l'information dans un premier temps, les enjeux autres que l'information dans un second temps, et, pour finir, l'émergence d'une cinquième pouvoir. Reste à cerner le probléme central de ce sujet. Beaucoup de question peuvent être poser et la conjonction de celles ci nous a amené à problématiser ceci de la maniére suivante: « Quel est le lien entre les médias et l'actualité, à savoir ont-ils seulement pour vocation de retranscrir les faits du monde à notre société?Crée t-ils de l'information?Le public est-il influencé par les médias? Y a t'il des enjeux autres qu'informatif qui entrent en compte dans la transmission de l'information au grand public?» I. La communication des médias – Types, rôles des différents médias Définition du terme médias: Moyen de communication de l'information ou de la culture au grand public Les médias, définient comme telles ci dessus, se composent de 6 grands domaines: l'affiche, la presse, la radio, la télévision, le cinéma et internet. Ils sont utilisés pour des choses bien précises et différentes à la fois. Ndrl tableau – La liberté de la presse... La liberté de la presse est une figure de proue de la diffusion de l'information à travers le monde. Elle est une fonction majeure de l'information d'aujourd'hui. Cette idéologie date de 1789, et des Droits de l'Homme, qui définit de manière précise et claire, les fondements constitutionnels. Texte Officiel du Ministère de la Culture et de la Communication: La loi du 29 juillet 1981 s'articule autour de quatre grandes spécialités: – – – – un régime administratif de la presse écrite exempt de tout contrôle préalable comportant une obligation de déclaration auprès du Procureur de la République et des formalités de dépôt des publications périodiques. La définition de diverses infractions visant à instituer un équilibre entre la liberté d'expression et la protection des personnes, susceptibles d'être caractérisées quelque soit le support et le moyen de l'expression, la seule condition exigée tenant à la publicité portant l'infraction à la connaissance d'autrui. L'établissement d'un régime de responsabilité pénale spécifique instituant une présomption de responsabilité du directeur de la publication. La mise en place d'un régime procédural particulier, dérogeant au droit commun, avec des règles contraignantes limitant les poursuites, notamment une prescription des infractions réduite à trois mois, afin de protéger la liberté de la presse. La liberté de la presse est contrôlé car certains ont peur que les journalistes soient justement trop libre. De ce fait, il est intéressant de noter que la couverture des conflits majeurs par la presse comporte de plus en plus d’émissions ou d’articles sur la manière dont les journalistes travaillent sur le terrain. C’est que les médias doivent clairement manifester qu’ils sont vigilants à l’égard des tentatives de manipulations des autorités, que cette fois il faut les croire, ils sont crédibles ou du moins plus crédibles que lors du dernier conflit. – Information objective Une information objective est un ensemble de données propres à revêtir un sens particulier pour un utilisateur. L'information est générale; elle porte un sens pour chacun. D'un point de vue journalistique, l'information objective est définie comme une mise en forme écrite ou orale d'un événement daté et d'un objectif. L'objectivité elle même est définie comme l'expression d'un point de vue exempt de tout jugement personnel. L'angle abordé pour traiter le sujet va donner bien des divergences d'opinions sur l'information diffusée. Le lecteur peut, à notre époque, effectuer une recherche approfondie avec les nouveaux moyens technologiques, de façon à vérifier les informations diffusées. Il est néanmoins bien difficile de divulguée une information objective, car elle dépende de nombreux facteurs importants, par exemple celui de la compréhension personnelle. II. Les médias et les facteurs de notre société – Acteurs de l'information: le journalisme: Peu importe l'époque, chaque gouvernement a eu besoin de s'adresser à ses concitoyens. Les simples réseaux administratifs étaient insuffisants pour transmettre les ordres et les consignes de cette "information descendante". Le rôle de la presse surgit donc à ce moment la et consista à informer les devoirs de tout à chacun, à enjoliver les actions gouvernementales... La presse dut donc aussi diffuser "l’information montante", c’est-àdire exprimer les revendications des citoyens pour éclairer les gérants du politique sur les attentes de l’opinion. Il fallu donc aux journaux de devenir indépendants, de façon à être les «adversaires du pouvoir gouvernemental», c'est-à-dire être capable de s'opposer à l'éxécutif, être capable d'effectuer des recherches sur le législatif et être capable de dévoiler les vices du judiciaire. A notre temps, le journalisme, 4eme pouvoir, fait l'équilibre entre les 3 autres pouvoirs. Dans une Démocratie, fidèle à ses principes de liberté d'expression, il est nécessaire pour la presse de divulguer les vrais enjeux des faits nationaux et internationaux, de façon à ce qu'il mesure la vraie teneur du débat. La politique: Malgré la revendication du statut de "quatrième pouvoir", les médias suivent parfois de très (trop) près la ligne officielle, soit parce que les sources officielles sont les seules disponibles, soit parce qu’ils ne souhaitent pas se mettre à dos un pouvoir qui représente une de leur toute première source d’information. Il est difficile pour eux de dévoiler des informations néfastes à la politique, dans la mesure où ils ne souhaitent pas être en guerre avec les hautes instances nationales. La publicité: La publicité est à l’information économique au sens large ce que la propagande est à l’information politique: le journaliste moderne se doit donc de redéfinir, dans le premier cas, les règles qui garantissent à la fois la sincérité de ses articles comme il a, dans le second, à assurer l’indépendance de ses commentaires". La grande partie des revenues des médias commerciaux provient non pas de leur public, mais des publicitaires, qui cherchent à vendre leurs produits à ce même public. De façon plus générale, les agences de publicité ont une préférence marquée pour les médias qui anesthésient chez leur public le sens critique et favorise une passivité générale, plus favorable aux ventes. En général les publicitaires sont plus intéressés par les franges les plus aisées du public et n’ont que faire des spectateurs, lecteurs et auditeurs les plus démunis. Ainsi, il sont prêts à payer plus pour avoir accès à un public de consommateurs jeunes, de sexe masculin et blancs, ce qui finit par bouleverser le type de contenu proposé au public. – Autres enjeux La censure Les gouvernements ont très souvent intérêt à contrôler le flot d’information et la censure officielle est un problème majeur (si le gouvernement peut parfois, et selon les principes reconnus par la loi, cacher certaines informations, la frontière entre réserve justifiée et censure n’en reste pas moins fine). Dans nos sociétés, les centres de la censure sont les entreprises qui ne communiquent au grand public que les informations qu’elles jugent bon de rendre publiques. La forme la plus courante de censure est l’autocensure par laquelle les journalistes décident eux-mêmes de ne pas couvrir certains sujets qui seront vus d’un mauvais œil par des supérieurs dont le pouvoir est d’autant plus important que la précarité des journalistes se développe de façon inquiétante. La précarité dans le milieu du journalisme est devenue tellement importante que l’autocensure est bien souvent nécessaire si l’on ne souhaite pas se voir indiquer la porte. Les annonceurs, de leur côté, ne rechignent pas à utiliser leur influence financière pour faire passer à la trappe les articles qui les dérangent. De la même façon, les grandes sociétés peuvent faire peser la menace de procès très coûteux sur les journalistes d’investigations de façon à les décourager. Tout ceci démontre bien la censure qui sévit sur la diffusion de l'information. Audimat De nos jours, les organes de presse sont dirigés comme des entreprises. En effet, les principes de rentabilité, d’efficacité, de lisibilité rapide viennent renforcer et accélérer les effets des normes journalistiques de vision et de construction du monde représenté. L’audimat est le symbole même de ce renforcement, comme aussi le pouvoir grandissant de la télévision et de l’information en continu, qui n’autorise guère le travail de recoupement et d’investigation sérieuse. Un journalisme de marché ne peut qu’être favorable à une pensée de marché. Une presse soumise à un impératif de rendement rapide et employant pour l’essentiel des journalistes précaires ne peut qu’activer des réflexes d’écriture dans lesquels le stéréotype, le cliché, le lieu commun sont les plus important. D’un autre point de vue, Les médias commerciaux arrivent à étonner le plus blasé des spectateurs. Au moment même où on pense qu’ils ont touché le fond, ils réussissent à s’enfoncer encore un peu plus dans le sensationnalisme. La manipulation des catastrophes est particulièrement dérangeante, surtout lorsque le désastre se transforme en une augmentation de chiffre d’affaires. Les patrons du conseil d’administration sont plus préoccupés par les résultats de leur entreprise, en d’autres termes, le malheur est bon pour le business. Exemple : les images sur le tsunami qui ont été largement diffusé, avec des images d’individus morts alors que durant la guerre en Irak, les médias américains n’ont pas osés diffusés des images de soldats morts ou d’Irakien tués par les armes de destructions massives utilisés par les américains. Dans "L'audimat à mort", la journaliste helene Risser dénonce la course à l'audience, qui amène souvent les rédactions des magazines et, encore plus grave, des journaux télé, à modeler, nuancer, ou travestir la réalité pour la rendre plus vendable. Elle y pose également la question de la culture et de la faible place que le média télévisuel lui laisse, emprisonnant par là-même le téléspectateur dans une information spectacle sans fondement. En décembre 2005, le Collectif zéro qui est un groupe informel contre le libéralisme et sa propagande médiatique ont appelés toute la société civile à boycotter et ne pas regarder les journaux télévisés et écouter les journaux radiophoniques du 13 et du 20 heures de France télévision 2 3 et 5 , de tf 1 de Lci , de I Tv , de Euronews , et ceux de toutes les radios suivantes , France inter , Rtl , Europe 1 , France culture, Rmc. Il dénonçait la manipulation, la désinformation, et la censure sur les sujets qui '' fâchent ‘‘. Spirale du silence Les médias offrent la même information à un grand nombre de gens, et ils présentent les événements avec leur opinion des faits, surtout pour la presse. Ainsi les gens n'ont accès qu'à une opinion, qu'ils croient ¨être celle partagée par le plus grand nombre de personnes. L'effet de la spirale du silence est que les gens analysent continuellement les opinions traversant l'espace public afin de ne pas émettre une opinion qui les placerait en marge de la société. S'ils voient que les médias favorisent une opinion qui n'est pas la leur, ils n'oseront pas s'exprimer, croyant qu'ils sont seuls à penser cela. Ainsi les autres opinions meurent, même si elles sont partagées par un nombre important de gens, laissant la place en se taisant à l'information médiatisée. C'est ce qu'on appelle la SPIRALE DU SILENCE. II. 3. Internet ou l’émergence du 5e pouvoir Depuis l’expansion d’Internet et de l’accès à l’actualité sur support numérique dans nos foyers, il nous est devenu impossible de ne pas pouvoir être à l’écoute du Monde qui nous entoure. Les sites web amateurs, les forums, les blogs, les sites d’échange de vidéos, sont autant de supports pour la plupart nouveaux et gratuits qui rencontrent de plus en plus de succès auprès du grand public mais également des personnes à influences comme certains hommes politique. Grâce à ces nouveaux moyens, il est aujourd’hui possible et abordable pour tout le monde de pouvoir exprimer son point de vue et de le faire partager aux yeux du plus grand nombre sans que cela ne requière de grands besoins techniques. C’est sur les blogs et les sites d’échange de vidéos comme Youtube ou DailyMotion que commence à émerger ce que l’on peut appeler : « le cinquième pouvoir ». (Le rôle de « contre-pouvoir », c'est-à-dire la dénonciation du mensonge et de l’hypocrisie, n’est aujourd’hui plus ou que très peu assuré par les médias classiques tels que la TV, la radio, la presse. On en est arrivé à ce que le grand public prenne le flambeau de la « police du faux » aux mains du 4e pouvoir pourtant né dans l’objectivité.) Avec cette venue du 5e pouvoir au 1er rang de la diffusion de l’information, de nouvelles formes d'engagement citoyen voient le jour et de nouveaux leaders d'opinion apparaissent. Ce qui est loin de laisser les hommes politiques indifférents, et parfois à leur dépend. Avec l'essor de ces nouveaux carrefours de médias participatifs, le jeu des «petites phrases politiques» devient de plus en plus dangereux. Le moindre lapsus ou la moindre stupidité dite en public promettent de se répandre très rapidement sur la toile et l'image des hommes politiques risque d'en pâtir instantanément. Qui ne se souvient pas de la plus célèbre des citations de Jean Pierre Rafarin pendant la campagne du CPE ? Voilà le bref extrait pour ceux qui ont la mémoire courte, ou pour ceux qui aurait loupé ce grand moment comique de politique vidéo Pas la peine de réfléchir longtemps pour se rendre compte que son image mais surtout son degré de crédibilité en a pâtit suite à cette tirade. Des exemples comme celui-ci, on en trouve aujourd’hui des milliers et nul doute que demain ce sera beaucoup plus. Mais les hommes politiques savent également tirer profit de ces modes de diffusions. Comme exemple on à Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal qui usent de ces systèmes pour des démarches militantes. Nicolas Sarkozy diffuse toutes ses apparitions sur SarkoTV, rubrique disponibles sur DailyMotion, quant à Ségolène Royale, c’est sur son blog vidéo personnel. Un autre exemple d’influence du 5e pouvoir est celui du bloggeur Etienne Chouard pendant la campagne contre l’acceptation de la constitution européenne. Son argument en défaveur du texte a fait le tour du net, je cite : « J'ai lu le texte de la Constitution, je n'y comprends rien ou pas grand chose, et je ne signe pas ce que je ne comprends pas ». C'était un argument objectif, qui est très vite passé au premier plan, d’où l’origine de son succès. Ce pouvoir peut donc s’apparenter à la parole du peuple, pour le peuple. Chacun de nous peut ainsi prendre part au cercle des médias et participer à l’actualité. Ainsi, on voit que LCI propose de publier vos images et nouvelles. Un autre exemple de publication est un reportage amateur fait par 3 américains levant beaucoup de questions sur le 11 septembre qui a fait et fait encore du bruit sur le net, il s’agit de « Loose Change 2nd edition » disponible gratuitement en version sous titrée français sur Google vidéo. Mais malgré la bonne volonté de ce 5e pouvoir, le manque de contrôle dans la véracité des informations publiées a également augmenté la désinformation. Il est donc plus que nécessaire d’y regarder à 2 fois quand on pioche une information sur le net.