6-7 octobre : échec des accords de Wiesbaden qui prévoit le versement du montant en restitutions.
Les industriels s’opposent à Rathenau et Loucheur.
Décembre 1921 : Weimar demande plus de souplesse dans le calendrier et les versements.
1922 : ouverture d’une conférence où Lloyd et Briand négocient une baisse des réparations.
L’Allemagne est en voie de redressement économique et Briand ne veut pas isoler la France. Il
accepte une philosophie plus anglo-saxonne et demande en échange la fixation des frontières. Cette
optique est désavouée par Millerand, Poincaré remplace Briand.
Avril- mai 1922 : la conférence de Gênes fixe un nouvel ordre monétaire international, le Gold
Exchange standard ( l’étalon or). Tout l’or a traversé l’Atlantique pour rembourser les EU, le dollar est
convertible en or et devient la monnaie de référence. Rathenau quitte la conférence discrètement pour
négocier avec le russe Tchitcherine un traité sur le commerce et l’entraînement de militaires
allemands en Russie. Poincaré est persuadé de la mauvaise foi allemande.
Novembre 1922 : Il occupe la Ruhr en espérant faire pression sur la GB et les EU pour qu’ils
poussent l’Allemagne à rembourser.
22 décembre 1922 : manquement aux réparations, les armées françaises et belges occupent la Ruhr
et versent à la caisse des réparations du charbon, de l’acier.
L’Allemagne déclare la résistance passive et les grèves de la Ruhr paralysent l’économie. Pour les
Allemands comme pour les Français les coûts sont lourds. Poincaré doit entretenir une armée
d’occupation et le gouvernement allemand emprunte.
12 août 1923 : face au mécontentement de la population Cuno démissionne et est remplacé par
Stresemann.
26 septembre 1923 : il met fin à la résistance passive, mais Poincaré n’ouvre toujours pas les
négociations.
L’Allemagne met en place une nouvelle monnaie, le rentmark, gagé sur la propriété foncière. La
situation monétaire se redresse, alors que le franc se déprécie toujours et que Londres et Washington
jouent le franc à la baisse pour libérer la Ruhr. Dawse, financier et ancien militaire, décide de revoir la
réparation et les montants, ce que Poincaré accepte le 25 octobre 1923.
9 Avril 1924 : la commission présente son rapport. Le gouvernement français obtient un prêt de 100
M. de dollars mais doit accepter le plan Dawes, redressement économique sur 5 ans. L’idée est de
permettre au gouvernement allemand d’emprunter à l’étranger, surtout auprès des milieux financiers
américains (flux de capitaux des EU vers l’Allemagne) afin de pouvoir rembourser les réparations.
b. La détente franco-allemande
Juillet- août 1924 : Poincaré est remplacé par Herriot qui veut sortir de l’image militariste et accepte
d’évacuer la Ruhr. C’est le début de l’esprit de Locarno.
Stresemann se convertit à la diplomatie de conciliation, n’a jamais abandonné l’espoir de révision du
traité de Versailles et devient l’apôtre du rapport franco-allemand. Mais pas par l’affrontement.
Dès 1925 il met en place un stratégie pour faire reconnaître les frontières rhénanes.
5- 6 Octobre 1925 : Herriot est trop occupé mais Briand rejoint Stresemann, Mussolini, Vandervelde,
des Polonais et des Tchèques réunis à Locarno, en Suisse. L’Allemagne reconnaît officiellement les
nouvelles frontières entre la France et la Belgique. Les Français évacuent militairement l’Allemagne.
10 septembre 1926 : L’Allemagne entre à la SDN. La France, la Belgique et l’Allemagne promettent
de ne plus provoquer de conflits territoriaux.
Mais Poincaré revient sur la scène avec le Cartel des gauches.
17 septembre 1926 : Briand et Stresemann ont une entrevue secrète à Thoiry. L’idée est d’obtenir
des concessions financières pour l’Allemagne. Or Poincaré refuse cet accord car il ne veut pas être
demandeur vis à vis des Allemands. Il met en place un plan de sauvetage du Franc en 1927 et gagne
les élections législatives en 1928. Il gouverne sans les radicaux et garde Briand à la tête du quai
d’Orsay. Celui-ci est mandaté, avec le concours anglo-saxon, pour aller plus loin dans les
négociations avec l’Allemagne (pacte Briand Kellogg qui met la guerre hors-la-loi).
27 août 1928 : 15 pays signent le pacte. Les Allemands font savoir que la guerre n’est plus à l’ordre
du jour et les Français acceptent en échange un plan définitif pour les réparations.
Février- juin 1929 : un comité est créé avec Owen Young, banquier américain, afin de diminuer le
montant à 109 MRD de dollars étalés sur 59 ans. De nombreux accords accompagnent ce plan. Les
EU acceptent de ne pas réclamer un certain nombre de dettes.
Le tout est effectif avant le 30 juin 1930, l’accord profite à tous est l’équilibre financier est retrouvé.
Début des années folles.