BIENHEUREUSE MARIE DE LA PASSION, VIERGE ET FONDATRICE

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BIENHEUREUSE MARIE DE LA PASSION, VIERGE ET FONDATRICE
FONDATRICE DES FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE
 mémoire liturgique : 15 novembre
 béatifiée : le 20 octobre 2002 par S.S. Jean Paul II
 décret de béatification: lettre de la « Segreteria di Stato, Prima Sezione, Affari
Generali » du 06/10/2003 N° 530.580, signée par Mons. Gabriele Caccia, Assessore,
accompagnant l’original du Décret de Béatification
 liturgie : mémoire facultative; pour l’Institut fête selon la « Instructio de Calendaris
particularibus atque Officiorum et Missarum Propriis recognemdis » émise le
24/06/1970 et publiée en AAS, An et Vol LXII, de pag.651 au pag.663. Messe et
Office du Commun des vierges ou des saintes, avec oraison propre et deuxième
lecture de l’Office des Lectures (approbation de la S. Congrégation pour le Culte
Divin le 23/11/02, Prot. 1972/02L)
NOTE BIOGRAPHIQUE
Bienheureuse Marie de la Passion, vierge et fondatrice
Elle est née à Nantes, en France, en 1839. Entrée chez les Clarisses, elle fait une
profonde expérience de Dieu, mais pour motif de santé, elle quitte le monastère et, une
fois rétablie, elle entre dans la Société de Marie Réparatrice, qui l’envoie pour plusieurs
années à la mission des Indes, jusqu’à ce qu’elle fonde en 1877 l’Institut des
Missionnaires de Marie, affilié par la suite à l’Ordre Franciscain. Elle meurt à San Remo en
Italie le 15 novembre 1904.
EUCHARISTIE : Du commun des vierges ou des saintes, excepté :
Collecta latina (approuvé le 23/11/02, Prot. 1972/02L)
Domine Deus noster, qui Beatam Mariam, virginem, ad mysterii Filii tui contemplatione
mirabiliter duxisti, concede nobis, ipsa intercedente, ut ad tuum salutis consilium
cooperantes, semitas Evangelii alacriter percurramus.
Per Dominum...
Collecte
Seigneur notre Dieu, qui as conduit de façon admirable la bienheureuse Marie de la
Passion, vierge, à contempler le mystère de ton Fils, accorde-nous, par son intercession,
de suivre avec zèle la voie de l’Évangile, en coopérant à ton dessein de salut. Par notre
Seigneur...
Première lecture: Col 1, 24-29
Psaume responsoriel: Psaume 26, 1.3.4.13-14
R. Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ?
Pour la première lecture on peut choisir aussi 2Co 4, 5-15 avec le Psaume 115, 10.12.15-18.
R. Mon Dieu, je t’offrirai le sacrifice de louange.
Évangile: Lc 1, 39-56
Pour les autres textes et oraisons : Commun des vierges
OFFICE DES HEURES COMMUN DES VIERGES OU DES SAINTES, EXCEPTE
OFFICE DES LECTURES
Psaumes et première lecture : commun des vierges
Deuxième lecture : Des Ecrits spirituels de Marie de la Passion : Texte français (approuvé
le 23/11/02, Prot. 1972/02L)
Des Ecrits spirituels de Marie de la Passion (De l’Archive générale)
L’amour, c’est l’être de Dieu !
Dieu est mon Père. Il est toujours avec moi et tout ce qu’il possède est à moi. Si je le veux,
je serai toujours avec lui et tout ce que je possède sera à lui.
Dans un mode qu’il m’est impossible d’expliquer je vois en moi la liberté de l’amour qui
n’est autre que Dieu lui-même. Je vois la perfection, le beau, l’amour me rendant
participante de Dieu dans la mesure où je suis amour. Sur la terre, au ciel ! Je vois, très
bien, comment je suis en mon Père par le Verbe, sa connaissance, et par le Saint Esprit,
leur manifestation. Je vois en moi cette Trinité vivante qui m’a produite et me conserve. Je
la vois avec moi plus sensiblement, encore, par l’Eucharistie. Le Verbe incarné, la
connaissance de l’être de l’amour, montrée à la terre, incarnée pour elle. Tout cela a des
splendeurs d’une simplicité et d’une beauté qui séduisent et ravissent mon âme, mais
expliquer cette paternité de Dieu engendrant en moi lui-même l’amour, d’autant plus que
je le veux davantage, ce n’est pas possible pour moi.
La vérité est que nous sommes appelés à l’amour, qu’il est toujours avec nous et que tout
ce qu’il a est à nous. Tout est là. Je vois Dieu en moi d’une façon irrésistible. Que je
voudrais faire cette présence toujours plus grande ; cela dépend de moi. Je tâcherai,
aussi, que mes filles aient large part à cet héritage paternel et pour cela je serai mère des
âmes dont mon Père céleste est le Père céleste. Je ferai tout pour que même les plus
misérables comprennent et rendent l’amour de leur Père divin et je me souviendrai que
l’amour ne se fait comprendre que par l’amour.
Mon âme, si tu sais comprendre quel sera ton abandon. Alors tu sauras dire comme
François : Mon Père et mon tout. L’âme dans le péché, quel malheur, dans l’Enfer, sans
Dieu. Un degré de plus de grâce, quelle splendeur !
Répons - (cf. Ep 4,15 et Jn 8,32)
V/ Vivons dans la vérité et l’amour
* et nous grandirons dans le Christ Jésus
V/ Nous connaîtrons la vérité et la vérité nous rendra libres
* et nous grandirons dans le Christ Jésus
OFFICE DE LAUDES (psaumes et cantique du dimanche de la première semaine)
Hymne : du commun des vierges ou des saintes ou autre hymne à choix
Psaume 62 - Nuit et jour sous vos ailes, ma joie. Avec vous, pourquoi aurais-je peur ?
(14.12.1888 NS 323)
Cantique Dn - J’ai vu la terre et tous disaient : "Le vrai pouvoir, c’est l’or". Et Jésus, le roi
des pauvres, François le père des pauvres, disaient: "Le vrai pouvoir, c’est l’amour, qui
est le détachement, qui est la pauvreté, qui est Dieu." (Correspondance privée,
24.12.1895)
Psaume 149 - L’étincelle missionnaire, c’est l’amour du bien qui est la gloire de Dieu, qui
embrasse le monde entier… Dieu est si grand ! Ne nous faisons pas petits, c’est
toujours plus ou moins sortir de Dieu. (Lettres à ses filles 11.02.1896 – JO 43)
Parole de Dieu Ct 8,6-7
Benedictus: Fais de mon cœur et de l’Institut une flamme de feu qui embrase la terre. Le
grand missionnaire de l’Institut, c’est Jésus exposé et adoré. On n’a pas assez compris la
puissance de l’Eucharistie et de la prière jointe à l’action, pour la conversion des peuples.
(18.12.1888 – NS 341)
OFFICE DES VEPRES (psaumes et cantique du commun des vierges)
Psaume 121 - J’ai vu l’amour, la vérité, l’unité. J’ai vu que vivre de l’un c’est vivre de
l’autre. Le bonheur d’être un avec son Dieu est un ciel ; partager ce bonheur avec
d’autres, c’est un ciel plus près du ciel encore. (28.07.1885 – NS 208)
Psaume 126 - "Père, j’abandonne mon âme entre tes mains." Toute la perfection est là
pour moi. (02.10.1884 – NS 173)
Cant. Eph - La Passion, c’est l’amour aux plus grandes limites… Je veux bien que l’amour
me crucifie, mais je ne veux plus crucifier mon amour. (25.08.1882 – NS 3)
Parole de Dieu Phil. 3, 7-8
Magnificat: Comme Marie, j’ai un grand livre ouvert dans mon cœur où le Saint Esprit
écrit. "Marie conservait toutes choses et les repassait dans son cœur." Il me semble que je
n’ai qu’à lire fidèlement ce livre et à agir selon ce qu’il dit et qu’alors je serai chère à Jésus.
(29.04.1883 – NS 64)
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