FRACTURES du COUDE.
Mr Tortuyau
I. Généralités.
Rappels anatomo–physiologiques :
- articulation intermédiaire du MS :
rôle primordial dans la localisation spatiale de la main.
Cavité articulaire unique, avec 3 interlignes distincts.
Définition d’un « bon coude » : stable + amplitude articulaire (avec des amplitudes de
luxe), force et indolence.
- anatomie osseuse :
la trochlée, le capitulum de l’humérus, l’incisure trochléaire et la tête radiale.
Importance du déjettement de la palette humérale (améliore la flexion mais fragilise le
mécanisme).
Existence de profondes fossettes olécrânienne et coronoïdienne.
Incisure trochléaire est emboîtée de façon serrée avec la trochlée humérale.
- anatomie ligamentaire :
elle concourt à al stabilité du coude.
Le ligament carré de Denucé participe à la stabilisation de la tête radiale.
- anatomie musculaire :
fonctionnellement, le coude travaille en synergie.
Sa motricité est assurée essentiellement par des muscles bi articulaires.
Les principaux moteurs de la F/E participent à la stabilisation de l’épaule alors que
l’essentiel des muscles moteurs de la P/S et du poignet participe à la stabilité latérale du
coude.
Rappels biomécaniques :
- en F/E, le coude se comporte comme une charnière.
- Le coude est essentiellement soumis à des contraintes valgisantes : contraintes statique et
dynamique.
- La P/S se fait autour d’un axe longitudinal.
Autres :
C’est cet ensemble anatomo-physiologique que les fractures du coude vont venir perturber
que ce soit :
- par le traumatisme et ses conséquences osseuses.
- Par des lésions capsulo-ligamentaires associées.
- Par le traitement proposé avec les complications propres des gestes chirurgicaux ou de
leurs suites.
II. Le mécanisme fracturaire.
Les traumatismes directs :
- gravité variable.
- Surtout les fractures totales.
- Elles peuvent comporter des complications vasculo-nerveuses et surtout cutanées.
Les traumatismes indirects :
- le plus souvent, association de valgus et d’hyper extension.
- Contraction contrariée.