
Et puis, en raison de l’effet immunosuppresseur intracellulaire, des infections 
peuvent surgir précocement mais sont plus fréquentes tardivement et seront 
donc abordées dans le paragraphe suivant. 
  
2/ les effets secondaires tardifs comportent les infections par 
immunosuppression de l’immunité cellulaire. Cet effet est favorisé en cas 
d’antécédent de cirrhose, de néoplasie, d’association aux autres 
immunosuppresseurs (Imurel, Cyclophosphamide) et chez les sujets âgés .  
Deux infections sont en tête : Premièrement, la tuberculose, qu’il faut chercher 
avant l’instauration d’une corticothérapie ; Si le risque de réactivation existe une 
prophylaxie par Isoniazide pendant 6 mois est préconisée.  
Et deuxièmement, l’anguillulose qu’il faut prévenir via un déparasitage par 
Ivermectine  si le patient est originaire d’un pays endémique.  
Parmi les effets secondaires tardifs on note l’ostéoporose. Qui peut surgir si la 
corticothérapie dure plus que 3 mois à plus de 7,5mg par jour. Ce risque est 
beaucoup plus important chez les femmes ménopausées, les personnes âgées, les 
personnes alitées, en cas d’inflammation chronique, d’héparinothérapie au long 
cours et d’intoxication alcoolo-tabagique associée. 
L’ostéoporose doit être prévenue en cas de corticothérapie  par supplémentation 
systématique en vitamine D et calcium. Les bisphosphonates sont systématiques 
chez les femmes ménopausées et sont indiqués dans les autres cas si le T-score 
est inférieur à -1DS. 
Le dernier effet secondaire tardif à prévenir est l’hypertension artérielle avec 
un régime sans sel et un suivi clinique régulier. 
Il existe d’autres effets secondaires tardifs à la corticothérapie sans qu’il y est 
un moyen pour les prévenir, on cite : l’ostéonécrose aseptique notamment de la 
tête fémorale, la fragilité cutanée (vergetures et amincissement cutané), 
hématomes spontanés, retard à la cicatrisation, hirsutisme, ruptures 
tendineuses, myopathie cortisonique, syndrome de Cushing, cataracte 
cortisonique et glaucome chronique. 
  
2ème axe : Communication avec un patient non francophone 
L’information est la clé de l’observance et le renforceur de la relation de 
confiance médecin – patient. 
 Le passage de l’information est délicat si le patient est non francophone. 
Il n’existe pas d’articles médicaux sur ce thème mais plutôt des articles destinés 
aux infirmiers(ères) et aides-soignant(e)s. 
Un des articles parus en 2013 dans la revue «Soins aides-soignantes » parle des 
attitudes à adopter face à des difficultés de communication en rapport avec des 
différences linguistiques :