Les diverses options organisationnelles sont, à titre d’exemple et de façon non exhaustive :
o une présence de la fonction psychologique obligatoire, depuis peu, par exemple dans
les unités de soins palliatifs
o dans le cadre de programmes de réadaptation à travers des conventions particulières
avec, par exemple, l’INAMI, on les trouve en cardiologie ou en cancérologie
o dans certains hôpitaux et dans certains services particuliers, suite à des initiatives
personnelles des autorités de ces institutions, existent deçi-delà, la présence, sur fonds
propres, de personnel prenant en charge les dimensions psychologiques des patients.
Par exemple, dans la psychiatrie de liaison, dans certains services de garde générale,
service de gynécologie, de pédiatrie néo-natale, etc.
o enfin, dans d’autres hôpitaux généraux, hôpitaux ou services généraux, par
conventions interinstitutionnelles ou interservices, soit de service psychiatrique
d’hôpital général, lorsqu’il existe à l’intérieur de l’hôpital, soit de centres ambulatoires
de santé mentale ou encore d’hôpitaux psychiatriques vers l’hôpital, etc.
Il est à remarquer que dans tous ces cas où existe un début de préoccupation de prise en
charge psychologique des patients, l’activité repose sur des initiatives personnelles, donc, sur
quelques personnalités et souvent ces initiatives disparaissent au moment où ces mêmes
personnalités ont des activités dans d’autres secteurs ou quittent le service.
Il est a rappeler qu’en ce qui concerne la psychiatrie dite « de liaison », c’est-à-dire,
l’intervention d’un médecin psychiatre pour avis et début de prise en charge psychiatrique
dans un service hospitalier autre qu’un service de psychiatrie, il existe une nomenclature
depuis plusieurs années. Toutefois, comme elle est réservée aux médecins psychiatres elle ne
permet pas de couvrir l’intervention d’une équipe multidisciplinaire avec psychiatres,
psychologues, travailleurs sociaux spécialisées, etc. chaque fois que nécessaire. Il est aussi à
remarquer qu’il existe en Belgique deux rapports récents du Groupe permanent
« Psychiatrie » du Conseil National des Etablissements Hospitaliers, l’un concernant
l’organisation de la psychiatrie de liaison ; l’autre concernant la fonction psychologique à
l’hôpital général et psychiatrique qui ont proposé déjà en (mettre les dates exactes lorsque ces
rapports ont été entérinés par le CNEH) qui ont précisé des pistes intéressantes de
l’organisation structurelle de la prise en compte des dimensions psychologiques et
psychosociales intégrées à côté de l dimension biomédicale des patients hospitalisés. Il existe
aussi une littérature internationale à ce sujet, entre autres, les recommandations faites par le
« Royal College of Physicians » et le « Royal College of Psychiatrists » intitulé « The
psychological care of medical patient on practical ??? ». A sa 2ème édition en 2003 et des
rapports en Belgique, tels ceux de De Bie et Coll et de Allemeesch et Coll 2002/2003.
Récemment, l’OMS – Santé Mentale Europe, a promulgué un plan d’action signé par
l’ensemble des ministres de la santé publique de 52 pays d’Europe en faveur de la promotion
plus effective des aspects de santé mentale pour l’ensemble de la population, y compris
lorsque celle-ci fait l’objet d’un traitement médical. De nombreux paragraphes de la
déclaration d’Helsinki 2005 (annexe le plan) insistent sur le fait qu’il y a lieu, entre autres, de
favoriser largement l’accès aux soins de santé mentale pour, bien évidemment, l’ensemble de
la population et, en particulier, pour les personnes présentant des pathologies médicales dans
lesquelles les aspects psychologiques et psychosociaux jouent un rôle important de co-
morbidité (« pas de santé sans santé mentale », etc.). Il y a lieu, enfin, de faire remarquer que
le nombre de pathologies à évolution chronique est en augmentation croissante les dernières
années (à documenter) et que pour celles-ci, à côté du besoin indispensable d’identifier et de
traiter adéquatement les moments aigus de la pathologie, il y a lieu, pour être efficaces, de