L’existence qui précède l’essence
C’est l’idée de la liberté, du sens et de la valeur de l’existence. Le sens et la valeur n’existent pas à priori. On est
responsable du sens et de la valeur de son existence. S’il n’y a pas de déterminisme, on trouve des excuses à nos
actes. Mais il n’y en a aucune.
C’est l’idée de la responsabilité. Les adolescents sont pressés d’avoir la liberté pour se libérer du pois de
l’autorité parentale, pédagogique…. Mais la contre partie, c’est la responsabilité.
Conséquences des deux
La déréliction. C’est le fait de se retrouver seul face à sa responsabilité, seul à choisir, seul à décider, donc, seul à
assumer.
Critique du conseil
On choisit son conseilleur. On sait ce qu’il va nous dire c'est-à-dire ce que nous avons envie d’entendre.
Nous n’avons d compte à rendre à nous même mais nous nous les rendons entièrement. La déréliction a pour
conséquence la mauvaise foi.
L’exemple du mal. Dieu aurait pu forger un homme bon. Pour que l’homme puisse avoir du mérite et pour qu’il
puisse être récompensé (par exemple par la vie éternelle) suppose qu’on est préféré le bien du mal. Le mal n’a
pas de sens en lui-même. Il n’y aurait aucun mérite à faire le bien si le mal n’existe pas. Notre existence n’a
d’autre sens que celui que nous lui donnons.
La volonté
Elle peut être le contre poids dans toutes les existences. Il y a des situations plus difficiles que d’autres. Elle peut
s’affranchir de tous les déterminismes. Par exemple, les handisports (handicapés). Il y a toujours des réserves
inépuisables. La volonté, c’est le fait de ne pas vouloir. Le premier obstacle ne se trouve pas en dehors mais en
nous.
Epicure disait que la philosophie était un remède. On est son seul médecin.
II- Problème du sens
Pourquoi ?
L’être est doué de conscience. L’homme est le seul vivant à se poser des questions sur son existence. Cette
conscience suscite une inquiétude (fait de ne pas être en paix avec les autres, le monde et soi-même). Par
exemple, la méchanceté est souvent exercée par quelqu’un de malheureux. Cette conscience est confrontée au
terme de notre existence, c'est-à-dire la mort.
Pourquoi donner un sens ou une valeur sachant que la mort viendra ?
Tout ce que nous faisons est vanité mais c’est en vain car tout va disparaître dans la mort.
Camus
Le principe même de la punition mythologique chez les grecs était la perpétuité. C’est absurde. Cisif était-il
heureux ? Il avait quelque chose à faire (remonter un rocher sur le sommet de la montagne et qui retombait à
chaque fois au pied de celle-ci) qui a rempli son existence.
Le nihilisme. C’est un « A quoi bon ? », auquel on ne trouve aucune réponse.
Le mot « rien » existe. Le nihilisme ne porte pas sur l’existence des choses, mais sur les valeurs.
Schopenhauer
Nous sommes le jouet de notre espèce. Nous nous donnons du mouvement pour que l’espère se reproduise.
Le nihilisme dans la Bible, dans l’Ecclésiaste
Le point de départ est un constat : Les valeurs sont illusoires. « Le sage meurt aussi bien que le fou. ». On ira
toujours à la mort. La justice n’est pas égale, parfois les méchants ne seront pas punis et les gentils le seront.
Il est vain de s’engager. Ayant abandonné tout espoir, tout idéal, il reste le plaisir quotidien de sa propre
existence. Le désespoir n’est pas à prendre au sens négatif de la perte de l’espoir mais au contraire, c’est l’idée
d’une liberté. On peut retrouver le sens réel de l’existence dans les joies simples de l’existence.
Les valeurs sont trompeuses. La Bible dit que tout n’est que vanité et vanité des vanités poursuite de vents.
La métaphore du vent : Il est insaisissable. C’est l’image de la vanité. Vouloir quelque chose qu’on ne pourra
jamais saisir. Le vent tourne.
Ecclésiaste, livre de la sagesse
Vision du nihilisme particulière. La conclusion est différente