Les cellules cardiaques ont une membrane polarisée à -80mV, et les fibres musculaires lisses vasculaires
à -40mV.
Leur d’un potentiel d’action, durant la phase de plateau, il y a couplage contraction avec rôle du
calcium. Donc si on inhibe l’entrée de Ca2+, la fibre musculaire lisse se relaxe.
Terminaison en « dipine » (Nifédipine, Nitrandipine, Nicardipine, Nimodipine,..)
En faisant varier la concentration de ces médicaments, on touche différentes populations cellulaires, car
les cellules ont une polarisation de membrane différente.
- Inhibiteurs d’enzyme de conversion : DCI : Énalapril (Renitec®) et Inhibiteurs de
récepteur : Losartan (Cozaar®). Ces deux médicaments ont pour but d’inhiber les effets angiotensine
2, qui est un vasoconstricteur très puissant, et qui est aussi responsable de la synthèse d’aldostérone.
- Les beta-bloquants : DCI du chef de file : Aténolol (Atenormine®). C’est un générique,
utilisé dans l’hypertension artérielle ou coronaropathie. Le deuxième est le Propranolol. Un beta-
bloquant est une catécholamine transformée, il a donc une affinité pour le récepteur bêta, qu’il va
bloquer sans l’activer par analogie de structure.
Bloquer les récepteurs bêta 1 ralentit la fréquence cardiaque, l’inotropisme. Ils ont aussi une action
centrale et empêche le relâchement de rénine.
II) Notion de DCI, spécialité et générique
Générique : médicament qui par rapport au princeps à la même composition qualitative et quantitative
en principe actif, la même forme pharmaceutique ou galénique, les mêmes garanties de fabrication. Il est
bio équivalent au princeps, mais il est moins cher.
Le pharmacien a le droit de substitution d’un médicament non générique par un générique.
Il existe des sensibilisations directes des patients par la CNAM, et des tarifs forfaitaires de responsabilité
établis par l’AFSAPS et le ministère.
Il faut faire attention à l’automédication, surtout chez la femme enceinte.
III) Le développement du médicament
Long et cher, il se déroule en plusieurs phases :
- dossier préclinique : dossier analytique (détails sur la nouvelle molécule) + dossier
toxicologique (doses létales chez le rat, toxicité chronique, tests de mutagenèse) + dossier galénique
(forme pharmaceutique finale utilisée) + dossier pharmacologique (dossier pharmacocinétique et
pharmacodynamique).
Ce dossier débouche sur le brevet, qui dure 20 ans.
- dossier clinique : tests sur les animaux + 4 phases à suivre : administration à l’homme
possible ? Produit efficace sur l’homme ? Apport d’un service médical = comparaison avec ce qui existe
déjà? Risque d’effets secondaires ?
Suite à cette phase, on va obtenir l’AMM centralisé par l’EMEA (Agence Européenne du Médicament),
et la Commission de transparence va inscrire le médicament sur une des liste, et déterminer le taux de
remboursement en se basant sur le SMR (service médical rendu) et l’ASMR (Amélioration du SMR) qui
dépendent de la nature de l’infection traitée, de sa gravité, du niveau d’efficacité et du rapport risque-
bénéfice, des alternatives thérapeutiques, et de la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.
L’ASMR est donné en 5 niveaux : 1+2 = progrès thérapeutique majeur ou amélioration importante,
3+4 : amélioration modeste, 5 = pas d’amélioration, 6= avis défavorable.
- Essais cliniques ouverts sur des grandes cohortes de patients : recherche des effets