Excel et l`analyse des données

TD 1, La mesure de la croissance et la PGF
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Université de Bourgogne, année 200X/200Y
UFR de sciences économiques et gestion
LICENCE-L1
Macro dynamique : croissance
TD 1
La mesure de la croissance et la méthode de la productivité
globale des facteurs
But : le but de cette première séance est de réaliser une prise en compte pratique de
la mesure quantitative de la croissance et d’introduire la méthode de la PGF dans
l’explication de la contribution des effets de progrès et de modification interne des
facteurs.
I.- Rappels sur l’étendue de la croissance
La prise en compte de la croissance reste un phénomène conditionné en grande
partie par la disponibilité de séries statistique sur longue période. Dans ce contexte, il
vous est proposé de suivre l’évolution historique des PIB et PIB par tête des
principaux pays de l'OCDE. Ceci est rendu possible par les données publiées en
1995 par A. Maddison (OCDE). Le but est de vous faire manipuler des séries
dynamiques longues de la croissance à partir des résultats des travaux statistiques
de A. Maddison publiés dans.
Angus Maddison, L'économie mondiale 1820-1992, Analyse et statistiques, Série :
Etudes du centre de développement, Editions de l'OCDE, Paris 1995.
Ce document en BU est à la Salle d'Economie, il est exclu du prêt. En rayon il est
enregistré sous la cote 310/1031*BU/SE
Une actualisation des données est réalisée jusqu'en 1999, en respectant la méthode
de Maddison pour les années récentes depuis 1991. Les données sont établies en
unité monétaire à prix constant et à valeur comparable : les valeurs sont exprimées
en pouvoir d’achat comparable, en valeur de 1990 du dollar US, voir encadré (une
présentation simple de l’esprit de ces méthode est rappelé dans le Rapport sur le
développement dans le Monde de la Banque mondiale, disponible à la BU,
publication annuelle)
Format compressé (Zip de 52 ko) d'un classeur Excel ®(165 ko) , voir bouton annexe
à http://perso.wanadoo.fr/jbourdon/mainC.htm
En vous aidant d’outils, comme un tableur, précisez :
- La recherche de la temporalité du « décollage » économique. Peut-on en
particulier souligner que la Révolution industrielle de Grande-Bretagne s’est
diffusée rapidement dans le reste de l’Europe ?

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- Que veut pratiquement dire, pour une économie, que le produit intérieur par
tête soit multiplié en volume par près d’un facteur vingt ?
- Dans quelle mesure le Japon présente des traits spécifiques d’évolution du
PIB par tête ?
- Peut-on parler effectivement de décollage économique pour les Etats-Unis
avant la guerre de sécession ?
- La méthode de calcul des pouvoirs d’achat comparés (voir encadré) ne
présente-t-elle pas certaines limites sur le long terme ?
- L’expression des « trente glorieuses » fait référence à la période de
croissance régulière de 1945 à 1975. Ceci est-il confirmé par les données ?
D’autres périodes de croissance n’ont-elles pas été remarquables par leurs
ampleurs et durées ?
- Montrez par des indicateurs simples (écart type des logarithmes des PIB par
tête) que les pays européens signataires du Traité de Rome, présents dans le
fichier, ont enregistré un phénomène de « convergence » ces trente dernières
années.
Encadré
Les méthodes de pouvoirs d’achat comparés : méthode Geary-Khamis suivie par
Maddison
La méthode Geary-Khamis correspond à une approche par bloc. Elle est additive et s’appuie
sur un jeu d’équations simultanées GK1 et GK2. Si
i
est le prix international du i, et si pij et
qij sont respectivement les prix et quantités du produit i dans le pays j, les (m+n) équations
classiques de la méthode se présentent comme suit:
,,
1,
1
; 1,2.....
ni j i j
in
jj i j
j
pq in
ppp q
i
ou équations de type GK1, puis
,,
1
,
1
; 1,2.....
()
m
i j i j
i
jm
i i j
i
pq
ppp i m
q
ou équations GK2.
Les équations GK2 définissent la parité globale de chaque pays j. Dans les équations GK1, le
prix moyen national p ij du produit i, dans le pays j, est pondéré par le poids de ce pays dans
la consommation totale de produit I, dans le bloc de pays comparés. Le prix international pi
est une moyenne pondérée de ces prix nationaux. La parité globale de pouvoir d’achat
(purchasing power parity) PPP j représente le niveau général des prix du pays j par rapport
aux prix internationaux. Dans les équations GK2, le numérateur représente donc la valeur en
monnaie nationale, tandis qu’au dénominateur les quantités q ij sont multipliées par les prix
internationaux. Les (m+n) équations peuvent être résolues simultanément. Ici la notion de
produit doit faire plus référence à des grands agrégats de la contrepartie du PIB, avac une
décomposition de la consommation des ménages (produits agricoles, industriels et services).

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II.- La mesure du progrès technique par la méthode PGF
L’étude porte ici sur le texte : « Le progrès technique a-t-il ralenti de puis 1990 ? ».
Article de J Accardo, L. Bouscharin et Mahmoud Jlassi, publié en mars 1999 dans
Economie et Statistique, n 323, 53-72.Economie et Statistique possède la cote PL 45 à la
bibliothèque de section
En ligne sur le site INSEE
:http://www.insee.fr/fr/ffc/ficdoc_frame.asp?doc_id=394&analyse=1&path=/fr/ffc/docs_ffc/ES323C.pdf
A partir de sa lecture, il vous est demandé de préparer les réflexions suivantes :
- Le degré d’analyse, en particulier entre les nomenclatures détaillées (T) et
semi agrégées (U) montre-t-il à travers le tableau 2 des éléments de « cycle
du produit » ; le tableau 6 sur l’âge du capital vous sert-il à affiner ce
jugement ?
- Dans ce contexte, dégager l’intérêt relatif, pour l’analyse de la croissance, des
nomenclatures U et T.
- Souvent est évoqué dans cet article la notion d’homogénéité des facteurs,
souligner l’intérêt de cette notion par rapport à la fonction de production tout
en dégageant les limites en regard de l’étude du long terme.
- A partir de ce texte, et en prenant exemple, sur l’exemple de l’intérim et de
l’indicateur de qualification, soulignez divers éléments qui peuvent modifier
l’homogénéité et le contenu qualitatif des facteurs de production.
- Quelles limites peuvent présenter l’introduction de l’indicateur de qualification
de la main-d’œuvre ? Peut-on évoquer la question de totale efficacité d’emploi
de la main d’œuvre ? La formalisation sur ce point impose une hypothèse forte
sur l’emploi des savoirs acquis par la formation initiale, laquelle ?
- La méthode utilisée est intimement liée à une vision de la fonction de
production, soulignez et justifies de ce fait dans le calcul présenté l’importance
de la pleine efficacité des facteurs et de la notion de pleine efficience
technologique.
Glossaire de termes techniques
Stationnarité versus non stationnarité (p 72) ; Ce terme familier aux économètres,
peut être compris à partir de son sens commun :Est non stationnaire, tout ce qui n'est pas
stationnaire :
 les transitoires, i.e., lorsqu’on n’est pas encore parvenu à un régime permanent (par ex.
dans une voiture, phase d'accélération avant d'atteindre une vitesse stable),
 les ruptures, i.e, les modifications brutales et intempestives d'amplitude (par ex. : dans
une voiture, panne de moteur, coup de frein brutal), donc crise économique qui peut
rompre le schéma de croissance.
Moindres carrées généralisés (p 72) ; La méthode des moindres carrés généralisés tend
à corriger l’estimateur des moindres carrés ordinaires lorsqu’il existe un risque de biais dans
une estimation (variables omises, rétroaction dynamique de la variable endogène sur elle-
même, etc…)