Dyslexie developpementale : c’est un déficit durable du langage écrit qui ne peut
s’expliquer par une cause évidente (définition retenue par l’ANAES : agence nationale
d’accréditation et d’évaluation en santé).
- Chez un enfant normalement intelligent
- Sans anomalie sensorielle.
- Sans trouble de la personnalité
- Normalement scolarisé
- Vivant dans un milieu normalement stimulant.
La lecture de s’automatise pas (d’où la lenteur).
Les troubles de l’attention et de la mémoire (immédiate et de travail) sont toujours présents.
Il est convenu de retenir un retard en lecture d’au moins 18 mois en fonction de l’âge du sujet.
(épreuve étalonnée, lecture à voix haute, vitesse de lecture)
Plusieurs type de dyslexie : phonologique (les plus fréquentes), lexicale, mixte.
Prévalence 8 à 10 % dont 5 % sont en graves difficultés dont 1 % ont un handicap sévère
(illettré)
(M Roux du centre « les lavandes »).
On considère qu’il y a 1 enfant dyslexique en difficulté par classe.
Prépondérance du sexe masculin.
Caractère génétique du ou des troubles.
Coexistence fréquente de dyslexie avec d’autres syndromes tel que:
Dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie.
Dysorthographie: trouble durable de la production écrite sur le plan de l’orthographe. Ce
trouble accompagne toujours les difficultés de lecture. C'est souvent ce qu'il reste lorsque la
dyslexie est moyenne et qu'elle a été bien rééduquée.
Dyscalculie: troubles spécifiques affectant les activités logico-mathématiques (raisonnement
logique, construction et utilisation du nombre)
Dysgraphie: trouble de la réalisation du geste graphique affectant la forme de l’écriture.
Attention: tout enfant dysgraphique n’est pas dyspraxique.
Dysphasie développementale: trouble structurel (durable et sévère) du langage oral. Le
diagnostic se fait après 6 ans.
- chez un enfant qui a des capacités non verbales normales.
- sans anomalie sensorielle
- sans trouble de la personnalité
- normalement scolarisé
- vivant dans un milieu normalement stimulant
Prévalence : 0,5 à 1% de la population scolaire.
5% des enfants ont un trouble du langage à trois ans; dans un tiers des cas ce trouble est sévère.
On retrouve un trouble durable après 7 ans dans la moitié des enfants qui ont un trouble sévère à
trois ans.
Risque évolutif :
- difficulté majeure pour acquérir une maîtrise de l’écrit (risque d’être illettré)
- Pronostic d’oralisation réservé
- Grosse difficulté dans le domaine mathématique
- Difficultés sociales et comportementales.