Le P.A.P. ou Plan d’Accompagnement Personnalisé (Anciennement P.I.S.) Le P.A.P. concerne les enfants dyslexiques ou dysorthographiques diagnostiqués. Depuis 2012, le P.A.P. s’applique également aux autres T.S.A. (troubles Spécifiques des Apprentissages) (voir annexes 2) Les annexes 2 (Fiches Adaptations pour élèves avec T.S.A.) proposent des pistes d’adaptations et de d’aménagement par trouble : dyslexie/dysorthographie, dyspraxie, dysphasie trouble et déficit de l’attention Le P.A.P. peut être mis en place dès la fin du CE1 quand les troubles sont avérés. Le P.A.P. tient lieu de PPRE. Il doit être réactualisé tous les ans. Plus on dispose d’informations sur le trouble, mieux on peut construire le P.I.S. (les parents fournissent les bilans) Le P.A.P. entre dans le cadre d’une équipe éducative. Le directeur réunit les différents partenaires. Le P.A.P. accompagne le jeune pendant toute sa scolarité. C’est un outil transversal avec tous les partenaires et c’est un outil de la mémoire de ce qui a été fait avant. Le jeune arrive au collège avec son P.A.P. mis en œuvre à l’école élémentaire. Pour bâtir le P.A.P. on peut éventuellement s’appuyer sur un PPRE antérieur et le considérer avec le prisme du Trouble Spécifique (les orthophonistes, les psychomotriciens ou ergothérapeutes ou partenaires du centre de référence peuvent proposer des stratégies de contournement, les écueils à éviter…) Le P.A.P. vise essentiellement à aménager les supports et les modalités d’évaluation. Les exigences scolaires restent les mêmes sur le fond. Les aménagements concernent surtout les formes et la quantité de travail demandées à l’élève. Pour rappel, les enfants dys souffrent souvent d’une incapacité à traiter les doubles tâches, peinent avec les énoncés longs, ont du mal à mémoriser, sont plus fatigables que les autres, ont une mémoire de travail moins performante. Les aménagements ont pour but de prendre en charge une partie de l’écrit. En ce qui concerne les évaluations, l’intérêt est de différencier ce qui est de l’ordre de la compétence et ce qui est de la performance. Pour évaluer la compétence réelle, il est souvent utile d’ajuster les modalités d’évaluation. On peut par exemple faire repasser des items à l’oral ou en laissant plus de temps. Ces évaluations aménagées peuvent servir d’appui pour le P.A.P. Concernant la réalisation pratique du document, le directeur, s’il ne parvient pas à réunir tous les partenaires, peut les faire signer ultérieurement (les partenaires « à minima » sont : les parents, les enseignants et un représentant du « corps médical ») Si l’enfant n’est pas diagnostiqué au Centre de Référence, le médecin qui posera le diagnostic le fera fort des bilans orthophoniques et psychologiques que les parents lui fourniront. Les elèves non encore diagnostiqués mais présentant des difficultés rappelant un T.S.A., doivent pouvoir bénéficier, dans la mesure du possible, d’aménagements s’inspirant du P.A.P.