percé de nouveaux domaines de la sciences dont la génétique, la
biologie moléculaire, l’immunologie, la bioneurologie. Elle fait
bénéficier les individus et la société des acquis et ce, dans le
respect des principes fondamentaux de l’éthique, essentiellement
les principes de justice, d’égalité, de bienfaisance et de
solidarité. Ces principes impliquent l’accès équitable aux soins
de santé à tous et en particulier aux plus démunis et ce, dans le
respect de l’intégrité de la personne et du principe de
responsabilité dans les différentes actions thérapeutiques.
L’on ne peut nier que le développement de la
médecine curative, a permis de diminuer les souffrances, obtenir
des guérisons inespérées auparavant et augmenter l’espérance de
vie.
Néanmoins, l’on ne peut ignorer, que les acquisitions
récentes, dans le domaine du vivant, et du fait d’outils
exceptionnellement efficaces, mais également lourds de
conséquences, créent des dilemmes éthiques et font réfléchir à
des applications qui risquent de franchir les limites de ce qui est
acceptable, juste et utile.
Aussi, des principes rigoureux sont-ils devenus
nécessaires pour guider nos décisions. Aussi, la médecine des
soins curatifs aura-t-elle à faire appel, à la conscience, la
déontologie, et l’éthique de la responsabilité. Celle-ci sera
appelée à s’intégrer dans le pouvoir de la science et de la
recherche. Elle nécessitera de plus en plus des balises claires
pour protéger la société dans des domaines aussi sensibles qu
ceux des valeurs essentielles de l’homme. C’est sur ces valeurs,
que l’éthique devra interroger le praticien sur les limites de son
savoir , lui faire tolérer des doutes, l’insatisfaction, lui faire
poser la question du pourquoi et lui faire devancer les risques de
ses interventions diagnostiques ou thérapeutiques. Cependant,
ces exigences éthiques de la médecine curative devraient
contenter en même temps les exigences scientifiques et le sens
de la responsabilité lui-même indissociable des liens de la
science.