Chapitre 3 : L’ECHANGE DE PRODUITS SIMILAIRES
- Les modèles étudiés précédemment s’intéressent à des biens différents ie utilisant des facteurs de
production différents
o Des pays différents se retrouvent à échanger des biens différents
- Or dans les statistiques, une part importante du CI se fait entre pays similaires
o Ex : La France et l’Allemagne s’échangent des voitures
- = commerce intra branche
- Semble opposé aux théories traditionnelles sur le CI
o Des nouvelles théories ont chercher a expliquer ce phénomènes : 60’s/80’s.
o On cherche à mesurer le commerce l’intra branche
- Indice de Grubel & Lloyd : Valeur absolue de la balance com :
Export° - Import° de tte les branches.
Xi Mi
I GL = 1 - 
Xi + Mi
o Eco avec que de l’intra branche
On a une balance proche de 0 dans chaque secteur ( export. seront = aux import.)
Indice proche de 1
o Eco avec que de l’inter branche :
Secteur exportateur : balance commerciale positive (pas d’importations)
Secteur importateur : balance négative
Indice proche de 0
o Permet de mesurer la part d’intra branche dans les économies
De 70 à 97 : France, Allemagne, Portugal, Espagne :
- Tendance à la hausse du commerce intra branche
- France et All = déjà élevé à la base
- Espagne a rattrapé leur niveau d’intra branche
- Portugal l’a augmenté
- Esp & Port : parallèlement : croissance, hausse des revenus = lié ?
Intra branche semble concerner les pays à revenus élevés
- La part de l’inter branche = sensible à a protection commerciale et aux différences de coûts (de
transports…)
o Un droit de douane fait vite baisser l’intra branche
I. L’échange de produits similaires dû aux caractéristiques différentes de
l’offre et de la demande dans les pays partenaires à l’échange :
A. Les caractéristiques de la demande :
- Théorie de SB Linder (1961) : explique pourquoi les pays aux revenus par tête proches (ie
conditions de production proches) s’échangent des biens de la même branche.
- Au cœur de cette théorie= caractéristiques de la demande et façon dont le entreprises s’y adaptent
- Hypothèses : capacité de productions identiques dans les deux pays
- Relation entre le type de biens demandés et le revenu par tête dans un pays
o Evolutions de la demande représentative d’un pays en fonction de son revenu par habitant.
- Caractéristiques de la demande représentative dans un pays :
o Goût pour la variété : au sein d’une même branche, goûts pour des biens différenciés
o Dépend du revenu par tête (au niveau de la qualité pas de la quantité)
Dans la même branche : existence de produits de qualité différentes (ex : voitures)
Plus le revenu est élevé, plus la demande se tourne vers des biens sophistiqués
o =Rejet de deux hypothèses de HOS :
Biens étaient homogènes au sein d’une même branche
Les préférences n’évoluaient pas selon le revenu
- Les entreprises d’un pays cherchent avant tout à satisfaire le marché intérieur : les produits
proposés correspondent d’abord à la demande domestique
o Impacte sur les exportations : elles tentent d’exporter leur marchandises quand elles
produisent plus que ce qui est nécessaire au marché intérieur.
- Deux pays avec des revenus par tête proches :
o On consomme le même type de bien : même type de demande
o Les entreprises proposent des biens proches
o Le commerce entre ces deux pays = intra branche facile puisque même type de demande et
de biens
o Consommation : goût pour la diversité : on distingue une Peugeot d’une Volkswagen
o = échange de biens diversifié mais de la même branche.
- Pays dont les revenus par tête divergent :
o Les caractéristiques des biens demandés dans un pays ne correspondent pas à ceux produit
dans l’autre pays
- Apport :
o explique le volume de l’intra branche
o met en valeur la différenciation des produits
cette différenciation apparaît comme une condition importante du commerce
intra branche
- Limite :
o N’explique pas la répartition entre intra branche et inter branche
B. Caractéristiques de l’offre :
- Théorie de Grubel et Lloyd (1975) : utilisent leur indice et veulent expliquer les taux d’intra
branche élevés.
o Dans une certaine mesure ils s’expliquent par des problèmes de nomenclature et par les
théories traditionnelles
o Mais il reste une part du commerce intra branche non expliquée par ces théories
- 3 types de biens relèvent de l’intra branche :
o biens fonctionnels homogènes :
= non différenciés
Raisons de l’importation et de l’exportation de ces biens :
Localisation :
- ex : production localisée dans une région précise
- consommateurs alsaciens ont intérêt à consommer des biens produits
en Allemagne plutôt qu’à Marseille
- intervention du coût de transport
Période de production :
- Dépend des saisons ex : fraises : la France peut en exporter en été
mais elle importe en hiver
- Dépend d’un avantage absolu qui évolue selon les saisons.
o Produits technologiques et/ou décomposables :
A l’apparition d’un nouveau produit sur le marché, il ne se diffuse pas
instantanément : on continu de s’échanger l’ancien bien et le nouveau (qui est
appelé à remplacer l’ancien) : ex : traitement txt/machine à écrire (80’s)
o Pendant une période intermédiaire : on exporte des machines et on importe
des traitements de txt : dans la nomenclature = « matériel bureautique » donc
= intra branche
Certains produits technologiques produits en plusieurs étapes : ex : ordi =
Importations de puces et exportation d’ordi assemblés = « produits électroniques » :
intra branche
o Produits fonctionnellement différenciés :
Même branche mais utilisation différente aux yeux des consommateurs
Ex : textile naturel / synthétique = « textile » mais leur production relève de
technologies différentes, de branches différentes : les théories tradi peuvent
l’expliquer
Mais pour les produits différencié (ex : marques) : même technologie pour les
produire mais aux yeux du consommateur, des Camel = différents des Fortuna
= produits substituables mais différenciés : pas homogènes : pas CPP : faut
s’intéresser au fonctionnement du marché.
II. L’échange dû aux économies d’échelles :
- Jusqu’à présent on a vu des modèles avec des rendements d’échelles constants = pertinent dans la
plupart des secteurs de production
- Mais quand il y a économies d’échelle = forte incitation à l’échange car les coûts de production
baissent quand la production augmente : CI permet d’augmenter les déboucher et de produire
plus.
- Eco d’échelle : coût moyen = fonction décroissante de la quantité produite.
- 2 types d’économies d’échelles :
o économies d’échelle internes :
Le coût moyen d’un bien produit par une entreprise baisse quand la quantité
produite par cette entreprise augmente.
Ex : secteurs à coûts fixes importants : intérêt à répartire ces coût sur une grosse
production.
o Economies d’échelle externes (externalités) :
- Le coût moyen de production d’un bien baisse quand la production de la
branche qui produit le bien augmente.
- L’ensemble des entreprises de cette branche en profitent
- Raisons : synergies à l’échelle du secteur, regroupement géo d’un secteur type
Silicon Valley
- On part de théories sur la concurrence imparfaite et on les adapte au CI : bcp de théories très
différentes : hypothèses variées…
A. Economies d’échelle externes :
- Phénomène d’inertie des spécialisations :
o Existence d’économies d’échelles dans un secteur : les coûts moyens de ce secteur =
fonction décroissante de la quantité produite par ce secteur
o Un pays ayant développé un secteur de production avant les autres bénéficie d’un
avantage : il est plus compétitif ie il produit son bien mois cher que son concurrent
= avantage au premier venu : conditions = éco d’échelles au niveau du secteur mais
limitée à la frontière des pays.
o = argument apparu dès 1920’s : Franck Graham
o Quand on est en présence d’économies d’échelles externe on peut rester en CPP :
Une firme n’a aucune incitation pour augmenter sa production car les économies
d’échelles = exploitable au niveau du secteur, pas de l’entreprise : on a pas tendance
à concentrer les entreprises…
C’est le nombre d’entreprises présentes dans le secteur qui permet la hausse de
production
o A LT, en CPP : profits = 0 : le prix = coût moyen (P=CM)
permet de représenter la fonction d’offre
Eco d’échelle externe : quantité produite augmente : CM baisse
Donc le prix baisse quand la production augmente dans le secteur
= courbe d’offre du secteur (pas de l’entreprise) = décroissante
P = CM
q
- La courbe d’offre va dans le même sens que la courbe de demande
- On suppose deux pays : nation / partenaire
- Pas de différences de technologie : même fonction de production
- La différence = nation = relativement abondante en travail
- Coût de production (CM) sera toujours inférieur au partenaire à technologie identique : la
courbe d’offre de la nation sera en dessous
CM = P Demande mondiale
Dn
E1
CM* partenaire
E2
CM nation
q
- Supposons que le partenaire = arrivé avant nation : au départ, le partenaire = seul producteur
mondial du bien en question
o Equilibre mondiale de départ = E1 : intersection D avec O partenaire.
- Dans le cas contraire : on a E2 : quantité plus grande et prix moins élevé ie coût de production
moins élevé
o = hausse du bien être pour tous : plus, moins cher
- Quand partenaire = 1er : la nation va tenter de le supplanter mais = difficile : devrait produire plus
moins cher pour arriver à E2.
o Or chaque secteur = organisé avec une multitude d’entreprises (CPP), les éco d’échelle se
font au niveau du secteur.
- Pour sortir de cette situation sous-optimale : Protection commerciale :
o Le gouvernement national ferme les frontières : protège son industrie en interdisant les
importations
o Les consommateur de ce pays se tourne intégralement vers les producteurs nationaux : si
cette demande est assez grande : permet des économies d’échelles
o Graph : demande nationale : Dn : Les coûts de production son devenus inférieurs au coûts
de production du partenaire
o Alors on ouvre : pays national = plus compétitif : c’est lui qui satisfait l’intégralité de la
demande mondiale
o = version moderne de la théorie de l’industrie naissante (List)
- Cette théorie = applicable dans des situations particulières : conditions :
o Les économies d’échelles doivent être externes et substantielle : problème de coordination
des entreprises
o Les économies d’échelles doivent être suffisantes
o La demande nationale doit être suffisante pour permettre d’exploiter les économies
d’échelles
- = protectionnisme temporaire
- CT : coût : on impose aux conso des prix plus élevé
- LT : on espère des bénéfice qui compenserait les coût de CT
B. Les économies d’échelle internes :
- CM baisse quand la production augmente : chaque entreprise les exploite : pas de problème de
coordination
- Concurrence imparfaite :
o Chaque entreprise est incitée à produire plus pour exploiter des économies d’éx*chelle
o = incitation à augmenter les parts de marchés
o tendance à la concentration
- Existence de coûts fixes importants : concentration
- Biens peuvent être différenciés
- Aspect favorable du CI :
o Baisse des coûts
o Plus grande gamme de produits
Modèle de concurrence monopolistique
- 1930’s : Chamberlain
- 79 : Krugman l’applique au CI
- Hypothèses :
- Biens différenciés :
o chaque producteur produit une seule variété du bien (ex : cravate rouge)
o Toutes les firmes = identiques : chaque producteur a un monopole dans le bien qu’il produit
- Libre-entrée sur le marché
o = tant qu’il existe des profits : nouveaux entrant : grand nb de producteurs donc grand
nombre de variété
o LT : profits = 0
- Variété des goûts des consommateurs :
o Chacun a une variété optimale mais pour un prix donné chacun choisi la variété la plus
proche de sa variété optimale
o = imparfaitement substituables
- Taille du marché = donnée
- Hypothèses tenant compte des éco d’échelle : prix fixes élevés
- Hypothèse tenant compte du CI : 2 pays identiques
1. Equilibre en autarcie d’un marché en concurrence monopolistique en
présence d’économies d’échelles : 3 étapes :
a. Relation nombre de variété / prix :
1 / 8 100%