Page 4 Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
Dieu, cependant, devient mal appliquée par
eux. Toutefois, les anciens concepts du Père en
tant que Dieu suprême étaient compris par
toutes les nations. Ce sont les néoplatoniciens
qui l’ont perverti.
L'introduction au Livre III du Commentaire de
Proclus soutient que le résumé (831,25 ff.)
montre Proclus comme précisant :
trois attributs de base de formes - Bonté, Essentiel,
Eternité, dérivant respectivement, de l'Un (la
Première Cause), l’être Unique et l’Aeon. Toutes les
formes paradigmatiques tirent leur existence de ces
trois (p. 155).
La nécessité ressort donc de ces trois attributs,
soit la Bonté, l’Essentiel et l'Éternité étant
basée sur le système Tripartite. Les Grecs ont
ainsi dû affirmer que Christ était coéternel avec
Dieu en dépit du fait que la Bible dit clairement
qu'il ne l'est pas et que Dieu seul est immortel
(1Tim. 6:16). L'aspect du Christ en tant que
l'Ange de YHVH est également nécessaire
comme étant des trois primaires, compte tenu
des exigences perçues de l'adéquation de la
réconciliation des hommes avec Dieu par
l’entremise de Christ. Les Grecs étaient eux-
mêmes limités par leurs concepts d'amour aux
rapports primaires d'amours filial et érotique.
Par conséquent, ils ne pouvaient pas
comprendre les paradigmes bibliques.
Le concept de l'omniscience appliqué à Christ,
contrairement aux Écritures (par exemple Apo.
1:1), suit de la nécessité des attributs, en
particulier d’Essentialité. Proclus développe
l'argument à partir du Livre IV.1047, op. cit., p.
cit., p. 406. Dans le traitement de la
connaissance comme étant unique ou multiple,
Proclus montre que celle-ci doit donc être
unique. Donc, les néoplatoniciens devaient
affirmer l'omniscience du Christ pour assurer
les autres attributs de la nature divine. Une telle
affirmation était, en soi, bibliquement absurde.
Si, toutefois, nous devons exposer le principe unique
de la connaissance, nous devons fixer sur l'Un, qui
génère Intelligence et toute la connaissance tant à
l'intérieur que ce qui est perçu aux niveaux
secondaires de l'existence. Car ceci, transcendant les
Plusieurs comme il fait, est le premier principe de la
connaissance pour eux, et n'est pas le même que
ceux-ci, comme l’Égalité l’est dans le royaume
intelligible. C’est d'assurer la coordination avec son
Altérité et inférieure à l'Être. L’Un, d'autre part, est
au-delà de l’Être intellectuel et y accorde la
cohérence, et pour cette raison, l'Un est Dieu et il en
va de même de l’Intellect, mais non pas en raison de
l’Égalité, ni de l’Être. Et en général l'Intellect n'est
pas dieu en qualité de l'Intellect, car même l'intellect
particulier est un intellect, mais n'est pas un dieu. En
outre, c'est le rôle approprié de l'Intellect de
contempler et de rendre intelligible et de juger l’être
vrai, mais celui de Dieu pour unifier, générer, pour
exercer la providence et autres choses de ce genre.
En vertu de cet aspect de lui-même qui n'est pas
l'intellect, l'intellect est Dieu, et en vertu de cet
aspect de lui-même qui n'est pas Dieu, le dieu en lui
est l'Intellect.
L'Intellect divin, dans son ensemble, est une essence
intellectuelle ainsi que son sommet et sa propre
unité, tout en sachant dans la mesure où c'est
intellectuel, mais étant 'intoxiqué sur le nectar,'
comme cela a été dit et produisant toute la
connaissance, dans la mesure où c'est 'la fleur' de
l'Intellect et un supra-élément-essentiel hénade.
Une fois de plus, en cherchant le premier principe de
la connaissance, nous sommes remontés à L’Un.
De même, le premier principe a été retenu
comme étant l’Un (ibid.) et Socrate (Phaedrus
245d) dit que le premier principe est non
engendré.
Ici, le Trinitarisme devient confus parce qu'il
maintient Christ comme étant une génération
du Père. Les plus récents théologiens de
processus maintiennent l'unité transcendante de
la Divinité, où il y avait une unité essentielle
non engendrée coéternelle qui considère
l'individualisation comme illusoire. Cela est
correctement du Monisme et non pas du
monothéisme. De là, cela est correctement une
forme de théologie de libération semblable au
Bouddhisme et à l'Hindouisme plutôt qu’au
Christianisme. Logiquement, elle est populaire
avec le Mysticisme. En effet, l'évolution
récente du Trinitarisme cherche à rendre Dieu
immanent comme une pure pensée, présent
dans la matière, par exemple, pierre, bois,
verre, etc. Ce n'est non seulement pas Chrétien,
mais ce n'est même pas du monothéisme
transcendantal. C’est du Monisme.
Les exigences logiques de la forme
philosophique grecque de raisonnement doivent
affirmer la divinité égale avec Christ afin
d’avancer l’ascension inconditionnelle à l’Un.