Psychomotrici .
Quel travail est-il possible de faire avec un enfant qui présente des problèmes de
motricité fine ?
?
La psychomotricité : le concept, la profession.
On définit le concept de psychomotricité comme le cursus qui conduit du modèle intrapsychique
d’une action à sa réalisation. Ce concept reprend deux aspects étroitement liés :
- le niveau cognitif = capacide l’individu à élaborer un geste en le programmant à partir
de ses représentations mentales, ses capacités intellectuelles. En effet, à mesure que
l’intelligence se développe, on s’appuie plus sur les concepts, la réflexion, que sur
l’expérience.
- le niveau psycho-affectif, en rapport avec les émotions (plaisir déplaisir) que le sujet
compte tirer de l’action dans laquelle il s’engage.
Le concept de psychomotricité englobe également la façon dont l’individu, avec son corps, se
présente dans la relation à l’autre (ex. du bégaiement : difficulté à avoir une parole avec un débit
d’élocution et une fluence normaux).
La psychomotricité comme profession paramédicale : elle s’adresse à des sujets dont l’usage,
l’image et l’investissement du corps sont perturbés par des difficultés psychologiques,
neurologique ou psychiatriques. La psychomotricité a pour but de donner ou redonner à ces
personnes de meilleurs possibilités d’adaptation (fonctions supérieures visées), un mieux-être
dans le temps et l’espace et de faciliter et permettre ainsi leur relation aux autres.
Latéralité : définition.
C’est la domination fonctionnelle d’un hémicorps par rapport à un autre.
Evaluation de la latéralité chez un enfant maladroit : comment ? Principaux axes
d’évaluation.
Tout d’abord, si on veut évaluer correctement la latéralité d’un sujet, il faut évaluer sa latéralité
oculaire, manuelle et pédestre. En effet, cette dominance a une origine, elle est programmée
génétiquement et on va essayer de la déterminer. Mais il faut se méfier car elle peut être
masquée par les influences éducatives (ex. gauchers contrariés).
Pour essayer d’évaluer la latéralité innée, on teste d’abord la latéralité oculaire car elle n’a pas pu
subir les influences de l’éducation. Pour cela il existe plusieurs tests, tels que la fermeture d’un
œil, le test de la feuille A4 perforée, le test de la longue vue, ou celui du pointage du doigt.
Mais attention, il existe des influences sportives qui peuvent contrarier l’influence oculaire =>
ambidextrie. On cherchera donc également à tester la dominance manuelle, mais il est alors plus
difficile de retrouver la latéralité programmée. Un examen du tonus nous renseignera sur la
latéralité du sujet : le membre supérieur est plus tonique du bon côté. On teste enfin la latéralité
pédestre grâce au test du shoot, de l’équilibre et de la montée d’escalier. Le membre inférieur
opposé est plus tonique.
Coordinations statiques : définition.
Ce sont les postures, c’est-à-dire les coordinations qui nous permettent d’être en équilibre, de
prendre une position et de la maintenir. Tout déplacement part d’une posture.
L’observation de ces postures/coordinations statiques renseigne sur :
- le degré de maturation neurologique (il existe des normes de développement)
- la présence éventuelle d’une pathologie
Praxies : définition.
Ce sont l’habileté/adresse motrice, les actes moteurs volontaires (par opposition aux réflexes)
avec représentation mentale. Il existe les praxies transitives (pour agir sur l’environnement) et
expressives (reliées à une intention de communication). Il existe trois grands types de praxies :
bucco-faciales, oculo-manuelles, oculo-pédestres.
Pour mesurer la qualité de ces praxies, on évalue :
- la vitesse d’exécution
- la stabilité des productions, de la réponse (normalement, plus on répète un geste mieux
on le réussit)
- l’organisation du mouvement (aspect esthétique et qualitatif)
- l’organisation de l’enfant pour traiter des différentes informations venant de l’extérieur (un
enfant dyspraxique est incapable d’évaluer les causes de son échec, par ex.)
Quel lien entre la qualité des postures et celle des praxies ?
Les coordinations sont à la base de toute la motricité qui est en relation avec les objets, le corps,
les personnes. Il n'y a pas de bonne écriture si on a une mauvaise posture, par exemple.
Coordinations motrices : définition.
Ce sont les coordinations dynamiques générales, conduites motrices de base (comme courir,
marcher, sauter, ramper, se retourner, grimper). C’est la grande motricité (par rapport à la
motricité fine). Elles regroupent l’ensemble des coordinations segmentaires acquises pour le
déplacement.
Les quatre types de coordinations : définition.
Dans une perspective neurologique : les coordinations sont une combinaison de contractions
musculaires dans un ordre rigoureux (c’est-à-dire la syntaxe du mouvement nécessaire au bon
geste) nécessaires à l’atteinte d’un but recherché.
Dans une perspective psychomotrice : c’est l’action synergique des muscles de l’intelligence et
de l’affectivité qui ont pour but d’établir des rapports sociaux entre le sujet et son environnement.
Il existe 4 types de coordinations :
1. Les coordinations statiques : ce sont les postures, c’est-à-dire les coordinations qui nous
permettent d’être en équilibre, de prendre une position et de la maintenir.
2. Les coordinations dynamiques générales : ce sont les conduites motrices de base
(comme courir, marcher, sauter, ramper, se retourner, grimper). C’est la grande motricité
(par rapport à la motricité fine).
3. Les praxies : ce sont l’habileté/adresse motrice, les actes moteurs volontaires (par
opposition aux réflexes) avec représentation mentale. Il existe les praxies transitives
(pour agir sur l’environnement) et expressives (reliées à une intention de communication).
4. Les coordinations-dissociations : ce sont les coordinations qui mettent en jeu des
mouvements de différentes formes, de directions différentes. Ce sont des séquences
motrices, le fonctionnement indépendant de différents segments corporels de façon
simultanée le fonctionnement est centré sur un seul segment corporel sur lequel on
demande au sujet d'effectuer des mises en formes différentes dans un temps très court.
Lesquelles participent à l’élaboration du geste graphique et écriture ?
Les praxies (visuo-manuelles).
Les épreuves de coordinations statiques peuvent-elles nous donner des indications
sur la latéralité d’un sujet ?
Oui. En effet, lors de tests sur la latéralité pédestre, on évalue l’équilibration : le sujet se tient en
équilibre sur la jambe opposée au côté latéralisé, le membre inférieur opposé étant plus tonique.
Or nous avons vu que ce sont les coordinations statiques qui nous permettent d’être en équilibre.
Schéma corporel : définition.
C’est la représentation que chacun se fait de son corps. Il nous sert de repère dans l’espace et le
temps. La base du schéma corporel est les souvenirs et les informations proprioceptives
auxquels le sujet doit faire appel lorsqu’il ferme les yeux.
La qualité du schéma corporel participe-t-elle à celle des 4 types de
coordination ? En quoi le schéma corporel participe-t-il à la qualité des 4 types de
coordinations ?
A mon avis pas cette question vu qu’on n’a pas traité le schéma corporel en cours cette année
Tonus : définition.
C’est un état de tension permanent des fibres musculaires, qui varie en fonction de différents
paramètres.
Les différents états de tension sont déclinables sur 5 plans : le tonus de fond (= tonus passif,
sujet au repos), le tonus de maintient/d’attitude (= tonus postural qui permet de tenir certaines
postures et de résister à la pesanteur) et le tonus d’action (= tonus du sujet en mouvement). [En
plus : Le tonus d’action se mesure à travers la présence ou pas de syncinésie (= contraction
involontaire d’un muscle ou groupes de muscles apparaissant alors qu’un autre mouvement
volontaire ou réflexe est effectué), de paratonie (= trouble neuromusculaire qui empêche toute
relaxation volontaire des muscles striés). Un trouble du tonus d’action entraînera des
maladresses de la part du sujet. Les paratonies et syncinésies ont donc un retentissement sur la
qualité des gestes.
L’étude du tonus nous renseigne sur : - soit sur l’état neurologique à un moment précis, soit sur
l’état de maturation neurologique - la latéralité du sujet
- la dimension/le vécu émotionnel du patient]
Hypertonie, hypotonie : définitions.
L’hypertonie est une augmentation de la résistance du muscle à son allongement passif.
L’hypotonie est une diminution de la résistance du muscle à son allongement passif.
L’hypertonie et l’hypotonie traduisent-elles un état normal ou pathologique ?
Il existe des hypertonies et des hypotonies physiologiques et pathologiques.
L’hypertonie est normale lorsque l’on sursaute, qu’on a une crampe. Chez le nourrisson à
terme, le tonus axial est hypotonique mais ses membres supérieurs et inférieurs sont
hypertoniques (muscles fléchisseurs de ces membres, c’est la posture du bébé). L’hypertonie liée
à notre latéralisation est normale, il y a une différence de tonus entre notre côté dominant et
l’autre côté (le côté droit est plus tonique chez les droitiers par ex.).
En revanche, on constate une hypertonie pathologique lorsqu’elle est liée à une atteinte
neurologique (somatique) telle que les infirmités motrices cérébrales ou les grandes raideurs
dans la maladie de Parkinson, ou lorsqu’elle est liée à un trouble psychiatrique tel que les
névroses obsessionnelles, les TOC, les psychoses paranoïaques : il y a augmentation du tonus
aussitôt qu’il y a stress.
Les hypotonies peuvent également être pathologiques lorsqu’elles sont liées à une atteinte
somatique (encéphalopathie, trisomie 21), à une atteinte cérébelleuse, un trouble psychiatrique
(dépression), un TED (autisme).
Quel rapport existe entre certains troubles du tonus et certaines dysgraphies ?
?
Quel lien entre les coordinations statiques, les praxies et le schéma corporel, trois
éléments qui participent à la psychomotricité d’un individu ?
A mon avis pas cette question vu qu’on n’a pas traité le schéma corporel en cours cette année
Comment la vision et le schéma corporel participent-ils à la structuration du
geste ?
A mon avis pas cette question vu qu’on n’a pas traité le schéma corporel en cours cette année
Liens de causalité que l’on peut établir entre les troubles du schéma corporel et la
maladresse ?
A mon avis pas cette question vu qu’on n’a pas traité le schéma corporel en cours cette année
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