Résolution approchée d’équations de la forme f(x) = .
On ne dispose pas de méthode pour déterminer l’existence et les valeurs éventuelles d’équations comme
. Nous allons voir un théorème qui permet de montrer l’existence (et de trouver les
valeurs approchées) des solutions lorsqu’elles existent.
Théorème :
f est définie sur [a , b], avec a < b, et est un réel tels que :
- f est dérivable sur [a , b]
- f est strictement croissante sur [a , b]
- f(a) < < f(b)
Alors l’équation admet une solution unique dans [a , b].
Remarque : on obtient un théorème équivalent avec f strictement décroissante sur [a , b] et f(b) < <
f(a).
Exemple : Soit l’équation
sur I = [-5 , 5].
Soit
5et3:racines257645x6²x3)x('fx45²x3x)x(f 3
Sur l’intervalle [- 5 , - 3] , f est dérivable, strictement croissante et f(- 5) < 50 < f(- 3). Donc l’équation
f(x) = 50 admet une solution unique sur cet intervalle. A l’aide du tableau de valeurs de la calculette et
par approximations successives, cette solution a pour valeur approchée – 4,5 à 10-1 près. En effet :
De même, sur l’intervalle [- 3 , 5], f est dérivable et strictement décroissante avec f(5) < 50 < f(- 3).
L’équation f(x) = 50 admet donc une solution unique sur [- 3 , 5] dont la valeur approchée est – 2,8 à 10-1
près.
f est paire sur un intervalle I si f(- x) = f(x) pour tout réel x de I. L’axe des ordonnées est alors axe de
symétrie pour la courbe représentative de f.
f est impaire sur un intervalle I si f(- x) = - f(x) pour tout réel x de I. L’origine du repère O est alors
centre de symétrie pour la courbe représentative de f.
TP p.17
Exercices :
p.20 n° 4,5,7,9,11,12,16,17,20,21,24,25,28,34,35,37,40,43,44,45,46,48,56 (2 cm comme unités en
abscisses et 1 cm en ordonnées).
DM p.24 n°57 et 59
Recherche : n°60