Malthus. Celui-ci a été très important pour Darwin, il avait essayé de modéliser l’évolution
des populations et des ressources (qui sont limitées).
Les problèmes du Darwinisme étaient le support de l’hérédité et l’hérédité des caractères
acquis.
- Galton et les fondements de l’eugénisme (ex : 400 000 personnes stérilisées en Allemagne).
Galton tire les conséquences pratiques du Darwinisme.
- Mendel (1865) : ses lois sont redécouvertes beaucoup plus tard, et permettent la naissance de
la génétique des populations. La théorie vient de JBS Haldane, RA Fisher, et S Wright.
L’expérimentation vient de L’Héritier et Teissier (« cages à populations »), ou de Ford (« la
génétique écologique »).
- Théorie synthétique de l’évolution (1937-1944) : Th. Dobzhansky, JS Huxley, E Mayr, GG
Simpson.
- Question centrale (1950-1960) : l’importance du polymorphisme dans les populations ?
Selon Müller, il y a élimination des allèles défavorables, mais Dobzhansky pense plutôt à un
polymorphisme équilibré. Le polymorphisme est en effet très élevé : d’où vient-il ? La théorie
neutraliste de l’évolution moléculaire et la phylogénie moléculaire permettent de donner des
réponses à cette question.
- Motoo Kimura (1968) : mutations dues au hasard, la sélection existe mais la plus grande
partie de la diversité est due au hasard par des mutations spontanées. On peut observer une
horloge moléculaire : l’apparition de modifications d’acides aminés est régulière au cours du
temps. Le pourcentage de substitution est proportionnel au temps de séparation des espèces, il
dépend de la taille du génome et du type de gènes.
- Actuellement : débat entre sélectionnistes et neutralistes : quelle importance pour chacun de
ces deux phénomènes ? Kimura et Crow ont travaillé sur le neutralisme. Le nouveau terrain
de bataille concerne les spéciations.
Théorie synthétique de l’évolution :
- existence d’une variabilité
- hérédité des caractères
- sélection naturelle et hasard sont à l’origine de l’évolution des populations
3) La variabilité génétique
Les caractères sont variables, il n’y a pas deux individus semblables. Cette variabilité est
morphologique (peau…), chromosomique (nombre de chromosomes…), comportementale
(cour que font les oiseaux avec le chant), physiologique (résistance au froid, à la
sécheresse…), biochimique (protéines, enzymes) ou moléculaire (protéines, ADN).
Les différences peuvent être individuelles ou géographiques (races ou variétés) :
microsatellites (empreintes génétiques), couleur des vaches selon les régions, variétés de
fleurs…
Il faut qu’un caractère soit codé par un gène et qu’il soit transmissible. On peut alors se
demander s’il y a un déterminisme génétique.