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B. Lésions :
1. Effet d’une section des racines postérieures sur le tonus (ex : hernie discale) :
Le neurone 1a n’est plus actif sur le motoneurone α qui n’exerce donc plus son action.
À partir du moment où l’on ouvre la boucle du reflexe myotatique : le tonus va chuter quelques soient les influences.
Hypotonie musculaire.
2. Effet d’une section de la moelle épinière sur le tonus (ex : accident de la route) :
On supprime toutes les voies descendantes :
à la période aiguë, le sujet est complétement hypotonique voire atonique (soit paraplégie, soit quadriplégie). La boucle myotatique est là
mais fonctionne à un régime bas, elle a besoin d’apport d’informations des centres supérieurs.
à la période chronique, dans certains cas on aura une hypertonie.
3. Effet d’une décérébration (ex : traumas crâniens) :
Section passant au niveau des pédoncules cérébraux (entre les coliculi). On peut l’observer en cas de traumatisme crânien, d’hématome
pouvant provoquer un engagement. Les patients sont dans le coma.
Hypertonie d’extension des 4 membres, pied en varus, membre supérieur en pronation.
La réticulée activatrice participant à l’éveil projette sur le cortex, en retour, le cortex cérébral projette sur la réticulée en l’inhibant. Cette
réticulée activatrice descend dans le tronc cérébral et dans la moelle épinière par les faisceaux réticulo-spinaux. Elle va agir sur les éléments du
reflexe myotatique.
On a donc une hyperactivité de la réticulée activatrice puisqu’elle n’est plus inhibée par le cortex.
Les faisceaux réticulo-spinaux vont avoir une action excitatrice sur les motoneurones γ qui vont être très actifs ; ils excitent les fuseaux qui par
les afférences 1a vont beaucoup exciter les motoneurones α hypertonie de type γ (boucle γ).
Pourquoi une hypertonie en extension ?
Les muscles extenseurs sont beaucoup plus riches en fuseaux neuromusculaires. Donc le tonus est plus renforcé dans les extenseurs.