Doc 6-a. Evolution annuelle de la balance commerciale de a France depuis 1971,
b. Un bon déficit vaut mieux qu’un mauvais excédent.
Selon le ministère des finances, en 2015, le solde était de -43 milliards d’euros environ, le flux
d’exportations est d’environ 455, donc représente environ 1/4 du PIB, et le flux d’importations est
d’environ un peu plus de 500 milliards d’euros. Depuis les années 1970, les flux ont fortement
augmentés mais le solde commercial est généralement déficitaire sauf sur une période qui va de
1993 à 2000. Un déséquilibre commercial sur le PIB pourrait entrainer une sortie d’argent pour
l’importation et qui n’est pas réexpédié car l’étranger nous achète moins que ce qu’on leur achète,
donc il y a une perte d’argent. Lorsque le commerce extérieur est en déficit, les exportations ne suf-
fisent pas à financer les importations, l’économie à donc un besoin de financement, le moyen est de
s’endetter envers le reste du monde. Paradoxalement, une accélération de la croissance, les entre-
prises nationales ne sont pas forcément en mesure de répondre immédiatement à la demande. Il faut
qu’elles embauchent et qu’elles augmentent leur capacité de production, pour ce faire il faut
qu’elles réalisent des investissements. Dans cet intervalle de temps, les consommateurs vont se pro-
curer les biens/services à l’étranger donc ça peut se traduire par une augmentation de l’importation
et augmentation des prix. Il y a une dépendance au pétrole acheté à l’étranger. Dans le cas français,
Il y a un problème d’offre, elle n’est pas suffisamment compétitive, et pas assez adaptée à la
demande mondiale. Problème de positionnement des produits et un problème de prix.
Doc 7- Les déficits des uns sont les excédents des autres.
Pour les entreprises, la stratégie mise en oeuvre est la stratégie de remontée de filières, on com-
mence par utiliser une main d’œuvre très peu qualifiée, et ces entreprises vont monter en gamme
petit à petit avec des produits de plus en plus sophistiqués, qui demande des travailleurs plus quali-
fiés et plus de capital. [en Chine] ils ont longtemps sous-évalué leur monnaie ce qui leur permettait
d’avoir un avantage à l’exportation et freiner les importations. Cela a permis d’augmenter le niveau
de vie, de faire reculer la pauvreté, et de donner naissance à une vaste classe moyenne. Certaines
entreprises quittent la Chine qui est devenue beaucoup moins intéressante, et vont au Cambodge, …
Les américains ont le taux d’épargne le plus bas du monde, (4%) et demandent dont des crédits
quand ils ont plus d’argent. Les américains n’épargnent pas assez, parce que leurs salaires sont trop
faibles. Si on veut rééquilibrer le commerce extérieur il faudrait que les américains épargnent
d’avantage et qu’ils arrêtent de consommer des produits importés ou pour que les chinois consom-
ment d’avantage et exporte moins. Ils vont trouver des débouchés dans des pays en situation de dé-
ficit du commerce extérieur. Si nous avons un déficit du commerce extérieur, quelque part, comme
l’Allemagne premier partenaire de la France qui est en excédent. Cela montre aussi que tous les
pays sont interdépendants. Si en France on connait une crise grave, pour les autres pays il y aura
une baisse de leur exportation, donc une baisse de leur PIB, car il consommera moins et donc im-
portera moins. Les chinois ont besoins d’exporter vers les USA, car c’est une source de revenus
importante. Et les USA sont contents car ils peuvent consommer des produits pas cher venu de
Chine, et en même temps la Chine leur prête de l’argent. Les énormes excédents de l’Allemagne ont
été réalisé avec en particulier tous les pays du Club Med (tous les pays autour de la Méditerranée,
soit Espagne, Portugal, Italie,… ). Ils ont financé une consommation à crédit qui leur permettait
d’acheter une consommation à crédit, en important des produits qui venait en parti d’Allemagne.
Ces déficit dans les pays du Club Med se sont traduits par des excédents en Allemagne notamment.
Synthèse:
L’économie peut être schématisée comme un circuit où les revenus (les ressources) tirés par les
agents économiques de leur participation aux activités productives, sont forcément employés (à la consom-
mation, l’épargne, l’investissement…), et donc réinjectés dans l’économie, créant de nouveaux flux de biens
et services et d’emplois.