II. Les médias et les facteurs de notre société
– Acteurs de l'information:
le journalisme:
Peu importe l'époque, chaque gouvernement a eu besoin de s'adresser à ses concitoyens.
Les simples réseaux administratifs étaient insuffisants pour transmettre les ordres et les
consignes de cette "information descendante". Le rôle de la presse surgit donc à ce
moment la et consista à informer les devoirs de tout à chacun, à enjoliver les actions
gouvernementales... La presse dut donc aussi diffuser "l’information montante", c’est-à-
dire exprimer les revendications des citoyens pour éclairer les gérants du politique sur les
attentes de l’opinion. Il fallu donc aux journaux de devenir indépendants, de façon à être
les «adversaires du pouvoir gouvernemental», c'est-à-dire être capable de s'opposer à
l'éxécutif, être capable d'effectuer des recherches sur le législatif et être capable de
dévoiler les vices du judiciaire. A notre temps, le journalisme, 4eme pouvoir, fait l'équilibre
entre les 3 autres pouvoirs. Dans une Démocratie, fidèle à ses principes de liberté
d'expression, il est nécessaire pour la presse de divulguer les vrais enjeux des faits
nationaux et internationaux, de façon à ce qu'il mesure la vraie teneur du débat.
La politique:
Malgré la revendication du statut de "quatrième pouvoir", les médias suivent parfois de
très (trop) près la ligne officielle, soit parce que les sources officielles sont les seules
disponibles, soit parce qu’ils ne souhaitent pas se mettre à dos un pouvoir qui représente
une de leur toute première source d’information. Il est difficile pour eux de dévoiler des
informations néfastes à la politique, dans la mesure où ils ne souhaitent pas être en guerre
avec les hautes instances nationales.
La publicité:
La publicité est à l’information économique au sens large ce que la propagande est à
l’information politique: le journaliste moderne se doit donc de redéfinir, dans le premier
cas, les règles qui garantissent à la fois la sincérité de ses articles comme il a, dans le
second, à assurer l’indépendance de ses commentaires".
La grande partie des revenues des médias commerciaux provient non pas de leur public,
mais des publicitaires, qui cherchent à vendre leurs produits à ce même public.
De façon plus générale, les agences de publicité ont une préférence marquée pour les
médias qui anesthésient chez leur public le sens critique et favorise une passivité
générale, plus favorable aux ventes. En général les publicitaires sont plus intéressés par
les franges les plus aisées du public et n’ont que faire des spectateurs, lecteurs et
auditeurs les plus démunis. Ainsi, il sont prêts à payer plus pour avoir accès à un public de
consommateurs jeunes, de sexe masculin et blancs, ce qui finit par bouleverser le type de
contenu proposé au public.