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La Gazette du PP
Numéro 302 – Novembre 2015
Site Internet : [e-mail]
Compte : BE59 6528 1422 2126 du Pain Partagé, 1140 Bruxelles
Rédaction : André VAN Muysewinkel – courriel : [e-mail] – téléphone : 010 84 10 48
Petite Équipe : Catherine & Xavier Cornil – [e-mail] – 0495 67 77 16
Martine De Keukeleire – [e-mail] – 0471 31 40 17
Thierry Leclercq – [e-mail] – 02/633.11.88
Fabienne Slagmolen – [e-mail] – 02 241 39 01 – 0476 42.84.11
Alain Verschueren – [e-mail] – 0476 04 72 24
La Gazette paraît avant le début du mois. Vous avez des informations à y insérer ? Faites-les parvenir à
l’une des adresses ci-dessus avant le 15. Merci.
Vous ne désirez plus recevoir cette Gazette ? Faites-le nous savoir tout simplement.
Agenda
Lundi 2 novembre, à 18 h, église Notre-Dame.
Célébration de commémoration des fidèles
défunts. Qui se poursuivra par un temps
convivial, une auberge espagnole, à 19 h. au
Foyer Emmaüs. Bienvenue à tous les « Amis de
Jacques ».
Mardi 10 novembre, de 15 à 17 h : Groupe de
lecture, chez André & Françoise Van Tienen, 78
av. G. Latinis, à Schaerbeek. Au programme : la
fin du livre de J. Moingt, les pages 231 à 294.
Chacun relève l'un ou l'autre passage ou prépare
une ou des questions sur le texte. On peut aussi
évaluer ce que le livre, dans son ensemble nous a
apporté. Penser aussi à un livre ou un texte pour la
suite.
Samedi 21 novembre, en ce mois de mémoire
dédié à nos défunts et à quelques jours de
l'anniversaire de Jacques, la Petite Équipe vous
propose un moment d'hommage autour de
Jacques : Nous proposons un premier rendez-
vous à 10h devant l'église Sainte-Suzanne.
Ensemble nous partirons, à pieds (+/- 7km), vers le
cimetière d'Ixelles, (chaussée de Boondael, 478)
où nous fixons un second rendez-vous à 12h pour
ceux qui veulent nous rejoindre. Nous irons nous
recueillir ensemble sur sa tombe puis nous
mangerons dans un petit établissement dans les
environs du cimetière. Nous rejoindrons ensuite
l'Eglise Sainte Suzanne en transport en commun
pour la rencontre de 15h avec Bernard Van
Meenen : "Mettre en lien la spiritualité et la Bible".
Nous poursuivrons avec l'eucharistie à 18 h.
Et après, pour ceux qui le souhaitent, Le repas
annuel à 18 h du Centre Frédéric Ozanam
(Société de Saint Vincent de Paul) à l’école Notre-
Dame à Evere.
Pour mémoire, Jacques tenait très fort à assister à
ce repas. Rappelons-nous que nous y avions fêté
ses 70 ans et que ce fût une très belle fête…
Alors, pourquoi pas, en sa mémoire, quelques
membres du PP ne pourraient-ils assister à ce
repas, après la célébration à Sainte-Suzanne ? Le
bus 66 vous y mène directement.
Menu : apéritif (Ouzo ou muscat grec) – Mezze :
scampis – calamars – feta – zatziki – tarama –
salade – feuilles de vigne – olives – piments –
baguettes – dessert : pâtisseries. Prix : 25 euros.
Les repas sont servis depuis 19 h jusqu’à 20 h 30.
Inscription chez Thérèse Coppée, 0471 47 88 77
ou 02 726 64 33.
Déjà pour décembre :
19 décembre : 18 h célébration à Ste Suzanne,
suivie de notre veillée de Noël, feuille de
renseignements dans cette Gazette
Nous vous informons dès à présent de la
modification de date pour notre week-end à
Maredsous qui aura lieu les 27-28 février 16 (et
non les 20 et 21 février 16 comme annoncé précédemment.)
Nouvelles d'ici et d'ailleurs
Lors d'un séjour à Colmar, Pierre Coppée a dû
être hospitalisé d'urgence pour un problème
pulmonaire. Son état de santé est à présent sous
contrôle et aux dernières nouvelles Pierre a été
transféré à la Cliniques Saint-Luc. Entre temps, il
est de retour à la maison.
Trois week-ends de formations sont proposés
par le CEFOC
Politique et religion, rendre à César ce qui est à
César ? - Les 12 et 13 décembre 2015.
Familles et société en mutation - Les 9 et 10 avril
2016.

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Parler de classes sociales, c’est démodé - Les 11
et 12 juin 2016.
Plus d'information : www.cefoc.be ou 081/23.15.22
Le Pape François nous interpelle
Durant les vacances, lors d'une de mes
promenades au fond d'une église, j'ai trouvé un
texte résumé de l'encyclique du pape François.
J'ai lu le texte et je l'ai trouvé interpellant, pas
évident à appliquer. En tant que chrétien comment
interpréter ce texte, comment en tenir compte dans
nos vies, comment agir...? Ne devrions nous pas
au sein du PP en parler, échanger et approfondir
ce texte ?
Ce que recommande le pape François
« À la fois joyeuse et dramatique », l'encyclique
livre dans un langage clair un état des lieux d'une
planète en danger puis interroge la tradition judéo-
chrétienne afin de comprendre en profondeur la
crise actuelle. Le pape propose ensuite une
« écologie intégrale », des lignes d'action et les
bases d'une « spiritualité écologique ».
1. Sauver la planète.
« Nous n'avons jamais autant maltraité ni fait de
mal à notre maison commune qu'en ces deux
derniers siècles. » Le constat alarmiste du pape
sur l'état de la planète vise un sursaut collectif. Le
changement climatique est en ligne de mire, avec
l'activité humaine clairement désignée en principal
responsable. Mais pas seulement.
Outre les déchets, l'eau et la biodiversité, l'ancien
archevêque de Buenos Aires s'attarde aussi sur
les mégapoles insalubres. La pollution qu'il
désigne est aussi virtuelle. Celle dont les écrans
nous coupent de la vie réelle. Sauver la planète
revient à sauver l'homme.
2. Lutter contre les inégalités.
Crise écologique et crise sociale sont inséparables
et les inégalités entre riches et pauvres, entre Nord
et Sud, en sont les symptômes criants. « Le
réchauffement causé par l'énorme consommation
de certains pays riches a des répercussions sur
les régions les plus pauvres de la terre,
spécialement en Afrique », écrit le pape argentin,
qui souligne qu'il existe « une vraie "dette
écologique" particulièrement entre le Nord et le
Sud ». « Il faut que les pays développés
contribuent à solder cette dette, poursuit-il, en
limitant de manière significative la consommation
de l'énergie non renouvelable et en apportant des
ressources aux pays qui ont le plus de besoins. »
3. Limiter la population, une réponse
inacceptable.
Le pape François s'inscrit en faux contre l'idée
selon laquelle l'accroissement de la population
mondiale (9 milliards projetés pour 2050) serait
incompatible avec la sauvegarde de la planète :
« Accuser l'augmentation de la population et non le
consumérisme extrême et sélectif de certains est
une façon de ne pas affronter les problèmes » « La
défense de la nature n'est pas compatible non plus
avec la justification de l'avortement » , rappelle
aussi le pape, écouter « les cris de la nature »
implique plus largement de reconnaître aussi « la
valeur d'un pauvre, d'un embryon humain ». Une
interpellation à l’adresse des mouvements
écologiques.
4. Encourager les énergies renouvelables.
Pour remplacer les combustibles fossiles très
polluants, le pape François soutient « un
développement conséquent des énergies
renouvelables » et souhaite qu'il profite au Sud :
« L'exploitation directe de l'abondante énergie
solaire demande que des mécanismes et des
subsides soient établis de sorte que les pays en
développement puissent (y) accéder. » Il soutient
les économies d'énergie. Mais il se montre très
réservé sur le marché du carbone, 'expédient qui
permet de soutenir la surconsommation de
certains pays et secteurs'.
5. Accepter un monde limité, le rendre plus
fraternel.
« Jamais l'humanité n'a eu autant de pouvoir sur
elle-même et rien ne garantit qu'elle s'en servira
toujours bien ». Tout au long de l'encyclique, le
pape rappelle le besoin pour l'homme d'accepter
les limites d'un monde fini comme une réalité
intangible.
Ce devoir de lucidité s'accompagne d'une invitation
à quitter l'individualisme au profit d'une
redécouverte des liens fraternels unissant la
famille humaine. « Nous ne pouvons pas prétendre
soigner notre relation à la nature et à
l'environnement sans assainir toutes les relations
fondamentales de l'être humain », écrit celui qui a
fait de la fraternité un leitmotiv de son pontificat.
6. Envisager ia décroissance.
Il est nécessaire, insiste le pape, de ralentir le
rythme d'une consommation trop rapide à ses
yeux. C'est pourquoi il plaide explicitement pour
« une certaine décroissance dans quelques parties
du monde ». À plusieurs reprises, il souligne la
nécessité de modes de vie sobres et sur
l'importance d'actions collectives dans ce but.
François insiste sur les conséquences du
changement climatique à l'encontre des plus
« pauvres », cités cinquante fois dans l'encyclique.
« Aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous
empêcher de reconnaître qu'une vraie approche
écologique se transforme toujours en une
approche sociale, qui doit intégrer la justice dans
les discussions sur l'environnement, pour écouter
tant la clameur de la Terre que la clameur des
pauvres », martèle-t-il.

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7. Agir au quotidien.
À quatre reprises, le pape cite l'importance des
« petits gestes » quotidiens, « par lesquels nous
rompons la logique de la violence, de l'exploitation,
de l'égoïsme ». Il peut s'agir de gestes
« d'attention mutuelle » dans les champs « civil et
politique », mais aussi « dans toutes les actions
qui essaient de construire un monde meilleur ».
Ces gestes, souvent appris en famille, sont le
signe de « l'amour de la société et de
l'engagement pour le bien commun », insiste
François, qui rappelle que Paul VI avait proposé
au monde de construire une « civilisation de
l'amour ».
8. Contempler la création.
Le respect de la planète passe par la
contemplation des créatures, comme le suggèrent
saint François d'Assise et Charles de Foucauld.
C'est pourquoi, selon le pape, il est nécessaire de
contempler le monde non pas de l'extérieur, mais
« de l'intérieur, en reconnaissant les liens par
lesquels le Père nous a unis à tous les êtres ».
La spiritualité chrétienne pousse à un style de vie
contemplatif, qui permet de ne pas « être obsédé
par la consommation », insiste-t-il. Au contraire,
cette contemplation permet une compréhension du
monde, en profondeur, éloignée de « la dynamique
de la domination et de la simple accumulation de
plaisirs ». C'est pourquoi le repos contemplatif ne
peut être considéré comme « improductif » et
« inutile ».
9. S'inspirer de Thérèse de Lisieux.
Tout au long de son encyclique, le pape François
fait référence à des auteurs très divers, à
commencer par Thérèse de Lisieux. La sainte
française, pratiquant la petite voie de l'amour
enseigne à suivre une « écologie intégrale ».
Moins attendue, la référence à Dante, auteur de la
Divine Comédie, et à son attachement à un
« amour qui meut le soleil et les étoiles ». Autre
référence du pape : le théologien allemand
Romano Guardini, spécialiste de la liturgie, et
professeur du jeune Joseph Ratzinger à Munich.
Enfin, le pape s'appuie, à une vingtaine de
reprises, sur des textes publiés par des
Conférences épiscopales de nombreux pays
(Japon, Allemagne, Philippines, Portugal,...) dont
beaucoup d'Amérique latine (Bolivie, Brésil,
Argentine, Paraguay, Mexique).
10. Ouvrir un dialogue avec tous.
Dès les premières lignes de Laudato si', le pape se
fixe un objectif : « entrer en dialogue avec tous au
sujet de notre maison commune ». Aussi son
encyclique est-elle destinée à « tous les hommes
de bonne volonté ». Mention empruntée à Jean
XXIII dans Pacem in terris (1963). Ce dialogue
pour envisager I'« avenir de la planète » doit être
mené « avec tous ». Ce n'est qu'ainsi qu'il sera
possible de « chercher ensemble des chemins de
libération ». Les « lignes d'orientation et d'action »
indiquées par le pape passent, elles aussi, toutes
par le dialogue « avec les sciences », « pour la
plénitude humaine » ou « en vue de nouvelles
politiques nationales et locales ».
Sébastien Maillard et
Loup Besmond de Senneville
dans « La Croix » du 20/06/2015
Compte-rendu du week-end :
« La foi protestante, un chemin vers Jésus-
Christ » animé par Aristo BROUZAKIS
Nous nous retrouvons le samedi 17/10/2015 pour
un WE sur le protestantisme à La Diglette. Le WE
est animé par Aristo Brouzakis aidé par Vanessa,
sa fiancée.
Aristo appartient à une communauté de l'Église
évangélique située à Forest (environ 250
personnes à chaque célébration). Il est assistant
pasteur et à ce titre il assure régulièrement la
prédication lors des célébrations. A côté de cela,
Aristo exerce un 4/5 temps à La Poste. Il consacre
un jour de la semaine de travail à l'exercice de son
ministère (préparation prédication, études des
textes…).
Chacun des participants se présente au cours d'un
tour de table.
Vanessa était catholique non pratiquante. Elle s'est
convertie au protestantisme. Elle s’occupe de
l'accueil à l’église et aussi des bébés pendant le
culte.
Le programme est le suivant :
1° Historique 2° Nos célébrations 3° Célébration
animée par Aristo 4° Projection et réactions sur le
film "L'heureux naufrage" 5° réactions sur la
célébration de la veille 6° questions diverses sur
l'organisation, positionnement sur problèmes
éthique. 7° Pierre 1° pape de l’Église ?

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1. Historique
Le XVIe siècle a vu naitre la Réforme. Le
personnage central est Luther (né en 1483 à
Eisleben). En 1505 il entre au couvent dans l'ordre
de Saint Augustin. A 24 ans il est consacré prêtre.
Martin Luther est habité à ce moment par l'image
d'un Dieu vengeur rancunier dont il ne parvient pas
à attirer les faveurs.
A partir de l'expérience de Martin Luther, Aristo
parle de sa propre expérience. Son père était
pasteur. Il lui a transmis des valeurs. A 14 ans, il
est peu intéressé par le religieux.
A 18 ans, il ressent un vide. En févier 1983, il
comprend que Jésus est mort sur sa croix, qu'il a
expié pour nous. Ce que Jésus a subi c'est ce que
je méritais. Il a pris ma place. Jésus est mort à
ma place. Je suis mains ouvertes. Une paix rempli
son cœur. Des chaines ont été tranchées. Il est
devenu un homme nouveau.
Aristo a reçu la paix, il est libéré. Il a rencontré la
personne du Christ et pas une religion, ni une
Eglise. Il rencontre et reconnaît ce Jésus. Aristo a
pu s'épanouir dans Eglise évangélique. Peu
importe l'endroit à partir du moment où l'on pense
n'être sauvé que par Jésus on est Chrétien. La
Bonne Nouvelle est que le Fils de Dieu s'incarne et
accepte par amour pour moi de mourir sur la croix.
Jésus a pris mon péché et il me donne sa justice
qui est reçue comme cadeau sans rien faire pour
l'obtenir.
Jésus est la manifestation du Père. Sur la croix
Jésus prend mon péc »é et me donne sa justice.
« Tout est accompli". Ma foi, si elle est
authentique, va produire des œuvres.
C’est vers 1513 que Luther a vraiment commencé
à surmonter ses angoisses et c’est mis à
enseigner le Salut gratuit. Ses commentaires écrits
dans les années 1513-1516 (Psaumes, Romains)
montrent qu’il a une perception de plus en plus
claire de la grâce pleinement suffisante. Quoi qu’il
en soit, la conviction de Luther s’est forgée au
travers de nombreux combats intérieurs, et c’est
seulement après cette clarification qu’il s’est
dressé contre une Eglise qui taisait ce message
libérateur. Le fait est que l’expression « la justice
de Dieu » prend désormais, pour lui, un sens
nouveau : c’est que c'est Dieu qui donne, et ce
n'est pas la fonction divine qui distribue les
sanctions.
La justice de Dieu n’est pas punition, mais
salvatrice, transformatrice. Il n’est pas exagéré de
dire que toute la vie de Luther sera un
commentaire de cette découverte – un hymne à la
grâce.
Le message de la Bible n'est autre que celui de
Jésus-Christ qui par la grâce libère l'homme de
ses péchés et de la culpabilité. L'homme peut vivre
une vie nouvelle dans la confiance et l'espérance.
Il n’y a pas de hiérarchie – on a tous une fonction –
on est tous frère. L’Ecriture est la seule source
d’autorité pour les protestants évangéliques. La
Bible est mise à la disposition du peuple.
Pierre se nomme ancien comme eux, pas comme
supérieur. Être témoin de cela c’est être protestant.
Luther veut rester dans l'Église Catholique, mais il
ne peut pas garder captive telle vérité. Il se rend
compte que Dieu l'a choisi. C'est une révélation.
Un évènement fait sortir de ses gonds Luther :
c'est le trafic des indulgences. Indulgences qui
servent à trouver de l'argent pour construire la
basilique St Pierre.
95 thèses sont affichées par Luther ; c'est le coup
envoi de la réforme. Léon X essaie de faire
rétracter Luther. Il tient tête, ne veut rien renier
sauf si on lui montre pourquoi il est dans l'erreur. Il
est accusé d'hérésie.
Résumé de la thèse défendue ; diète 1518
 Un prêtre n'est pas intermédiaire obligé
entre Dieu et les hommes.
 L'Église est présente non dans l'institution,
mais dans la personne du Christ.
 Les sacrements sont efficaces non à
cause du pouvoir de celui qui les administre, mais
à cause de la foi du fidèle (il garde 2 sacrements
au lieu de 7 chez les catholiques).
 l'Écriture seule, et non l'Église, est
infaillible : un concile ou même un simple fidèle
doit pouvoir convaincre un pape d'erreur s'il est en
mesure de s'appuyer sur les Écritures.
Luther ne peut se rétracter. La rupture avec Rome
est consommée. En 1520, c'est le tournant lorsque
Luther brûle la bulle du pape. Le cœur de la
Réforme se trouve exprimé dans le triple « sola »
auquel adhèrent tous les courants : sola scriptura,
sola gratia, Sola scriptura : Ecriture seule comme
source d'autorité. Sola gratia : la grâce seule ;
Sola fida : la foi seule.
Luther est caché pendant 10 mois au château de
Wartbourg, il en profite pour traduire la Bible.
Tous les croyants ont ainsi accès à l'Écriture
La Réforme s'oppose aux pratiques romaines
suivantes :
 Les dogmes et pratiques n'ayant pas
source dans l'Écriture,
 Primauté de l'évêque de Rome,
 Nécessité de produire des mérites,
 Messe en tant que renouvellement du
sacrifice du Christ,
 La transsubstantiation du pain et du vin,
 Les prières adressées aux Saints en vue
de leur intercession en notre faveur,
 La doctrine purgatoire,
 La prière pour les morts
 Les systèmes indulgences par pèlerinage
 5 des 7 sacrements : confirmation, confes-
sion, extrême-onction, ordination prêtrise mariage.
(Reste baptême et sainte cène).
 Célibat obligatoire des prêtres
 Enseignement concernant les limbes

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 Couvent et vœux monastiques
Pour le protestant, le mariage est valide dès qu’il
est sanctionné par une autorité civile – bénédiction
de Dieu sur un mariage établi (pas obligatoire).
Chez les catholiques, c’est le couple qui fait
sacrement ; le prêtre est témoin.
Les protestants évangéliques baptisent unique-
ment les adultes par immersion totale
2. Nos célébrations
Les catholiques célèbrent l'Eucharistie, les
protestants la Sainte Cène.
Une célébration eucharistique, c'est quoi pour
nous : la parole est au centre, mais c'est aussi :
« faites ceci en mémoire de moi, ceci est mon
corps » : je fais corps avec vous, mâcher l'Écriture,
c'est le partage de la parole, du pain, se retrouver
ensemble, faire souvenir, un repas de fête, faire
mémoire du sacrifice, ne pas banaliser, accepter
de se laisser envahir par le mystère, par
l'irrationnel.
Actes 2, 42 Ils se montraient assidu à l'enseigne-
ment des apôtres....
Les protestants reprochent le pouvoir exorbitant du
prêtre. La transsubstantiation en est le couronne-
ment. Le prêtre s'octroie le pouvoir de renouveler
le sacrifice du Christ. La Sainte Cène n’est pas un
sacrifice sanglant. Jésus est mort une seule fois et
il est impossible de le reproduire. « Ceci est mon
corps, ceci est mon sang », c'est un symbole pour
Luther.
Pour Calvin au-delà du geste du pain et du vin, il y
a du spirituel que l'on peut comprendre par la Foi.
Ainsi les calvinistes se retrouvent plus près de la
transsubstantiation catholique.
Les évangélistes descendent des anabaptistes
(baptisent les adultes).
4. Au soir, projection et réactions sur le
film "L'heureux naufrage " ou l'ère du vide d'une
société post-chrétienne de Guillaume Tremblay.
5. Réactions sur la célébration de la veille
La célébration était très dépouillée. Il y avait peu
de rites par rapport à ce que l'on connaît. Une
grande Importance des chants. Église réformée :
utilise plus de chants traditionnels.
Rythme rapide – peu de moment d’intériorisation –
pas beaucoup de moments de silence lié à la
dynamique du rite protestant – pas très méditatif.
Les participants prient spontanément.
Dans le partage du pain (sans dire de prière de
consécration), nous pourrions nous y retrouver. La
manière aussi en coupant le pain soi-même.
Signification du geste du pain : nous sommes
plusieurs et il y a un seul pain.
6. Questions diverses sur l'organisation et
positionnement sur problèmes éthiques.
Le rôle de la femme nous semble un peu ambigu :
certaines églises permettent aux femmes d’être
pasteur (EPUB : Église Protestante Unifiée de
Belgique), mais d’autres, comme l'Église
évangélique ne le permettent pas. La Place de
l’homme et de la femme dans la célébration est
inscrite dans les Ecritures (l'interprétation des
textes n'est pas toujours aussi évidente – il y a des
contradictions ndlr)
Il n'y a pas de prière aux morts. Comment se
passent les funérailles ? Il y consolation de la
famille, on évoque le mort, message d'espérance
pour la famille. La célébration se passe avec le
corps à l'église.
Il y a différents courants et différentes pratiques
notamment pour le baptême. Église évangélique :
baptême des adultes par immersion, pédobaptiste
baptise les enfants… Dans l'Église évangélique,
pour les jeunes enfants, il y a le rite de la
présentation des enfants.
C'est une église d'évangélisation, une Église
militante. Aristo a fait du porte-à-porte en France
maintenant c'est moins d'actualité.
A Bruxelles n'importe qui, avec ou sans formation,
peut s'installer comme pasteur. Il faut être attentif
quand on rentre dans une Église. Si l'Église fait
partie d'une fédération, c'est rassurant.
Pour une prédication, Aristo choisit le texte. Le
prédicateur reste libre. Il a un timing.
Dans la communauté de Forest, le pasteur est
soutenu financièrement par la communauté.
Quelques-uns sont pasteurs à temps plein
directement rétribué par la communauté, les autres
travaillent bénévolement et on un job à côté.
Le bâtiment appartient à l'Église. Il n'y a pas de
subsides et ce sont les dons qui financent en
totalité les besoins de la communauté y compris le
salaire et les charges sociales. Il arrive parfois
que l'on rappelle dans une prédication l'importance
de la dîme, mais sans excès.
Il y a des membres effectifs avec carte (180/250)
Choix pasteur est fait par les membres avec carte.
Ce sont les responsables, les anciens et diacres
qui présentent le nouveau pasteur. Celui-ci occupe
le presbytère. L'Église est une ASBL à vocation de
cultes.
Trois fêtes rythment l'année liturgique : Noël et
surtout Pâques et la Pentecôte. Dans cette
communauté de Forest, ils ont introduit le Vendredi
saint. La Pentecôte est une fête importante : c'est
la fête de l'esprit, de la convention. Chacun est
libre de jeûner. Le jeûne est parfois organisé en
église à n'importe quel moment de l'année. Des
veillées de prière sont organisées tous les 2 mois.
Parfois essentiellement des jeunes qui passent
une entière nuit de prière de 22 heures à 6 heures.
L'Église évangélique accueille plein de tendresse
les divorcés. Le divorce n'est accepté que s’il y a
adultère (c'est la seule possibilité). S'il y a
séparation pour toute autre cause que l'adultère
chacun reste seul ou se réconcilie. Le mariage est
indissoluble. Le divorcé a accès à tout sauf en cas
de remariage (texte pas évident à interpréter ndlr)