Partie 2 – 2) Enseignement spécifique (5 points)

publicité
Barème type partie 1 (8points)
Synthèse pertinente
(effort de mise en relation,
d'articulation, des
connaissances)
Éléments
scientifiques
complets
Synthèse maladroite ou
partielle
(peu de mise en relation,
d'articulation des
connaissances)
Aucune synthèse
Éléments
scientifiques
partiels
Rédaction et/ou schématisation correcte(s)
8
Rédaction et/ou schématisation maladroite (s)
7
Rédaction et/ou schématisation correcte(s)
6
Rédaction et/ou schématisation maladroite (s)
Rédaction et/ou schématisation correcte(s)
5
4
Rédaction et/ou schématisation maladroite (s)
3
Rédaction et/ou schématisation correcte(s)
2
Rédaction et/ou schématisation maladroite (s)
Pas d’éléments scientifiques (connaissances) répondant à la
question traitée
Critères
Question clairement énoncée et respectée
Problématique posée par le sujet comprise
1
0
Indicateurs (éléments de correction)
Le sujet est clairement présenté et compris
- quelle anomalie possède le bébé de Mme X ?
- quelles sont les causes possibles de cette anomalie ?
- l´étude du caryotype va permettre au médecin
diagnostiquer une éventuelle anomalie chromosomique
de
Des éléments scientifiques pertinents,
complets, utilisés à bon escient en accord
avec le sujet
Connaissances nécessaires:
- Caryotype présentant une anomalie chromosomique : 3
chromosomes 21 appelée trisomie 21.
- Origine de cette anomalie : une mauvaise répartition des
chromosomes lors de la méiose provoque la formation de
gamète présentant un chromosome supplémentaire.
- Non disjonction des chromosomes homologues lors de
l´anaphase 1 de méiose.
- Non disjonction des chromatides lors de l´anaphase 2 de
méiose.
- Lors de la fécondation avec un gamète normal, il y a formation
d´un zygote avec 3 chromosomes 21 au lieu de deux.
- Le bébé est viable mais il présentera une déficience
intellectuelle et des anomalies internes plus ou moins graves.
Une mise en œuvre scientifique cohérente
et apparente
Intégration et mises en relations des connaissances :
• introduction qui définit les termes du sujet, pose clairement la
problématique et annonce sa résolution.
• organisation construite sous la forme d’un argumentaire mêlant faits
et idées. Les descriptions de phénomènes peuvent amener une
justification par des expérimentations ou des observations.
• Intégration de schémas complémentaires du texte, apportant
synthèse ou précisions.
L’expression écrite
Qualité du texte
Qualité de la rédaction
Qualité de la schématisation
• correction orthographique, grammaticale…
• structuration avec des connecteurs logiques « donc » et/ou de
«parce que »
• organisation du texte : une idée par paragraphes
• schémas clairs, grands, légendés, titrés
1
Barème type partie 2.2 (6 points)
Barème :
Démarche cohérente
qui permet de
répondre à la
problématique
Démarche maladroite
et réponse partielle à
la problématique
Aucune démarche ou
démarche incohérente
Tous les éléments scientifiques issus des documents et des
connaissances sont présents et bien mis en relation
Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents
et/ou des connaissances bien mis en relation mais incomplets
6
4 - 5
Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents
et/ou des connaissances incomplets et insuffisamment mis en
relation.
3 - 4
Quelques éléments scientifiques issus des documents et /ou
des connaissances bien choisis mais incomplets et
insuffisamment mis en relation
2
De rares éléments scientifiques parcellaires issus des
documents et/ou des connaissances, et juxtaposés
1
Éléments d’évaluation
Critères
Indicateurs (éléments de correction)
Éléments scientifiques issus du
document : (complets,
pertinents, utilisés à bon
escient en accord avec le
sujet…)
Doc. 1 : on a observé dans le massif du Chenaillet à 2634 m d´altitude des
ophiolites constituées de 3 types de roches superposées : des péridotites, des
gabbros et des basaltes.
Doc 4 : on peut dater les gabbros du Chenaillet en calculant le coefficient directeur
de la droite isochrone : 0.003 : il nous indique un âge de 198 Ma.
Doc 2 : on a ramassé des échantillons de roches, ce sont des métagabbros qui
renferment des minéraux caractéristiques comme le glaucophane pour MG 1, le
grenat et la jadéite pour MG 2.
Le diagramme montre dans quelles conditions de PT se forment ces minéraux : le
glaucophane entre 15 et 30 km de profondeur entre 200 et 400 ºC, le grenat et la
jadéite au-delà de 30 km de profondeur entre 500 et 700 ºC.
(valeurs indispensables)
Doc 3 : on a observé un pli dans les Alpes.
Éléments scientifiques issus
des connaissances acquises
- Ces roches sont les vestiges d´un ancien océan. Elles font parties d´une ancienne
lithosphère océanique qui a été portée en altitude lors de la collision continentale.
- Ces deux métagabbros sont des roches métamorphiques qui se forment dans des
conditions de PT qui caractérisent les zones de subduction. Ils témoignent d´une
ancienne subduction dans les Alpes.
- Les plis se forment dans un contexte tectonique en compression : ils sont les
témoins d´une collision continentale et de la formation de la chaîne de montagnes.
Éléments de démarche
Le scénario de formation de la chaîne de montagnes est clairement expliqué :
- il y a 198 Ma, il y avait un océan en expansion entre la plaque Europe et
la plaque Afrique.
- Cet océan a disparu par subduction.
- La collision entre le continent Europe et l´Afrique, lors de la fermeture de
l´océan, a entraîné la formation des Alpes.
(L’élève présente la démarche qu’il a
choisie pour répondre à la
problématique, dans un texte soigné
(orthographe, syntaxe), cohérent
(structuré par des connecteurs
logiques), et mettant clairement en
évidence les relations entre les divers
arguments utilisés.)
Les élèves doivent citer, entre parenthèse, le n° du document utilisé.
2
Barème type partie 2.1 (4 points)
Barème :
Raisonnement scientifique rigoureux
Le raisonnement est
cohérent et répond à la
problématique en
intégrant et associant
tous les éléments
scientifiques issus des
documents.
4 points
Le raisonnement est
cohérent et répond à la
problématique
en intégrant et
associant de manière
incomplète les
éléments scientifiques
issus des documents
(3 si pas de valeurs
chiffrées ; 3.5 si
comparaison
qualitative sans
valeurs)
3 points
Raisonnement
maladroit
Quelques éléments
scientifiques issus des
documents sont cités
et reliés le plus
souvent entre
eux, mais la réponse à
la problématique est
erronée
ou partielle
2 points
Pas de raisonnement structuré
Quelques éléments
scientifiques issus
des documents sont
cités mais sans lien
entre eux ni avec la
problématique
1 point
Pas ou très
peu
d’éléments
scientifiques
pertinents
issus du
document
0,5 point
Eléments d’évaluation.
Eléments scientifiques issus
du document: (complets,
pertinents, utilisés à bon
escient en accord avec le
sujet…)
La première partie du document montre des extraits de séquences d´ADN du gène d´une
enzyme, la GULO :
- à constater les mutations par substitution ou délétion de nucléotides touchant les
différentes séquences d´ADN comparée à la séquence du Rat.
à constater que les différences sont moins importantes :
entre le rat et le macaque (9 modifications),
qu´entre le rat et Orang outan (10),
qu´entre le rat et l´Homme (11)
et qu´entre le rat et le chimpanzé (12).
Raisonnement dans le cadre
du problème scientifique
posé
- La problématique est clairement posée en introduction
- L’exploitation du document suit une démarche scientifique rigoureuse :
Les résultats sont analysés correctement, avec des valeurs chiffrées ;
Les extraits de séquences sont interprétés par comparaison avec la séquence de
référence GULO Rat ;
- Une conclusion répond à la problématique :
Les relations de parenté entre deux espèces sont d´autant plus importantes que le nombre
des mutations est peu important.
Donc le Rat a plus de relations de parenté avec le Macaque qu´il en a avec l´Orang,
l´Homme et le Chimpanzé qui est celui dont les relations de parenté sont les moins
importantes.
3
Eléments de correction pour la synthèse :
Les grossières erreurs scientifiques :
dans le chromosome 21 il y a 3 chromosomes
cela est dû à une mauvaise réplication
un gamète à 3 chromosomes, un gamète trisomique, une cellule trisomique, ovule à 3 chromosomes
les deux chromosomes homologues de chaque gène
la méiose est le phénomène qui permet la fécondation
anomalie due à la réplication de la cellule œuf par mitose, par mutations ponctuelles de la méiose
lors de ces brassages, des erreurs, comme la duplication des allèles dans un chromosome due à un crossing over
inégal ou comme ….
Vocabulaire :
cette irrégularité  anomalie
mal séparation  mauvaise
mauvais appariement mauvaise disjonction
Autre :
ne pas confondre anomalie chromosomique (trisomie) et anomalie génétique
Hors sujets :
détailler les étapes de la méiose avec précision
parler du crossing over, des mutations pour expliquer les causes de la trisomie
Proposition de correction : (en bleu la méthode)
: Madame X, 42 ans, vient me consulter pour le résultat d’une amniocentèse qu’elle vient de
subir. Je la reçois et je vais lui expliquer dans un 1er temps quelle anomalie possède son bébé puis dans un
2e temps les causes possibles à l’origine chromosomique de cette anomalie. (problématique posée, soulignée et
Introduction
annonce de sa résolution)
 saut de ligne pour séparer les paragraphes
Le document présente le caryotype du bébé de Madame X réalisé lors d’une amniocentèse.
On constate la présence de 3 chromosomes à la paire 21 au lieu de deux : le caryotype présente donc 47
chromosomes au lieu de 46. C’est une anomalie chromosomique que l’on appelle une trisomie 21. Le
futur bébé présentera un certain nombre d’anomalies physiques, intellectuelles et comportementales.
 saut de ligne pour séparer les paragraphes
Deux causes sont possibles et sont en relation avec la méiose.
La méiose est une division cellulaire qui permet la production de gamètes haploïdes à partir de cellules
diploïdes.
(connecteur) Or, lors de l’anaphase 1 de la méiose, les deux chromosomes homologues, qui normalement
doivent se séparer, ne se séparent pas  schéma.
Lors de l’anaphase 2, ce sont les deux chromatides de chaque chromosome, qui doivent normalement se
séparer, qui ne se séparent pas mais qui vont rester dans la même cellule  schéma.
(connecteur) Donc, le résultat de cette division anormale sera un gamète avec deux chromosomes 21 au lieu
de deux.
 saut de ligne pour séparer les paragraphes
(connecteur) Ainsi, lors de la fécondation
avec un gamète normal possédant 23 chromosomes, on obtiendra
un caryotype anormal avec 3 chromosomes n° 21 pour la cellule-oeuf.
 saut de ligne pour séparer les paragraphes
(Conclusion :) Le bébé de Mme X possède
une trisomie 21, anomalie chromosomique qui a pour origine une
mauvaise disjonction des paires de chromosomes homologues n° 21 en anaphase 1 de méiose ou une non
séparation des chromatides en anaphase 2.
4
Proposition de correction rédigée pour l’exercice II-1) (en bleu la méthode et les conseils)
Toujours introduire le sujet et poser la problématique à souligner
L’acide ascorbique est …..
L’objectif est d’expliquer les relations de parenté proposées par l’arbre phylogénétique du document 2.
Attention : on ne vous demande pas d’expliquer pour quelle raison les primates ne peuvent pas synthétiser l’acide ascorbique et
les rats le peuvent. C’est du hors sujet.
Pour cela on compare dans le document 1 des extraits de séquences de la GULO, enzyme qui permet la biosynthèse de la
vitamine C, du rat, pris comme référence, avec 4 autres primates, à l’aide du logiciel Anagène.
On constate que les séquences de Primates présentent de nombreuses mutations par substitution ou délétion de nucléotides.
Ainsi que le Macaque présente le moins de différences (9) avec le rat, il lui est donc plus apparenté que les autres espèces.
L’OO présente ensuite le moins de différences (10), puis l’Homme (11) et ensuite le Chimpanzé (12) dont la séquence présente
le plus grand nombre de différences (12) et qui est donc le plus éloigné du Rat.
En effet, les relations de parentés entre les êtres vivants sont d’autant plus étroites que le nombre de mutations est peu
important.
Toujours terminer par une conclusion
On peut donc justifier les relations de parentés au sein de l’arbre phylogénétique entre le Rat et les autres Primates : le Rat a
plus de relations de parenté avec le Macaque qu´il en a avec l´Orang, l´Homme et le Chimpanzé qui est celui dont les relations
de parenté avec le Rat sont les moins importantes.
5
Proposition de correction rédigée pour l’exercice II-2) (en bleu la méthode et les conseils)
Toujours commencer par une introduction
La sortie que nous avons faite dans les Alpes nous a permis de récolter des données, des indices qui vont nous permettre
d’expliquer et de reconstituer certaines étapes de la formation de cette chaîne de montagnes. Souligner la problématique
L’observation du paysage dans le Massif du Chenaillet (doc 1) nous montre des roches associées : des péridotites
surmontées de gabbros, elles mêmes surmontées de basaltes au sommet. On peut dans les nouveaux sujets de bac
présenter le document et l’analyser en même temps.
Ces roches sont les vestiges d’un ancien océan. Elles font partis d’une ancienne lithosphère océanique qui a été charriée et
portée en altitude lors de la fermeture de cet océan : elles forment des ophiolites.
-
Nous pouvons aussi dater grâce à la méthode rubidium strontium les gabbros, c'est-à-dire donner un âge à cet océan
(doc 4).
La méthode des isochrones est utilisée pour déterminer l’âge d’un granite ou d’un gabbro.
Le coefficient directeur de la droite isochrone nous donne comme valeur 0,003 c'est-à-dire un âge d’environ 198 millions
d’années.
L’âge des gabbros indique donc l’âge de l’ancien océan alpin, il y a 198 Ma.
-
Sauter des lignes entre les documents, aérer votre copie
Nous avons récolté dans les Alpes des échantillons de roches (doc 2) et nous avons pu déterminer leur composition
minéralogique.
L’échantillon 1 contient du Py, Pl et du Glaucophane : c’est un métagabbro à glaucophane.
L’échantillon 2 contient du grenat et de la jadéite : c’est aussi un métagabbro.
Le diagramme de pression et de température va nous indiquer les domaines de stabilité de ces différentes associations
minéralogiques c'est-à-dire dans quelles conditions de pressions (profondeur) et de températures se sont formés ces minéraux.
L’association glaucophane et plagioclase correspond au domaine de stabilité II, c’est à dire des conditions de T entre 200 et
400°C, et de profondeur entre 20 et 30 km.
L’association grenat et jadéite correspond au domaine de stabilité VI, c’est à dire des conditions de T entre 500 et 700°C, et de
profondeur supérieure à 30 km.
Ces deux métagabbros sont des roches métamorphiques qui se forment dans des conditions de PT qui caractérisent les
zones de subduction. Ils témoignent d´une ancienne subduction dans les Alpes.
-
Nous avons aussi observé dans le paysage un affleurement représentant un magnifique pli (doc 3).
La présence d’un pli indique des conditions tectoniques compressives : il est le témoin d’une collision continentale et de la
formation de cette chaîne de montagne.
Toujours terminer par une conclusion qui synthétise l’ensemble de la réponse à la problématique
Nous pouvons ainsi en conclusion reconstituer le scénario de formation de la chaîne de montagnes et clairement l’expliquer :
-
Il y a 198 Ma, il y avait un océan en expansion entre la plaque Europe et la plaque Afrique, à la place des Alpes.
Cet océan a ensuite disparu par subduction (plaque Europe sous la plaque Afrique).
La collision entre le continent Europe et le continent Afrique, lors de la fermeture de l´océan, a entraîné la formation
de cette chaîne de montagnes, les Alpes.
6
Téléchargement