I) But du TP : - Réaliser le montage - Comparer les résultas et faire la différence avec la machine a courant continue en série. - Variation du courant a excitation le courant d’induit et faire des rapport avec la variation de la vitesse W. II) Partie Théorique : 1- Une machine à courant continu est une machine électrique : convertisseur électromécanique permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation électrique parcourue par un courant continu et un dispositif mécanique. En fonctionnement moteur l'énergie électrique est transformée en énergie mécanique. En fonctionnement générateur l'énergie mécanique est transformée en énergie électrique. La machine se comporte comme un frein. La génératrice à courant continu est aussi appelée dynamo Inventeur officiel : Zénobe Gramme. C'était au départ un simple générateur de courant continu (pour applications galvanoplatiques, par exemple, les accumulateurs étant onéreux). Un ouvrier des usines Gramme ayant par erreur branché un dispositif à l'envers, on découvrit ainsi par hasard son utilisation possible comme moteur. Une machine électrique à courant continu est constituée :p D'un stator qui est le siège d'un champ magnétique fixe Bs créé soit par des enroulements statoriques soit par des aimants permanents. Ce stator est aussi appelé inducteur en référence au fonctionnement en génératrice de cette machine. D'un rotor bobiné relié à un collecteur rotatif inversant la polarité dans chaque enroulement statorique au moins une fois par tour et qui permettent de créer un champ magnétique rotorique en quadrature avec le champ statorique. Les enroulements rotoriques sont aussi appelés enroulement d'induits en référence au fonctionnement en génératrice de cette machine. Le schéma de ce type de machine est donc le suivant : Le courant I, injecté via les balais au collecteur, traverse un conducteur rotorique (=une spire rotorique) et change de sens (="commutation") au droit des balais. Afin d'éviter une surtension, on dispose les balais sur la « ligne neutre » (=zone où la densité de flux est nulle). Cette ligne peut néanmoins se déplacer selon que la machine travaille à forte ou à faible charge. Une surtension risque alors d'apparaître dans la spire qui commute et provoquer la destruction progressive du collecteur. Pour pallier cela, c-à-d compenser la réaction d'induit, on utilise des pôles de commutation. Le champ statorique (Bs sur le schéma) agit sur les conducteurs rotoriques traversés par l'intensité I : la force de Laplace (FL sur le schéma) qui résulte de cette interaction est identique en module pour deux conducteurs rotoriques diamétralement opposés mais comme ces courants sont en sens inverse grâce au système balais- collecteur, les forces sont aussi de sens opposés. La force ainsi crée est proportionnelle à I et à Bs. Le couple moteur T est donc lui aussi proportionnel à ces deux grandeurs. La tige conductrice traversée au rotor par le courant I se déplace soumis au champ startorique Bs. Elle est donc le siège d'une force contre-électromotrice (FCEM) induite (loi de Faraday-Lenz) proportionnelle à Bs et à sa vitesse de déplacement donc à la fréquence de rotation. L'ensemble de ces forces contre-électromotrices à pour conséquence l'apparition d'une force contre-électromotrice globale E aux bornes de l'enroulement rotorique qui est proportionnelle à Bs et à la vitesse de rotation du moteur. Pour permettre au courant I de continuer à circuler, il faudra que l'alimentation électrique du moteur délivre une tension supérieure à la force contre-électromotrice E induite au rotor. D'autre part on a deux équations électromécaniques : - La force contre électromotrice : E = Cte . Bs. Ω (Ω = fréquence de rotation en rad/s). - Le couple électromécanique (moteur ou résistant) : T = Cte . Bs. Ii On peut montrer que les constantes sont les mêmes pour les deux lignes, ce qui implique : E. Ii = T. Ω ou « Puissance électrique utile » = « Puissance mécanique » Imaginons une machine électrique alimentée par une source de tension U. Lorsque le moteur tourne à vide (il ne fait pas d'effort) il n'y a pas besoin de fournir de couple, Ii est très faible et U ≈ E. La vitesse de rotation est proportionnelle à U. fonctionnement en moteur Lorsque l'on veut la faire travailler, cela la freine donc E diminue. Comme U reste constante, le produit Ri.Ii augmente donc Ii augmente, donc le couple T augmente lui aussi et lutte contre la diminution de vitesse : c'est un couple moteur Plus on le freine, plus le courant augmente pour lutter contre la diminution de vitesse. C'est pourquoi les moteurs à courant continu peuvent « griller » lorsque le rotor est bloqué. fonctionnement en génératrice Si une source d'énergie mécanique essaie d'augmenter, la vitesse de machine Ω augmente donc E augmente. Comme U reste constante, le produit Ri.Ii devient négatif et augmente en valeur absolue, donc Ii augmente, donc le couple T augmente lui aussi et lutte contre l'augmentation de vitesse : c'est un couple résistant Le signe du courant ayant changé, le signe de la puissance consommée change lui aussi. La machine consomme une puissance négative, donc elle fourni de la puissance au circuit. Elle est devenue génératrice Machine à excitation constante C'est le cas le plus fréquent : Bs est constant car il est créé par des aimants permanents ou bien encore parce que Ue donc Ie sont constants. Si l'on pose : Cte . Bs = K, les équations du paragraphe précédent deviennent : o o o U = E + Ri.Ii E =K . Ω T = K . Ii Moteur série L'excitation série étant aujourd'hui réservé à des moteurs, il n'est pas habituel d'utiliser le terme de machine à excitation série'. Ce type de moteur est caractérisé par le fait que le stator est monté en série électrique avec le rotor. Donc le même courant traverse le rotor et le stator : Ii = Ie = I et la tension d'alimentation U = Ui + Ue Bs = ke . I Les équations de la machine deviennent : o o o U = E + Ri.I + Re . I = E + (Ri + Re) . I E = k . ke . I . Ω = K . I . Ω T = k . I . ke . I = K . I2 Les équations ci-dessus permettent de montrer que les moteurs à excitation série peuvent développer un très fort couple à basse vitesse, c'est pourquoi ils ont été utilisés pour réaliser des moteurs de traction de locomotives jusque dans les années 1975. Aujourd'hui, les principales applications sont : o les démarreurs d'automobiles. o les moteurs universels (perceuses, ...) : le couple T = K. I2 reste de même sens quel que soit le signe de I. La seule condition pratique pour qu'un moteur série soit un moteur universel est que son stator doit être feuilleté. (Remarque : une perceuse fonctionne très bien en continu : essayez de la brancher sur votre batterie d'automobile, ce n'est que du 12 V et elle tourne ...) Excitation Shunt : Dans le moteur shunt le stator est monté en parallèle avec le rotor. Il n'y a plus beaucoup d'application à ce montage. Donc la tension aux bornes du rotor est la même que celle aux bornes du stator : Ui = Ue = U o Bs = ke . Ie K . U Les équations de la machine deviennent : o o o U = E + Ri.Ii E = K. U. Ω T = K. U. Ii Excitation composée ou Compound Dans le moteur compound une partie du stator est monté en série électrique avec le rotor et une autre est de type parallèle ou shunt. Ce moteur réunit un stator serie et un shunt, les avantages des deux types de moteur : fort couple à basse vitesse mais qui ne s'emballe pas à vide (emballement = vitesse excessive). Avantages et inconvénients : Le principal problème de ces machines vient de la liaison entre les balais, ou charbons et le collecteur rotatif. Plus la vitesse de rotation est élevée, plus les balais doivent appuyer fort pour rester en contact et plus le frottement est important. Aux vitesses élevées les charbons doivent être remplacés très régulièrement. Le contact électrique imparfait cause des arcs électriques, usant rapidement le commutateur et générant des parasites dans le circuit d'alimentation. Pour des fonctionnements en moteur de petite puissance ce problème peut être résolu grâce à la technologie du moteur à courant continu sans balai communément appelé moteur brushless : un dispositif d'électronique de puissance remplace l'ensemble balai - collecteur: La position du rotor est détectée par des capteurs à effet Hall et le courant est commuté par des transistors à effet de champ. III) Partie Expérimentale : Manipulation n : 1 Dans cette manipulation on ajuste le courant du startor I0 =const= 0.5 A et on va variée le courant d’induit Iex et notés la variation de la vitesse W (tr.min-1) de notre machine les résultas sont présenté dans le tableau suivant : I ex (A) 0.06 0.07 0.08 0.09 0.10 0.11 W (tr.min-1) 1100 970 930 910 870 820 Le graphe W en fonction de Iex est représenté dans la feuille millimétrée n : 1 Si on remarque le graphe on vois que la vitesse diminue avec l’augmentation de Iex et tous ça grâce qu’il n’ya pas d’influence entre le startor et le rotor I0 = const = 0.5 donc il va avoir une diminution de la vitesse Manipulation n : 2 Pour cette manipe on va inversé les donnée le courant constant est le Iex =const= 0.04 A et on va variée le courant d’induit I0 et on note la vitesse de notre machine les résultas sont présenté dans le tableau suivant : I0 (A) W(tr/min) 0.45 0.47 0.50 0.52 0.56 0.60 0.65 270 390 550 670 1510 2700 3010 Le graphe W en fonction de I0 est représenté dans la 2eme feuille millimétrée Si on observe notre graphe on remarque que la vitesse augmente après l’augmentation du courant du startor puisque il ya une influence entre le startor et le rotor le courant de notre startor donne un flux et avec le courant du rotor ce dernier crée un couple de plu en plus élevée donc il ya une augmentation de la vitesse W. Manipulation n : 3 Dans cette manipe on va tous changé la vitesse dans ce cas est constante pendant toute la manipe W=const=1350 (tr/min) , on augmente Iex et on ajuste I0 pour obtenir notre vitesse constante. Et on note le rapport entre Iex et I0 les résultas sont représenter dans le tableau suivant : Iex (A) 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.10 0.11 I0 (A) 0.56 0.48 0.45 0.42 0.40 0.38 0.37 0.36 Le graphe I0 en fonction de Iex est représenté dans la feuille millimétrée Si on remarque notre graphe on remarque que malgré l’augmentation de Iex le courant du rotor I0 diminue, on peut expliquer ce phénomène a cause de la vitesse qui est constante 1350 tr/min Donc si on augmente Iex il faut diminuer I0 pour que la vitesse reste constante. IV) Conclusion : Dans ce TP on a fait les rapports par les graphes dessinée entre : - le courant du startor est la vitesse avec le courant du rotor constant. - Le courant du rotor est la vitesse avec le courant du startor constant. - Le courant du startor avec le courant du rotor avec la vitesse qui est constante.