Mutations : anomalie sur un gène pour avoir un dysfonctionnement ou manque
d’expression de protéines. Des mutations au niveau de Gs ou du récepteur.
- Mutations du récepteur : de la TSH. Les hyperthyroïdies sont un
dysfonctionnement de la thyroïde : celle ci synthétise et sécrète trop d’hormones
thyroïdiennes. Donc à priori il s’agit d’une stimulation trop grande de la thyroïde par
l’hormone hypophysaire : la TSH car si hypophysectomie on peut normaliser la situation.
Chez ces malades, le taux de TSH est effondré donc il ne s’agit par de l’hypophyse qui
produit trop de TSH donc il s’agit bien d’un défaut au niveau de la glande thyroïde. Car c’est
un système de rétrocontrôle négatif qui fait que la production des hormones thyroïdiennes
freine la production des hormones hypophysaires (TSH) ou hypothalamique dans d’autres
systèmes endocriniens. Donc certaines mutations du récepteur ont un rôle activateur car la
conformation est modifiée. Ceci a permit de comprendre quels sont les changements
conformationels qui permettent au récepteur de se coupler aux protéines G. Pour le récepteur
à TSH, on a comprit quelle est la conformation du récepteur pour activer la protéine Gs.
D’autres mutations maintiennent le récepteur dans une conformation inactive. Ca a permit de
faire comprendre le mécanisme des analogues synthétiques des hormones :
- Agoniste : analogue mimant l’action de l’hormone donc conformation favorable à
l’interaction avec G.
- Antagoniste : se lie au récepteur mais ne déclenche pas de cascade de signalisation. Il y a des
antagonistes qui maintiennent le récepteur dans une conformation native donc inactive et
d’autres molécules le mettent dans une conformation qui empêche toute interaction avec les
protéines G. La différence entre les 2 c’est que le récepteur dans sa conformation native peut
encore interagir à une faible affinité pour la protéine G mais le second cas c’est des molécules
qui peuvent mettre le récepteur dans une conformation telle qu’il est incapable d’interagir
avec la protéine G. Ces mutations peuvent expliquer des pathologies.
-Il est important de savoir si l’hyperthyroidie est dû à :
-une hyperproduction de TSH (--) (en général à cause d’adénome pas sensible à l’effet de
rétrocontrôle négatif par les hormones thyroïdiennes).
-la présence d’autres molécules stimulant le récepteur comme dans les maladies auto-
immunes où les anticorps activent le récepteur (++) (taux de TSH effondré à cause du
rétrocontrôle négatif)
-une mutation activatrice (difficile de freiner l’activation du récepteur sauf si on trouve
analogue pouvant modifier la conformation du récepteur pour l’empêcher d’interagir). Dans
ce cas on essai d’agir en aval du système en bloquant l’action des enzymes stimulés par
l’activité de l’AMPc. (++) (taux de TSH effondré).
- Dans les hyperthyroïdie dû à ces mutations ou la présence d’Anticorps on bloque la synthèse
des hormones thyroïdiennes en donnant des molécules interférant avec les enzymes impliqués
dans la synthèse d’hormones thyroïdiennes.
-Mutations des protéines G :
- Gs : Dans des adénomes hypophysaires (tumeurs bénignes) il y a des mutations activatrices
de la protéine Gs. Beaucoup de ces adénomes sont hyperactifs, vont produire soit beaucoup
d’ACTH soit de FSH/LH. Ces mutations concernent la sous unité . Des mutations
inactivatrices au niveau des cellules sensibles à l’action de la PTH (= parathormone) qui a un
rôle sur le métabolisme phosphocalcique et là ça donne lieu à une maladie : la pseudo para
thyroïdie. Les malades ont beaucoup de PTH mais ne répondent pas à la PTH donc
développent des troubles du métabolisme phosphocalcique (hypocalcémie). En faite c’est une
mutation au niveau de Gs : s essentiellement au niveau de certains organes sensibles à la
PTH donc ça bloque la réponse à la PTH. « Hypoparathyroidie » car ils ont les symptômes