Les troubles développementaux

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LES TROUBLES
DÉVELOPPEMENTAUX
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1. Les dysphasies de développement
2. Les dyslexies
3. Troubles Déficitaire de l’Attention avec
Hyperactivité
4. Les dyspraxies
5. L’enfant précoce
6. L’autisme infantile
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Trouble du langage oral :
La dysphasie de développement
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1) Définition
« Perturbation durable et significative de la
structuration du langage parlé chez un
enfant normalement intelligent, qui entend
bien, qui a envie de communiquer et qui n’a
pas d’autres pathologies neurologiques
gênant la communication orale »
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Perturbations
De la quasi-absence de langage à des troubles
associant :
› Trouble dans la capacité de répétition
› Perturbations phonologiques importantes
› Réduction du stock lexical
› Mauvaise maîtrise des règles grammaticales
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2) Diagnostic
› Mettre en avant un décalage dans les
acquisitions langagières par rapport aux
normes
› Éliminer un certain nombre de pathologies
(surdité, trouble envahissant du
développement, déficience mentale)
› Diagnostic différentiel entre un simple
retard et une dysphasie
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Entre 18 mois et 3 ans
› absence complète de langage (18 m)
› absence d’association de mots (24 m)
› inintelligibilité de la production langagière (24
m)
› absence de construction syntaxique (36 m)
› non utilisation du pronom personnel « je » (36
m)
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Entre 3 et 4 ans
› Réalisation d’un certains nombre
d’évaluations utilisant des batteries
standardisées (cf. TD1) permettant
d’approcher le diagnostic mais pas de
l’affirmer
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Entre 4 et 8 ans
› Absence total de langage
› Déformations des phonèmes, fluence
diminuée
› Compréhension normale et expression
pauvre, déformée
› Vocabulaire correct et développement
syntaxique insuffisant
› Difficulté à retrouver les mots
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Diagnostic différentiel
› Dysphasie :
Troubles de la communication (mots isolées),
hypospontanéité verbale, erreurs de
phonologie (complexification), trouble de
l’évocation lexicale, dysyntaxie ou
agrammatisme, manque d’informativité du
discours.
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Diagnostic différentiel
› Retard de langage :
Prédominance des troubles expressifs,
phonologie simplifiée, syntaxe en style
télégraphique, compréhension en rapport
avec le niveau intellectuel non verbal.
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Trouble du langage écrit :
La dyslexie-dysorthographie
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2) Définition
› Trouble spécifique durable de l’acquisition
puis de l’utilisation du langage écrit.
› Décalage significatif d’au moins 18 mois
entre l’âge réel de l’enfant et celui obtenu
aux tests
› Désorganisation du processus d’acquisition
du langage écrit
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Diagnostic différentiel
Il faut exclure :
› Déficit intellectuel
› Déficit sensoriel
› Défaut de scolarisation
› Trouble psychologique ou psychiatrique
› Lésion cérébrale acquise
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3) Diagnostic
› Dans le déchiffrage (c'est-à-dire décodage) :
- confusions auditives ou phonétiques - confusions visuelles
(a/an ; s/ch ; u/ou) ( p/q ; d/b )
- inversions - omissions
(or/ro ; cri/cir) (bar/ba ; arbre/arbe)
- adjonctions - substitutions
(paquet/parquet ; odeur/ordeur) (chauffeur/faucheur )
- contaminations
(dorure/rorure ; palier/papier )
- et lecture du texte lente, hésitante, saccadée (débit syllabique),
difficulté à saisir le découpage des mots en syllabes ; ignorance de
la ponctuation.
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3) Diagnostic
› Dans la compréhension :
Le dyslexique ne retire pas de sens, ou
seulement partiellement, de ce qu’il a
déchiffré ; le message du texte lui échappe
totalement ou partiellement. Il n’aime pas
lire, et rejette souvent les matières ou
activités qui font appel à l’écrit.
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Trouble moteur : La dyspraxie
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1) Définition
Pathologie de la conception, de la
programmation ou de la réalisation des
gestes appris (ex : conduite automobile).
Incapacité à assimiler des routines, il va
progresser par rapport à lui-même mais va
aggraver son retard par rapport aux autres
.
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2) Diagnostic

Maternelle : retard graphique, grande
maladresse gestuelle, très à l’aise dans les
activités verbales

CP/CE1 : dysgraphie de plus en plus
flagrante, l’enfant n’est pas aidé par le
modèle, désintérêt pour les jeux de
construction, legos, puzzles…
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3) Classification

Dyspraxie pure et isolée

Dyspraxie visuo-spatiale qui associe une
dyspraxie, un trouble visuel et un trouble de
la structuration spatiale
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L’enfant précoce
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1) Définition
L’enfant précoce est caractérisé par la grande
précocité de son développement intellectuel
(QI supérieur ou égal à 130)
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2) Diagnostic
1) Particularité du développement
2) Troubles du comportement
3) Troubles de la régulation émotionnelle
4) Spécificité de traitement de
l’information
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Particularité du développement





Surinvestissement du contact avec la mère
Acquisition du langage oral très rapide
Intérêt prématuré pour l’environnement
Accès à la lecture accéléré
Attirance pour des camarades plus âgés
Hypersensibilité
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Trouble du comportement
Troubles du sommeil (anxiété de séparation,
difficultés à renoncer au plaisir de jouer…)
 Opposition (crises de colère,
argumentation…)
 Instabilité psychomotrice (variabilité du
comportement en fonction des moments ou
des enseignants…)

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Troubles de la régulation
émotionnelle

Anxiété (questionnements existentiels, TOC)

Trouble de l’humeur (dépression infantile)
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Traitement de l’information
Privilégie une vision globale à une démarche
séquentielle
 Traite l’information de façon analogique et
intuitive
 Manque de méthode, difficultés face à
l’effort
 Préférence pour ce qui est compliqué

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Autisme infantile
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Trouble envahissant du développement
caractérisé par une altération des capacités
de communication, une altération des
interactions sociales, un aspect restreint
répétitif et stéréotypé des comportements,
des intérêts, des activités.
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Diagnostic



Trouble du contact : altération dans les interactions
sociales, ne cherche pas à entrer en contact…
Trouble de la communication et du langage : retard
de langage puis répétition en écho…
Réactions bizarres : réactions d’angoisse,
d’agressivité ou de colère à l’occasion de
changements ou de surprises
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Diagnostic
Modulation sensorielle et motricité : hypo
ou hyper réactivité aux stimuli sensoriels,
indifférence au monde sonore
 Fonctions intellectuelles : performances
visuo-spatiales et de mémorisation
meilleures que capacités de raisonnement et
de traitement de l’information

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Signes précoces
De 0 à 18 mois : ne pleure pas, ne réclame
pas, décroche le regard…
 De 6 à 12 mois : absence de langage tonique,
de bras tendus, de mimiques…
 De 12 à 24 mois : absence des précurseurs
du langage, stéréotypies, maniérisme gestuel

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Diagnostic différentiel

Une surdité : Absence de langage, absence
de réaction aux voix

Une dysphasie grave : perturbation du
langage mais compétences relationnelles
préservées

Une carence affective, une dépression du
nourrisson
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