Vanitas vanitatum dixit Ecclesiastes vanitas vanitatum omnia vanitas
Nova Vulgata
Tout est absurde et inutile, disait le Sage, tout est dérisoire.
L’Ecclésiaste, I,2
Bible en français courant, Traduction Bahut
Vanité des vanités, dit Qohélet, vanité des vanités, tout est vanité.
Bible de Jérusalem
Dans la note de ma bible, il est dit :
Au sujet de l’Qohélet, que c’est un mot qui désigne « l’homme de l’assemblé. C’est à dire soit le maître ou
l’orateur, soit au contraire le représentant du public personnifié et qui las de l’enseignement classique, va
prendre la parole à son tour. »
Au sujet de vanité que « le terme dont nous gardons la traduction traditionnelle « vanité » signifie
d’abord « buée », « haleine », et fait partie du répertoire d’image (l’eau, l’ombre, la fumée, etc.) qui
décrivent dans la poésie hébraïque la fragilité humaine. Mais le mot a perdu son sens concret et n’évoque
plus chez Qohélet (l’ecclésiaste en hébreu) que l’être illusoire des choses et par conséquent la déception
qu’elles réservent. »
La vanité, étymologiquement, c’est le fait d’être vain, inutile. Mais on emploi aussi ce mot pour désigner
un désir de se faire valoir, une manière un peu sotte et ne trompe pas longtemps, de donner une bonne
opion de soi. C’est un reproche traditionnellement fait aux femmes. (Peut-être est-ce pour cela que
Nietzsche compare la vérité à elles.)
Brève et imparfaite explication grammaticale
Vanité (Nominatif singulier ?)
des vanités (génitif pluriel), dit l’E v…des v…s
Tout (Nominatif pluriel) sous entendu : est
Vanité (Nominatif singulier ?)
Le nominatif nomme la chose, il désigne, en français il correspond d’une part au sujet du verbe, à celui qui
fait l’action, et d’autre part après le verbe être , « je suis comme toi »et non pas « je suis comme te »
Le génitif indique la genèse, la provenance, l’appartenance ou parfois un rapport plus flou, mélange des
trois, comme on dit : le plaisir de danser, ou l’ami de Untel, ou bien encore entre concepts : la liberté de
penser. On parle du fait que la pensé soit libre, que la liberté appartienne à la pensée, que la liberté
provienne de la pensé (enfin ça dépend du contexte). Ici comme souvent le génitif est utilisé pour montrer
qu’on parle d’un certain aspect des vanités : leur vanité.