Des structures de groupe telles que Société Civile de Moyen
(SCM) ou Société CivileImmobilière (SCI) peuvent être créées en
parallèle afin d’assurer la gestion des moyens nécessaires (locaux,
matériels, personnels) à l’exercice libéral au sein du cabinet médical.
Si la SCM vise à réaliser des économies par la mise en commun des
moyens de toute nature, la SCI n’a pour objet que l’achat ou la
construction d’immeubles en vue de la location à usage professionnel.
Ces deux sociétés procurent des avantages similaires. En effet, elles
procurent toutes deux de nombreux avantages fiscaux tels que l’absence
d’assujettissement à l’impôt sur les sociétés, à la taxe professionnelle1 et la
taxe d’apprentissage pour la SCM ; pour la SCI on peut noter également,
l’absence d’impôt2, la déduction intégrale des loyers des recettes
professionnelles ou encore la taxation fiscale avantageuse des plus-values
en cas de mutation des locaux3.
Si la médecine libérale peut s’exercer dans un cabinet médical, elle peut
aussi s’effectuer au
sein d’un établissement de soins privés (clinique). Le médecin non salarié
exerçant en
clinique doit conclure avec l’établissement un contrat d’exercice
libéral régissant leur
1 La taxe professionnelle reste personnelle à chaque médecin.
2 La SCI ne paie pas d’impôts, mais les associés sont imposés sur leur
revenu pour les loyers, en proportion de leurs parts sociales, au titre des
revenus fonciers, avec un abattement de 40% pour charges s’ils relèvent du
régime d’imposition micro foncier applicable jusqu’à 15000€ des revenus
fonciers annuels.
3 En cas de mutations des locaux, l’imposition des plus-values est celle des
particuliers (application au prix d’acquisition d’un coefficient d’érosion
monétaire, abattement pour durée de détention, exonération après vingt-
deux ans notamment).