Cinésio Marielle et Amandine
26-02-07 Isaure et Elsa
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GENERALITES SUR LA COLONNE VERTEBRALE
La colonne vertébrale est le système intermédiaire entre les membres supérieurs, les membres
inférieurs et la tête. Elle est soumise aux positions des membres inférieurs (par exemple, si le
bassin s’incline, c’est la colonne vertébrale sui va essayer de récupérer l’inclinaison) et aux
variations de position des membres supérieurs.
La colonne vertébrale porte la cage thoracique donc la position du rachis conditionne la
ventilation :
- la flexion du rachis facilite le mode expiratoire ;
- l’extension facilite le mode inspiratoire
Les pathologies au niveau de la colonne vertébrale peuvent engendrer des problèmes
respiratoires (ex : scoliose).
La colonne vertébrale a 3 rôles :
- protection du SNC (le plus important)
- stabilité car elle supporte des contraintes de plus en plus importante au fur et à mesure
qu’elle descend, et tout est fait pour ça.
- mobilité pour garder la tête horizontale (car le système visuel et vestibulaire doivent être
horizontal sinon ce n’est pas viable) et pour réaliser des mouvements qui aident aux
mouvements du MS et du MI.
Elle est composée de 2 parties :
- le rachis mobile composé de la colonne cervicale théoriquement en « lordose », la colonne
thoracique en « cyphose » et la colonne lombaire en « lordose ». Le diamètre des vertèbres
augmente du haut vers le bas ;
- le rachis fixe en « cyphose » composé du sacrum (5 vertèbres soudées) et du coccyx (3 à 5
vertèbres atrophiées).
Entre chaque vertèbres, il y a un disque intervertébrale dont le premier se situe entre C2 et
C3, et le dernier entre L5 et S1.
C0 correspond à l’occiput.
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Entre chaque vertèbres, il y a des nerfs rachidiens qui sortent : au niveau cervical, le nerf
prend le nom de la vertèbre du dessous, entre C7 et T1, c’est le nerf C8, et à partir du premier
nerf thoracique, il prend le nom de la vertèbre du dessus.
Dans ce système en vue latérale :
- de haut en bas, il y a un segment passif : c’est l’os de la vertèbre dans son ensemble. Deux
vertèbres adjacentes (2 segments passifs) encadrent l’unité fonctionnelle intervertébrale
(UFI).
- d’avant en arrière, il y a
- un pilier antérieur qui correspond aux corps vertébraux et aux disques
intervertébraux. Pour kapandji, le pilier ant supporte les contraintes de pressions ce qui peut
provoquer des pathologies de types traumatiques (écrasement des vertèbres) et des lésions
dégénératives au niveau des disques intervertébraux
- un arc postérieur qui est constitué des éléments en arrière du trou vertébral (zone
dynamique).
I. UFI ( unité fonctionnelle intervertébrale) : SEGMENT MOTEUR DE
JUNGHANS
C’est la zone de contact entre deux vertèbres.
Il existe trois points de contact :
- un antérieur, le disque intervertébral
- un postérieur et un latéral, les aponévroses articulaires (vraies articulations).
Il y a un orifice latéral, le trou de conjugaison où sort le nerf rachidien.
Le système ligamentaire est constitué des ligaments
-intertransversaires situé entre les apophyses transverses
-des ligaments jaunes entre les lames
- des ligaments interépineux.
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II. Disque intervertébral :
Il est composé de 2 parties :
- une centrale, le noyau ou le nucléus pulposus. C’est un système gélatineux en forme de
noyau de cerise, constitué de 88% d’eau chez le jeune et qui diminue avec l’âge. Il n’est
pas innervé et vascularisé.
- Une périphérique, l’anneau fibreux ou l’anulus fibrosus. Il comprend plusieurs couches
fibreuses dont l’obliquité augmente de la périphérie au centre et le sens change de couche
en couche. Cet anneau va comprimer le noyau dans une loge inextensible.
Globalement ce système se comporte comme une amphiarthrose avec 5 degrés de liberté :
- Flexion, extension
- Inclinaison dans le plan frontal
- Rotation
- Translation d’avant en arrière
- Translation latérale
Ce système subit les mouvements des articulations inter-apophysaires.
III. Articulations inter-apophysaires ou zygapophysaires :
C’est l’articulation entre deux apophyses articulaires.
Ces apophyses ont une forme à peu près plane, elles sont encroûtées de cartilage et possèdent
une capsule.
Leur orientation dans l’espace conditionne les possibilités de mouvements.
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ETAGES LOMBAIRE ET THORACIQUE
1) DISQUES
Ils ont des épaisseurs différentes selon leur étage, plus le disque est bas, plus l’épaisseur est
importante car les contraintes augmentent. Les disques du rachis lombaire font 9mm
d’épaisseur, 5mm pour le rachis thoracique et 3mm pour le rachis cervical.
Le disque intervertébral est radiotransparent.
Rapport entre hauteur du disque et du corps vertébral : plus il est élevé, plus la mobilité est
grande :
- rachis cervical, le rapport est de 2/5 (très mobile)
- rachis lombaire, 1/3
- rachis dorsal, 1/5 (peu mobile).
-
11) COLONNE LOMBAIRE
1. Rappel anatomique
- Les corps vertébraux : sont épais car les contraintes sont importantes. Les apophyses
épineuses sont presque horizontales et épaisses, il est difficile de les dissocier.
- Les apophyses articulaires supérieures regardent vers le dedans et l’arrière, les inférieures
regardent vers le dehors et l’avant.
Les apophyses articulaires de la vertèbres sus-jacentes s’encastrent dans celles de la
sous-jacentes ce qui conditionne le type de mouvement. +++
2. Physiologie articulaire
a. 1er degré de liberté :
Les mouvements qui s’effectuent dans un plan sagittal autour d’un axe frontal.
On centre l’axe du mouvement sur le centre du noyau du disque pour rendre l’étude plus
facile, car il existe une grande dispersion des axes.
FLEXION :
- Mouvement : amène le rachis lombaire vers l’avant. Le corps des vertèbres du dessus avance
et pique du nez ce qui permet de désengager les articulations interapophysaires. Ces
mouvements permettent d’augmenter le trou de conjugaison.
S’il y a un limbago, on a tendance à se mettre en flexion pour enlever les contraintes sur le
nerf. Les processus épineux s’écartent l’un par rapport à l’autre.
- Limites : étage par étage
- partie postérieure de l’anneau fibreux : pendant la flexion, cet anneau recule et met
en tension sa partie postérieure.
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- Ligament commun vertébral postérieur (intra-médullaire)
- capsule des articulations interapophysaires,
- ligaments postérieurs : jaunes et interépineux.
- Muscles moteurs : muscles antérieures
- Amplitudes : on ne peut pas donner des amplitudes vertèbre par vertèbre.
Amplitudes globales : test de schoeber : on cherche l’épineuse de S1 et on la marque. Puis,
avec un mètre, en position debout, on mesure 10 cm au-dessus et on marque ce repère
également, le sujet se penche en avant genou tendu, puis on remesure la distance entre les
deux points et on doit trouver 15 cm.
- Limite du mouvement global : muscles polyarticulaires postérieurs.
EXTENSION :
- Mouvement : amène la colonne lombaire vers l’arrière. Le corps vertébral recule et s’incline
légèrement vers l’arrière et les apophyses articulaires ont tendance à plus s’encastrer l’un dans
l’autre. Le trou de conjugaison diminue et comprime le nerf rachidien.
- Limites : - partie antérieure de l’anneau (le noyau migre vers l’avant et met en tension le
système antérieur),
- ligament commun vertébral antérieur.
- en hyperextension, butée osseuse des apophyses épineuses.
Muscles moteurs : muscles postérieurs
Amplitudes : test de Schoebert inversé en position plagiste à plat ventre, la distance entre les
deux points doit diminuer mais il n’y a pas de référence.
Limites globales : muscles antérieurs (abdominaux et psoas)
b. 2ème degré de liberté :
Mouvement d’inclinaison dans le plan frontal avec un axe sagittal qu’on centre sur le noyau.
(pour les même raisons de dispersion). L’inclinaison est définit par la concavité.
Exemple d’une inclinaison gauche :
- Mouvement : le corps de la vertèbre du dessus se translate vers la gauche et penche vers la
gauche. Dans la concavité, les apophyses articulaires s’encastrent alors que du coté de la
convexité elles s’écartent.
- Limites : dans la convexité :- fibres de l’anneau fibreux
- capsule interapophysaire
- ligament intertransversaires.
Dans la concavité le trou de conjugaison se rétrécit et dans la convexité, il s’agrandit.
- Muscles moteurs : ceux de la convexité ou de la concavité. Si l’ inclinaison se fait en
position debout, les muscles opposés travaillent en excentrique. Si le sujet est couché, ce sont
les muscles de la concavité qui travaillent.
- Amplitudes : mesure lombaire et thoracique. Le sujet se penche d’un coté et on mesure la
distance entre les doigts et le sol ou on repère la hauteur de la mains par rapport à la cuisse. Il
n’y a jamais de courbure harmonieuse en pratique, mais dans tous les test d’amplitudes au
niveau de la colonne, il faut regarder la facon dont se fait le mouvement, de façon
harmonieuse ou pas.
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