Praxies : définition.
Ce sont l’habileté/adresse motrice, les actes moteurs volontaires (par opposition aux réflexes)
avec représentation mentale. Il existe les praxies transitives (pour agir sur l’environnement) et
expressives (reliées à une intention de communication). Il existe trois grands types de praxies :
bucco-faciales, oculo-manuelles, oculo-pédestres.
Pour mesurer la qualité de ces praxies, on évalue :
- la vitesse d’exécution
- la stabilité des productions, de la réponse (normalement, plus on répète un geste mieux
on le réussit)
- l’organisation du mouvement (aspect esthétique et qualitatif)
- l’organisation de l’enfant pour traiter des différentes informations venant de l’extérieur (un
enfant dyspraxique est incapable d’évaluer les causes de son échec, par ex.)
Quel lien entre la qualité des postures et celle des praxies ?
Les coordinations sont à la base de toute la motricité qui est en relation avec les objets, le corps,
les personnes. Il n'y a pas de bonne écriture si on a une mauvaise posture, par exemple.
Coordinations motrices : définition.
Ce sont les coordinations dynamiques générales, conduites motrices de base (comme courir,
marcher, sauter, ramper, se retourner, grimper). C’est la grande motricité (par rapport à la
motricité fine). Elles regroupent l’ensemble des coordinations segmentaires acquises pour le
déplacement.
Les quatre types de coordinations : définition.
Dans une perspective neurologique : les coordinations sont une combinaison de contractions
musculaires dans un ordre rigoureux (c’est-à-dire la syntaxe du mouvement nécessaire au bon
geste) nécessaires à l’atteinte d’un but recherché.
Dans une perspective psychomotrice : c’est l’action synergique des muscles de l’intelligence et
de l’affectivité qui ont pour but d’établir des rapports sociaux entre le sujet et son environnement.
Il existe 4 types de coordinations :
1. Les coordinations statiques : ce sont les postures, c’est-à-dire les coordinations qui nous
permettent d’être en équilibre, de prendre une position et de la maintenir.
2. Les coordinations dynamiques générales : ce sont les conduites motrices de base
(comme courir, marcher, sauter, ramper, se retourner, grimper). C’est la grande motricité
(par rapport à la motricité fine).
3. Les praxies : ce sont l’habileté/adresse motrice, les actes moteurs volontaires (par
opposition aux réflexes) avec représentation mentale. Il existe les praxies transitives
(pour agir sur l’environnement) et expressives (reliées à une intention de communication).
4. Les coordinations-dissociations : ce sont les coordinations qui mettent en jeu des
mouvements de différentes formes, de directions différentes. Ce sont des séquences
motrices, le fonctionnement indépendant de différents segments corporels de façon
simultanée où le fonctionnement est centré sur un seul segment corporel sur lequel on
demande au sujet d'effectuer des mises en formes différentes dans un temps très court.
Lesquelles participent à l’élaboration du geste graphique et écriture ?
Les praxies (visuo-manuelles).
Les épreuves de coordinations statiques peuvent-elles nous donner des indications
sur la latéralité d’un sujet ?
Oui. En effet, lors de tests sur la latéralité pédestre, on évalue l’équilibration : le sujet se tient en
équilibre sur la jambe opposée au côté latéralisé, le membre inférieur opposé étant plus tonique.
Or nous avons vu que ce sont les coordinations statiques qui nous permettent d’être en équilibre.