Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]

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Les Églises Chrétiennes de Dieu
[017]
Le Développement du Modèle
Néoplatonicien [017]
(Édition 3.2 19940415-19991027)
Cette étude retrace l'évolution du système néoplatonicien trinitaire provenant de la
philosophie grecque dans la synthèse post-chrétienne. Elle montre l'origine du système
Cappadocien utilisant autant la philosophie antique que la théologie Catholique moderne
dans l’admission de l'origine de la doctrine.
Christian Churches of God
PO Box 369,
WODEN
ACT 2606,
AUSTRALIA
Courriel: [email protected]
(Copyright  1994, 1995, 1997, 1999 Wade Cox)
(Tr. 2009, rév. 2013)
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Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
Le concept de Dieu en tant que trois hypostases
de l'entité supérieure est développé à partir de
la pensée grecque. Il n'a aucun rapport avec la
Bible. Platon a développé le concept de formes
dans ses œuvres. Platon utilise le philosophe
Parménide en tant que son modèle. Parménide
est le premier des monistes grecs. Il n'était pas
monothéiste. Les concepts ont été développés
encore plus par ceux qui ont suivi Platon.
Plotin a développé un procédé métaphysique
relativement simple :
prévoyant seulement trois hypostases – l’Un,
l’Intelligence, et l’Âme - [cet agencement] semble
avoir déjà subi une élaboration aux mains de son
principal élève Amelius (qui avait un faible pour les
triades), mais du point de vue de l'École d'Athènes,
c’est Iamblichus (vers 245-325) qui a commencé le
principal système d'élaboration scolaire qui est la
marque du Néoplatonisme postérieur (Proclus'
Commentary on Plato's Parmenides, Introduction
Générale, p. xv, Morrow et Dillon, Princeton
University Press, 1987).
Ainsi, la Trinité est préfigurée comme l'Un, la
Sagesse ou Intelligence, et l'Âme devenant l'Un
comme Père, la Parole synonyme de la Sagesse
et l'Esprit comme l’Âme fonctionnelle. Cet
Esprit, comme Âme fonctionnelle, est
considéré
comme
étant
capable
d'individualisation mais demeure complète
comme une entité séparée et égale aux deux
autres hypostases.
Proclus a développé le concept d'une Âme
Divine Non-Participée. Dillon dit :
Une fois de plus, la sphère psychique doit avoir sa
propre monade (ou hénade), l’Âme Divine NonParticipée, qui participe elle-même dans le Nous et
préside transcendentalement sur son propre
domaine. Dans les éléments de théologie, lorsque
Proclus discute de l’Âme (props. 184-211), nous ne
trouvons aucune mention d'une telle entité,
seulement des âmes au pluriel, mais c’est clairement
supposé, et c’est en fait mentionné plus tôt, dans
prop. 164. Là, il nous montre que l’âme nonparticipée préside principalement sur le cosmos'
[prootoos huper tou kosmou esti], mais le fait
transcendentalement et est ainsi distincte de l'Âme
Universelle immanente, aussi bien que des âmes
individuelles (ibid., p. xxiii).
Proclus maintient que toutes les monades (les
unités ou unités individuelles, hénades en
philosophie Platonicienne) dans le cosmos et
au-dessus du cosmos, intelligibles et
intellectuelles sont attachées à leurs propres
monades et ordonnées l’une en relation de
l’autre, avec l’Un comme chef des monades
secondaires (ibid., p. 81). De même, l'Un est la
source et la base de la triade. Proclus dit :
Parménide trouve son confort dans l’Un
transcendant, Zeno considère une pluralité comme
l'Un, et Socrate revient même à cette pluralité à l’Un
de Parménide, puisque le premier membre dans la
triade est un analogue de repos, le deuxième de
procession et le troisième de réversion, et la
réversion créer une sorte de chemin circulaire reliant
la fin avec le commencement (op. cit., P. 86).
Les concepts des trois commencent à émerger,
mais la première étape est nécessairement celle
de la dyade (une unité de deux parties), mais la
dyade est une copie de l'Unité. Ainsi, le second
est inférieur à l’Un de Parménide qui est appelé
par Zeno lui-même comme logos ou discours.
L’Un est supérieur à la pluralité et le paradigme
supérieur à la copie (ibid., p. 87). Ainsi, le
concept de logos de la philosophie grecque est
attribué à l'Un plutôt qu’au second. Ceci est
contraire à la Bible, mais l'origine du concept
est ainsi évidente. Le concept important des
Grecs était de montrer, comme l'a fait Proclus
sur l'amélioration des arguments de Zeno, que
la pluralité exempte de l'unité est impossible.
Ainsi, la Divinité devait logiquement être une
pluralité unifiée (voir Intro to Book II, p. 93),
mais les premiers Grecs n'avaient pas de
concept Agape. Agape est une translittération
du terme hébreu 'ahabah du Cantique des
Cantiques dans la Septante. Ainsi, le concept de
l'amour de Dieu par dérogation est limité parmi
les premiers Grecs. En conséquence, le partage
de divinité qu’ils ont donc considéré, où
accidentellement acquis, comme vol ou
appropriation divine (Commentary, p. 90)
n'ayant aucun concept réel d’un plan de salut
comme c’est présent dans l’Hébreu (voir
l’étude Le Cantiques des Cantiques (No. 145)).
La théorie des Idées existait aussi tôt que les
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
Pythagoriciens et a été reprise par Platon dans
le Sophiste (248a). Socrate postule l'existence
du soi par soi-même qui est pris comme étant la
simplicité et la pureté non mélangées des Idées
(ibid., p. 106). Le langage hébraïque combine
ce concept comme étant présent avec Dieu
(Prov. 8:22). La Sagesse a été créée par Dieu
comme le début de Sa voie, la première de Ses
œuvres d’antan. Ceci a conduit les rabbins à
supposer que la loi était la sagesse mentionnée
vu qu’elle a créé l'ordre au lieu du chaos (voir
Soncino et aussi Ecclésiastique. 24:23 f). Les
Idées étaient distinguées des attributs basés
notamment sur des choses particulières. Ainsi,
pour les Grecs, le logos comme expression
d'idées, a été pris comme étant approprié à la
première cause plutôt qu'un attribut de la cause.
D'où la logique de la négation d'un logos
subordonné. De ceci aussi est venu le concept
que Dieu est la pensée pure. Il est intéressant de
noter qu’à partir d’Actes 7:29 logos, est
simplement un énoncé ou une locution. Voir
aussi logoi de Dieu traduit par dabar Yahovah
ou Oracle(s) de Dieu dans la LXX (Septante) et
dans le Nouveau Testament (voir l'étude Les
Oracles de Dieu (No. 184)).
Platon dit qu’Orphée a dit (Dans Tim. I, 312,26
et suiv., 324,14 et suiv., Cf. Proclus ibid., p.
168).
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Oracles Chaldéens (fr. 37 Des Places).
L'intelligence du Père surgit, concevant avec son
infatigable volonté
Les Idées de toute forme, et elles ont surgi de cette
unique source
Car ceci a été le conseil et l’accomplissement du
Père.
Mais elles ont été divisées par le feu de l'intelligence
et réparties parmi d'autres êtres intelligents. Car
leur Seigneur avait placé
Devant ce cosmos multiforme un modèle intelligible
éternel et le cosmos s'est modestement efforcé de
suivre ses traces,
Et a paru dans la forme qu’il a et a bénéficié de
toutes sortes d'Idées.
De celles-ci, il y avait une source, mais lorsqu’elles
ont jailli, d'innombrables autres ont été détachées et
dispersées
A travers les corps du cosmos, essaimant comme des
abeilles
Près des grandes cavités du monde,
-Et tourbillonnant dans diverses directions –
Ces Idées intelligentes, émises par la source
paternelle,
Prennent prise sur le grand jaillissement du feu.
...que toutes choses sont venues à l’existence en
Zeus, après l'ingestion de Phanes, parce que, bien
que les causes de toutes choses dans le cosmos sont
apparues d'abord et dans une forme unifiée en lui
(Sc. Phanes), elles semblent être en second lieu et
dans une forme distincte dans le Démiurge. Le
soleil, la lune, le ciel lui-même, les éléments, et Eros
l'unificateur - tout est venu à l’existence comme une
unité "mélangée ensemble dans le ventre de Zeus"
(Orph. fr. 167b.7 Kern).
Les formes de Démiurgie ont donné lieu à
l'ordre et à l'arrangement des choses sensibles
(ibid.). Toutes choses provenant du Père ont
donné lieu à l'animisme, où la nature de la
divinité était immanente dans toute matière.
Les Grecs, à partir de Parménide, ont
transformé le concept au Monisme, rendant
l'Un immanent. Mais Proclus montre que ces
concepts, en particulier les Idées qui découlent
de la Volonté du Père, ont leur origine dans les
Au premier moment du temps éveillé
Cette source primaire et auto-suffisante du Père
Ont jailli ces Idées génératives primaires.
Proclus remarque ainsi :
Dans ces termes, les dieux ont clairement révélé où
les Idées ont leur fondement, dans quel dieu leur
unique source est contenue, comment leur pluralité
procède de cette source, et comment le cosmos est
constitué conformément à eux, et aussi qu'ils sont
des agents en mouvement dans tous les systèmes
cosmiques, tous intelligents en substance et
extrêmement diversifiés dans leurs propriétés (op.
cit., p. 169).
Le concept du Père, comme créateur qui est le
modèle biblique est clairement compris dans
les systèmes Chaldéens et dans les textes
originaux Grecs. L'application des fonctions de
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Dieu, cependant, devient mal appliquée par
eux. Toutefois, les anciens concepts du Père en
tant que Dieu suprême étaient compris par
toutes les nations. Ce sont les néoplatoniciens
qui l’ont perverti.
L'introduction au Livre III du Commentaire de
Proclus soutient que le résumé (831,25 ff.)
montre Proclus comme précisant :
trois attributs de base de formes - Bonté, Essentiel,
Eternité, dérivant respectivement, de l'Un (la
Première Cause), l’être Unique et l’Aeon. Toutes les
formes paradigmatiques tirent leur existence de ces
trois (p. 155).
La nécessité ressort donc de ces trois attributs,
soit la Bonté, l’Essentiel et l'Éternité étant
basée sur le système Tripartite. Les Grecs ont
ainsi dû affirmer que Christ était coéternel avec
Dieu en dépit du fait que la Bible dit clairement
qu'il ne l'est pas et que Dieu seul est immortel
(1Tim. 6:16). L'aspect du Christ en tant que
l'Ange de YHVH est également nécessaire
comme étant des trois primaires, compte tenu
des exigences perçues de l'adéquation de la
réconciliation des hommes avec Dieu par
l’entremise de Christ. Les Grecs étaient euxmêmes limités par leurs concepts d'amour aux
rapports primaires d'amours filial et érotique.
Par conséquent, ils ne pouvaient pas
comprendre les paradigmes bibliques.
Le concept de l'omniscience appliqué à Christ,
contrairement aux Écritures (par exemple Apo.
1:1), suit de la nécessité des attributs, en
particulier d’Essentialité. Proclus développe
l'argument à partir du Livre IV.1047, op. cit., p.
cit., p. 406. Dans le traitement de la
connaissance comme étant unique ou multiple,
Proclus montre que celle-ci doit donc être
unique. Donc, les néoplatoniciens devaient
affirmer l'omniscience du Christ pour assurer
les autres attributs de la nature divine. Une telle
affirmation était, en soi, bibliquement absurde.
Si, toutefois, nous devons exposer le principe unique
de la connaissance, nous devons fixer sur l'Un, qui
génère Intelligence et toute la connaissance tant à
l'intérieur que ce qui est perçu aux niveaux
secondaires de l'existence. Car ceci, transcendant les
Plusieurs comme il fait, est le premier principe de la
connaissance pour eux, et n'est pas le même que
ceux-ci, comme l’Égalité l’est dans le royaume
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
intelligible. C’est d'assurer la coordination avec son
Altérité et inférieure à l'Être. L’Un, d'autre part, est
au-delà de l’Être intellectuel et y accorde la
cohérence, et pour cette raison, l'Un est Dieu et il en
va de même de l’Intellect, mais non pas en raison de
l’Égalité, ni de l’Être. Et en général l'Intellect n'est
pas dieu en qualité de l'Intellect, car même l'intellect
particulier est un intellect, mais n'est pas un dieu. En
outre, c'est le rôle approprié de l'Intellect de
contempler et de rendre intelligible et de juger l’être
vrai, mais celui de Dieu pour unifier, générer, pour
exercer la providence et autres choses de ce genre.
En vertu de cet aspect de lui-même qui n'est pas
l'intellect, l'intellect est Dieu, et en vertu de cet
aspect de lui-même qui n'est pas Dieu, le dieu en lui
est l'Intellect.
L'Intellect divin, dans son ensemble, est une essence
intellectuelle ainsi que son sommet et sa propre
unité, tout en sachant dans la mesure où c'est
intellectuel, mais étant 'intoxiqué sur le nectar,'
comme cela a été dit et produisant toute la
connaissance, dans la mesure où c'est 'la fleur' de
l'Intellect et un supra-élément-essentiel hénade.
Une fois de plus, en cherchant le premier principe de
la connaissance, nous sommes remontés à L’Un.
De même, le premier principe a été retenu
comme étant l’Un (ibid.) et Socrate (Phaedrus
245d) dit que le premier principe est non
engendré.
Ici, le Trinitarisme devient confus parce qu'il
maintient Christ comme étant une génération
du Père. Les plus récents théologiens de
processus maintiennent l'unité transcendante de
la Divinité, où il y avait une unité essentielle
non engendrée coéternelle qui considère
l'individualisation comme illusoire. Cela est
correctement du Monisme et non pas du
monothéisme. De là, cela est correctement une
forme de théologie de libération semblable au
Bouddhisme et à l'Hindouisme plutôt qu’au
Christianisme. Logiquement, elle est populaire
avec le Mysticisme. En effet, l'évolution
récente du Trinitarisme cherche à rendre Dieu
immanent comme une pure pensée, présent
dans la matière, par exemple, pierre, bois,
verre, etc. Ce n'est non seulement pas Chrétien,
mais ce n'est même pas du monothéisme
transcendantal. C’est du Monisme.
Les exigences logiques de la forme
philosophique grecque de raisonnement doivent
affirmer la divinité égale avec Christ afin
d’avancer l’ascension inconditionnelle à l’Un.
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
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Cet objectif de l’ascension vers Dieu par la
détermination individuelle plutôt que par
l'assignation de Dieu est le motif sous-jacent du
Trinitarisme Cappadocien (voir aussi les études
L'Esprit Saint (No. 117) et Consubstantiel avec
le Père (No. 081).
tenir compte du plan du salut, ce qui s'est avéré
fatal pour le christianisme.
La conclusion est confirmée à partir d'un
examen de l'histoire.
Plus particulièrement, l’exigence que Dieu a dû
souffrir dans le Christ n'est pas une exigence
biblique. C'est une exigence de la philosophie
grecque qui place des mauvaises limites sur
l'adéquation d'un sacrifice subalterne. Les
premiers auteurs de l'Église Chrétienne étaient
tous des subordinationistes. Aucun des
premiers théologiens n’a jamais prétendu que le
Christ était Dieu dans le sens que Dieu le Père
est Dieu. C’était une invention postérieure de la
philosophie grecque importée dans le
Christianisme (voir aussi l'étude Le But de la
Création et du Sacrifice du Christ (No. 160)).
C M LaCugna (God For Us, Harper, San
Francisco, 1973) affirme que les Cappadociens,
malgré le fait qu'ils ont rarement utilisé les
termes oikonomia et theologia, avaient
considérablement modifié les concepts et leur
signification est devenue résolument établie.
La théologie est la science de ‘Dieu en LuiMême'. L'économie est la sphère de la
condescendance de Dieu envers la chair. La
doctrine de la Trinité est de la théologie
strictement parlant. Dans la théologie
postérieure Patristique Grecque, l'usage
restera généralement le même. Le concept
biblique de oikonomia [économie] comme
le dévoilement progressif du mystère caché
de Dieu dans le plan de salut, est
graduellement restreint comme désignant la
nature humaine de Christ, ou l'Incarnation.
Theologia, non plus un concept biblique,
acquiert en Athanasus et dans les
Cappadociens, le sens de l’existence
intérieure de Dieu au-delà de la
manifestation historique du Verbe incarné.
Theologia, dans ce sens, spécifie
maintenant les hypostases en Dieu, mais
non la manière de leur propre révélation ad
extra. Si la théologie Chrétienne avait
abandonné l'insistance de l’impassibilité
de Dieu et affirmé que Dieu souffre dans
le Christ, cela aurait pu conserver,
contre l'Arianisme, l'unité et l'identité
fondamentales entre l'existence de Dieu
et l'existence du Christ (p. 43) (l’emphase
est ajoutée).
Nous sommes donc maintenant rendus à la
position illogique où le processus de la
philosophie grecque a guidé les théologiens. Ils
ont dû développer la théologie en dehors de la
sotériologie (voir ibid.). En d'autres termes, ils
ont considéré la théologie séparément et sans
Les théologiens mènent la Bible à la dérive de
la théologie et, par conséquent, elle a atteint
même des niveaux plus élevés d'incohérence.
LaCugna dit que :
Les Cappadociens étaient des théologiens spéculatifs
très compétents. Ils ont brillamment synthétisé des
éléments du néoplatonisme et du stoïcisme, de la
révélation biblique et des intérêts pastoraux pour
argumenter tant contre Arius que contre Eunomius.
Leur
préoccupation
centrale
est
restée
sotériologique. Ils ont vu que leur tâche de clarifier
la façon dont la relation de Dieu à nous dans le
Christ et l'Esprit dans l'économie de l'Incarnation et
de la déification, révèle l'unité essentielle et l'égalité
du Père, du Fils et de l’Esprit. Dans le processus,
Basil et les deux Grégoire ont produit une
'métaphysique de l'économie du salut' sophistiqué
(ibid.).
Malheureusement, ce n'était pas, en fait,
l'objectif de Basil et des deux Grégoire comme
Gregg l’a démontré à partir des textes
composés dans sa Consolation Philosophy etc.,
Philadelphia Patristic Foundation Ltd, 1975.
Basil essayait de se séparer complètement du
monde dans une fuite unique (Basil EP., 2 tr.
Defarrari, I, 11, Gregg, p. 224). Les passions
devaient être enlevées de l'âme. L'âme doit être
perfectionnée pour la séparation de la chair.
Dieu Lui-même devient visible à ceux qui ont
vu le Fils, Son image.
Illuminées par l'Esprit, les âmes deviennent ellesmêmes spirituelles [psuchai pneumatikai] et sont
initiées à la vie future dans laquelle le futur est
connu, les mystères deviennent clairs, et tous les
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avantages de la citoyenneté céleste sont savourés. Le
point culminant, décrit Basil est :
... la joie sans fin, perpétuellement en Dieu, comme
étant fait comme Dieu [he pros Theon homoioosis],
et le plus élevé de tous, étant rendu Dieu [Theon
genesthai]
(Basil 9.23. trans from NPNF , V, 16) Gregg ajoute
(fn3) : Une grande partie de la pensée de Basil de
Spir. 9 a été prise de Plotin, comme P Henry a
démontré dans son œuvre Les États de texte de
Plotin (Bruxelles ; np, 1938, p. 160). Jaeger soutient
que les idées ont été empruntées à Basil par
Grégoire de Nysse, dans son œuvre De Institutio
Christiano, dans Two Rediscovered works of
Ancient Christian Literature: Gregory of Nyssa and
Macarius (Leiden: E J Brill, 1954, pp. 100-103).
LaCugna a noté que les Cappadociens ont
orienté la théologie dans une direction qui a
également contribué à la séparation de
l'économie et de la théologie. Cette trajectoire
a conduit à la :
via negativa du Pseudo-Dionysius et, finalement, à
la théologie de Grégoire de Palamas (Chapitre 6).
Dans l'Occident Latin, durant la période qui a
immédiatement suivi Nicée, des théologiens comme
Hilare de Poitiers et, peut-être à un degré extrême,
Marcellus d'Ancyra, ont conservé la liaison entre les
hypostases divines et l'économie du salut. Augustin a
inauguré une approche entièrement nouvelle. Son
point de départ n'était plus la monarchie du Père
mais la substance divine partagée également par les
trois personnes. Au lieu de chercher à connaître la
nature de la theologia comme elle est révélée dans
l'Incarnation du Christ et la déification par l'Esprit,
Augustin chercherait dans les traces de la Trinité qui
se retrouve dans l'âme de chaque être humain. La
recherche
d'Augustin
d'une
analogie
"psychologique" pour les relations intratrinitaires
signifierait que la doctrine trinitaire par la suite
serait concernée avec les relations 'internes' à la
divinité, disjointe de ce que nous connaissons de
Dieu par le Christ dans l'Esprit (LaCugna , p. 44).
La théologie Latine Médiévale a suivi Augustin
et la séparation de la théologie de l'économie,
soit la sotériologie. La structure entière est
devenue impliquée dans le néo-Platonisme et le
Mysticisme. Les notations importantes de
LaCugna sont qu’à partir d’Augustin, la
Monarchie du Père n'était plus primordiale. La
Trinité a assumé la co-égalité. C'était la
deuxième étape qui a suivi la fausse affirmation
de la co-éternité. La prémisse correcte était le
concept de la manifestation de la Divinité dans
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
chaque individu, à savoir l'opération du Père au
moyen de l'Esprit Saint qui émanait de Lui à
travers Jésus-Christ. Cette direction à travers
Jésus-Christ a permis à Christ de surveiller et
de diriger l'individu conformément à la volonté
de Dieu qui vit dans chacun des élus. Christ
n'était pas l'origine du Saint-Esprit. Il était son
moniteur intermédiaire. Il agissait pour Dieu
comme il l'a toujours agi et cela conformément
à la volonté de Dieu. Mais il n'était pas le Dieu.
Les Trinitaires ont perdu de vue ce fait, si
jamais ils ont vraiment compris la question.
Comme LaCugna le dit :
La théologie du Dieu tripartite semble être ajoutée à
la considération du Dieu unique (p. 44).
Cela a affecté fondamentalement la façon dont
les chrétiens ont prié. En d'autres termes, ils ne
priaient plus seulement au Père au nom du Fils
comme la Bible enseigne (Matt. 6:6,9 ; Luc
11:12) d’adorer le Père (Jean 4:23), mais au
Père, au Fils et à l’Esprit Saint. En outre, les
scolastiques ont développé une métaphysique
de la théologie elle-même. Mais l'édifice entier
a été construit dans le mépris ou la
manipulation de la Bible.
C'est la raison pour laquelle les Trinitaires ne
considèrent jamais tous les textes de la Bible
sur un sujet, et traduisent mal et déforment
d'autres textes clefs en ignorant ceux qu'ils ne
peuvent pas changer. Mais leur système est
basé sur le Mysticisme et le Platonisme.
LaCugna dit que :
Les Cappadociens (et aussi Augustin) sont allés bien
au-delà de la compréhension biblique de l'économie
en situant la relation de Dieu au Fils (et l'Esprit) au
niveau "intradivin" (p. 54).
Le Seul Dieu existait comme ousia en trois
hypostases distinctes. Nous avons vu (dans
l'étude Les Élus en tant qu'Élohim (No. 001))
que le terme Platonicien ousia et le terme
Stoïque hypostases signifient essentiellement la
même chose.
La théologie de Basil de Césarée et de Grégoire
de Nysse, son frère, et de Grégoire de Nazianze
:
a été élaborée en grande partie en réponse à la
théologie de Eunomius. Eunomius était également
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
un Cappadocien, et pour une courte période, évêque
de Cyzique. Il était un néo-Arien, un rationaliste qui,
comme Aetius, croyait dans la subordination
radicale du Fils au Père (heterousios). Pour
Eunomius, comme pour Arius, Dieu est une essence
unique et simple. Mais Eunomius a déduit d'autres
conséquences de ce principe essentiellement Arien.
Selon Eunomius, Dieu est suprêmement isolé de
relations, Dieu ne peut pas communiquer la nature
divine, Dieu ne peut rien engendrer de l'essence
divine. Puisque le Fils est engendré ou généré
(gennetos) par une énergie, le Fils ne peut être de la
même substance que le Père. Ainsi, il n'y a aucun
sens, pas même un sens dérivé, par lequel la divinité
du Fils pourrait être maintenue.
Deuxièmement, Arius avait cru que, quoique Dieu
soit incompréhensible, le divin Fils rend
l'incompréhensible Dieu compréhensible. Eunomius
croyait que la raison humaine est capable
d'appréhender l'essence même de Dieu. Son nom
pour Dieu est Agennesia : qualifié de non-généré, de
non-engendré (LaCugna , p. 56).
Ici, nous arrivons à la question. Les
Cappadociens ont affirmé à plusieurs reprises
que Dieu ne peut jamais être pleinement
compris par la raison ou le langage humain.
Grégoire de Nazianze dans son œuvre
Theological Orations (d'où le titre Théologien)
maintenait que la pureté du cœur et le loisir de
la contemplation sont des conditions préalables
pour la connaissance de Dieu. Même cette
interaction personnelle ne permet pas la
connaissance de l’ousia de Dieu. Seulement les
œuvres et les actes (energeiai) de Dieu peuvent
être connus, ce qui constitue les parties de Dieu
exposées à Moïse entre les fissures dans le
rocher dans Exode 33:23 (ibid.). Ainsi, Christ a
montré par cet exemple que seulement (à ce
moment-là) une connaissance imparfaite de la
Divinité était à sa disposition.
LaCugna affirme :
La réponse Cappadocienne à l'Arianisme* et à
l’Eunomianisme doit être comprise dans le contexte
de la théologie mystique. Les traces de la théologie
mystique des Cappadociens se trouvent déjà dans
leurs prédécesseurs et dans le Platonisme Milieu. Le
point central du mysticisme dans la théologie de
Grégoire de Nysse, combiné avec sa perspicacité
intellectuelle, a produit une puissante réfutation de la
position Eunomienne que Dieu est connaissable et
de la position des Ariens que le Fils est créé
(genetos). Les deux Grégoire ont élaboré une
théologie de relations divines dans le processus.
Mais ils étaient catégoriques que, même si nous
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sommes en mesure d'expliquer ce que signifie la
paternité divine, des mots comme engendré et
inengendré, générer et non-générer, n’expriment pas
la substance (ousia) de Dieu, mais les
caractéristiques des hypostases divines, la manière
dont Dieu est en relation avec nous. Le titre de
'Père', par exemple, ne donne aucune information sur
la nature ou les qualités de paternité divine, mais
indique la relation de Dieu au Fils (LaCugna, p. 57).
* L’Arianisme est appliqué généralement pour
englober tous les subordinationistes qui croient tous
que Christ était une création du Père. Cela inclus
notamment Irénée, Polycarpe, Paul, les apôtres et
même Christ lui-même. Ainsi, les premiers
théologiens sont souvent appelés Ariens ou les
premiers Ariens, même s’ils ont écrit des siècles,
avant qu’Arius ne soit né. Cela aide les Trinitaires à
affirmer une fausse relativité de leur position. Le
terme correct est l’Unitarisme Subordinationiste - ou
simplement l’Unitarisme.
Les Trinitaires ne voient ou ne comprennent
pas la relation universelle des Fils de Dieu au
Père.
L'aspect important qui ressort du résumé cidessus par LaCugna, est que nous sommes en
mesure de voir les prémisses non bibliques
d’où les Cappadociens essaient de raisonner.
Par exemple, Christ dit clairement que Dieu est
connaissable. Christ connaît et est connu par les
élus comme il connaît le Père et le Père le
connaît (Jean 10:14). Cette connaissance a été
donnée au Christ par le Père, comme il a reçu la
capacité de donner sa vie (Jean 10:18). Le Fils
de Dieu est venu et a donné la compréhension
aux élus de connaître celui qui est véritable et
les élus sont en celui qui est véritable et en Son
Fils Jésus-Christ. Ceci est le vrai Dieu et la vie
éternelle (1Jean 5:20). Ainsi, le vrai Dieu est
Celui qui est véritable et le Fils est JésusChrist. Les élus sont dans ces deux entités.
Mais le Fils n'est pas le vrai Dieu, il est le Fils à
travers qui les élus connaîtront Dieu. Ainsi, les
élus connaissent Dieu, alors qu’ils ne
connaissaient pas Dieu autrefois (Gal. 4:8),
mais sont arrivés à Le connaître à travers la
révélation volontaire par le Père dans le Fils.
Car ce qui est connu de Dieu est manifesté par
Dieu (Romains 1:19 voir l’Interlinéaire de
Marshall), à savoir Sa nature invisible, Son
éternelle puissance et Son éternelle divinité
(Romains 1:20). C’est une source de honte pour
les élus que certains n'ont pas la connaissance
de Dieu (1Cor. 15:34).
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La connaissance est donc conditionnelle et
relative. Elle est révélée par l'Esprit, qui sonde
tout, même les profondeurs de Dieu (1Cor.
2:10).
Les Cappadociens sont donc dans l’erreur. En
outre, leur insistance que le Fils est non généré
ou non engendré, est non seulement contraire
aux Écritures, mais aussi contraire à la logique.
C'est pourquoi ils ont dû recourir au
Mysticisme – parce que la logique du
Subordinationisme, qu’elle soit incorrectement
étiquetée ou non en tant qu’Arianisme, est
convaincante. Christ est une image ou eikõn de
Dieu, le premier-engendré (prõtotokos) de toute
la création (voir Interlinéaire de Marshall de
Col 1:15). Par conséquent, le Christ est le
commencement de la création de Dieu (Apoc.
3:14). Christ l’a affirmé à l'Église de Laodicée
parce que c'est dans cette Église que l'apostasie
est devenue évidente comme elle l’est dans les
derniers jours avec l'homme de péché ou sans
loi. Ce sont les païens qui ne connaissent pas
Dieu (1Thes. 4:5) et qui récoltent la vengeance
de Dieu (2Thes. 1:8) comme les Cappadociens
l’ont amplement démontré à partir de leur
cosmologie mystique. Vous ne pouvez pas être
puni pour ne pas avoir connu Dieu si cette
connaissance est impossible à obtenir. Dieu
serait un juge injuste et ainsi serait inique et,
par conséquent, ne serait pas Dieu.
Le deuxième point d'erreur des Cappadociens
est que la paternité divine n’a pas été limitée à
Jésus-Christ, comme nous le voyons de Job 1:6,
2:1, 38:7. Satan était aussi un Fils de Dieu
avant sa rébellion représentée par Genèse 6:4 et
Jude 6 (voir l'étude Le Gouvernement de Dieu
(No. 174)).
Nous deviendrons tous fils de Dieu (Jean 1:12 ;
Rom. 8:14 ; 1Jean 3:1,2) et, par conséquent, cohéritiers avec Christ (Romains 8:17 ; Gal. 3:29
; Tite. 3:7 ; Héb. 1:14, 6:17, 11:9 ; Jacques 2:5 ;
1Pierre. 3:7).
Parce que nous sommes fils, Dieu a envoyé
l'Esprit de son Fils dans nos cœurs (Gal. 4:6).
Ainsi, l'Esprit est étendu par l’entremise du Fils
aux Fils de Dieu en Christ.
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
Les écrits de Paul sont subordinationistes mais
causent la confusion chez les païens qui ne
connaissent pas l'attribution de nom par
autorité. Par exemple, dans Tite 1:3, il se réfère
à Dieu en tant que notre sauveur à tous. Dans
Tite 1:4, il distingue entre Dieu le Père et
Christ et se réfère au Christ en tant que notre
sauveur. Ainsi, les Trinitaires affirment que la
fonction de Dieu en tant que sauveur est
affirmée ici comme l'aspect connu comme le
Fils. Ceci est faux. L'autorité du Fils est dérivée
du Père, comme nous l'avons vu dans Jean
10:18. L'adéquation du sacrifice a été
déterminée par le Père, vu que c’était pour
réconcilier l'homme au Père qu'il devait être
accompli. Dieu détermine l'adéquation du
sacrifice vu que c’est à Lui que la dette est due.
Cela ne fait aucun doute que Paul fait
clairement la distinction entre Dieu et le Christ.
Paul est un absolu et incontestable
subordinationiste. Aucun apôtre n’a été un
trinitaire - non pas parce qu'ils n'avaient pas
besoin de développer la théorie, mais parce que
c'est un blasphème.
Ceux qui professent de connaître Dieu doivent
démontrer leur connaissance par leurs actions
(Tite 1:16). Ainsi, la loi est observée à partir de
la connaissance et de l'amour de Dieu. La loi
doit être observée car le péché est la
transgression de la loi (1Jean 3:4). Si nous
péchons délibérément après avoir reçu la
connaissance de la vérité, il ne reste plus aucun
sacrifice pour le péché (Hébreux 10:26). Ces
péchés sont portés en jugement en tant qu’une
profanation du sang de l'alliance par laquelle
nous sommes sanctifiés (Hébreux 10:29).
Les élus comprennent que le Christ est un Dieu
subalterne. En outre, qu'ils seront co-héritiers
avec le Christ comme subordonnés theoi ou
élohim. Ils ne pensent aucunement qu'ils
puissent être égaux à Dieu.
2Thessaloniciens 1:5-8 Paul, et Silvain, et Timothée,
à l’Eglise des Thessaloniciens, qui est en Dieu notre
Père et en Jésus–Christ le Seigneur : 2 que la grâce et
la paix vous soient données de la part de Dieu notre
Père et du Seigneur Jésus–Christ ! 3 Nous devons à
votre sujet, frères, rendre continuellement grâces à
Dieu, comme cela est juste, parce que votre foi fait
de grands progrès, et que la charité de chacun de
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
vous tous à l’égard des autres augmente de plus en
plus. 4 Aussi nous glorifions–nous de vous dans les
Eglises de Dieu, à cause de votre persévérance et de
votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des
tribulations que vous avez à supporter. 5 C’est une
preuve du juste jugement de Dieu, pour que vous
soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel
vous souffrez.
Le châtiment est infligé à ceux qui ne
connaissent pas Dieu et à ceux qui n'obéissent
pas à l'Évangile du Christ. Cela ne fait aucun
doute que Paul distingue le Christ de Dieu dans
ce texte de 2Thessaloniens 1:12 :
2Thessaloniciens 1:12 pour que le nom de notre
Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous
soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et
du Seigneur Jésus–Christ.
Plus particulièrement, l'apostasie (apostasia)
doit venir avant l’avènement du Christ quand
l'homme de péché ou sans loi est révélé en
s’asseyant dans le sanctuaire ou le naos de Dieu
(2Thes. 2:4), le saint des saints que nous
sommes. Ainsi, l'Homme de Péché se trouve
parmi nous comme un des élus. Il s’assied dans
le naos de ton Theon, l'Éloah, soit l’Élohim, se
plaçant lui-même au-dessus de tout être qui
s’appelle Dieu, se déclarant lui-même le Dieu.
Ainsi, il n’est pas un des élus, en tant que
subordonné theoi ou élohim. Il se déclare luimême égal à Dieu comme Basil a cherché à le
faire par l'introduction du Mysticisme trinitaire.
L’étape suivante de développement du
Trinitarisme a été entreprise par Augustin où la
représentation linéaire des Cappadociens du
Père au fils au Saint-Esprit a été modifiée pour
une relation qui est venue à être représentée par
un triangle avec chacune des entités placée en
égalité. Son ouvrage De Trinitate est le
traitement le plus soutenu de sa théologie.
Écrite au cours de la période 399-419, elle a
fondamentalement
été
influencée
et
probablement modifiée par sa lecture de
l’œuvre de Grégoire de Nazianzus, Theological
Orations vers 413 (LaCugna, p. 82, notant
également Chevalier). Augustin a cherché à
expliquer que :
le Père, le Fils et le Saint-Esprit constituent une
unité divine d'une seule et même substance dans une
égalité indivisible (LaCugna , p. 82, citant De
Trinitate 1.4.7 PL 42,824).
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Le schéma d’Augustin a cherché à retourner à
Dieu que l'âme reflète par contemplation
(LaCugna , p. 83). Ainsi, il était aussi concerné
par la contemplation mystique.
La compréhension de tous les apologistes de
l'Église du deuxième siècle, pour ne pas
mentionner le premier siècle, était qu’ils
pensaient que le Fils et l'Esprit étaient apparus
dans les théophanies de l'Ancien Testament par exemple, que le Fils seul est apparu aux
Patriarches (Novatian Treatise on the Trinity
cité aussi par LaCugna , p. 83, mais voir aussi
les études Les Élus en tant qu'Élohim (No. 001)
et Dieu Révélé Chapitre 1 l’Ancien
Monothéisme (No. G1).
La position moderne est que tous les trois
comme Père, Fils et Saint-Esprit, sont apparus
au Sinaï parce que, en fait, Dieu est pur et la
pensée est exprimée par le Fils en tant que
logos. Ceci représente incorrectement la nature
du Saint-Esprit et la manière dont il agit dans le
Fils et, en fait, confère la Divinité au Fils.
LaCugna argumente que les Ariens ont
interprété différemment les textes en disant
que, si le Fils est apparu sans le Père, cela doit
indiquer une différence dans leur nature (p. 83).
Nous
supposerons
qu’elle
se
réfère
génériquement aux Unitaires comme le terme
Arien limite la nature de la question. Les
arguments des premiers théologiens étaient très
clairs et précis. Christ était une création du
Père, en fait, le premier acte de la création et
donc, son commencement. Ceci est la position
de la Bible. Ce fut les Athanasiens et plus tard
les Cappadociens qui ont modifié la structure
contrairement à la Bible. Par conséquent, c'est
la raison pour laquelle les apologistes
Cappadociens dans les églises avec une
fondation biblique, sont pris dans cette
situation absurde de nier l'intention littérale de
la Bible. Les théologiens et les néoBouddhistes de processus dans le Christianisme
tentent de soutenir une structure moniste, où la
Divinité est une forme floue immanente
indivisible.
Les vrais héritiers du système du courant
dominant sont les Gnostiques ou, inversement,
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le Gnosticisme a été le véritable héritier de la
tradition Chrétienne du courant dominant.
Ceux de la foi qui n'aiment pas la vérité,
recevront une forte illusion trompeuse de Dieu.
Marshall le traduit une opération d'erreur afin
qu'ils croient au mensonge. Ceci arrive afin que
tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, puissent
être jugés. Ainsi, l’échec à discerner la nature
de Dieu est la question fondamentale du
jugement durant les derniers jours et est la
question sur laquelle les élus sont divisés.
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
Ceux qui ne se soucient pas suffisamment pour
étudier et discerner la vérité, recevront une plus
grande illusion de sorte qu'ils entreront en
correction ou krithõsin dans la deuxième
résurrection. Il est donc impératif que les élus
ne suivent pas aveuglément les hommes durant
les derniers jours. Ils doivent étudier et prouver
les Écritures et les doctrines, étant aussi
enseignés avec diligence.
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