Visite d’entreprises classes de 1ère Electrotechnique
mardi 5 avril 2011
Dès 8 h, les classes de 1ère Electrotechnique ont pris le chemin de Lyon pour 2
visites d’entreprises :
Le technicentre de Lyon
La centrale nucléaire de Bugey
Les classes 1ET1 et 1ET2 devant la centrale de Bugey
Le technicentre SNCF de lyon-gerland
Le compte rendu est écrit par Adrian Mercier et Antoine Mathiron.
1. TGV, durée de vie et chiffres.
Le TGV, ou Train Grande Vitesse a été mis en service pour la première fois en
septembre 1981 et a fêté ses 1.1 milliard de passagers transportés en 2009.
D’une longueur de 200m, un TGV parcours en moyenne 40 000km par an et a une
durée de vie d’environ 30 ans même si ce chiffre n’est pas très représentatif de tous
les TGV, il fait juste office de moyenne. Un TGV peut aller jusqu’à 300km/h ce qui
inclut une très grande distance de freinage (3km). Mais comme chaque transport en
commun, des accidents ont eu lieu pendant ses 30ans de service : déraillements,
attentats ou encore accidents dus à des pièces cassées.
Pour limiter ces accidents liés aux pièces endommagées, chaque TGV passe
régulièrement un test de contrôle dans un des cinq technicentres situés en France,
comme celui de Lyon Gerland. C’est le premier technicentre des trains à grande
vitesse à être implanté hors d'Ile-de-France. Entièrement dédié à la maintenance des
rames de TGV, il emploie 500 agents en 2011. Ce sont trente rames circulant
essentiellement entre Lyon et Paris qui sont prises en charge par cet atelier.
2. Le technicentre de Lyon Gerland.
Le bâtiment principal ((33000 m2), d’une longueur de 500 m pour 70 m de
large, offre 9 voies ferrées couvertes et peut accueillir les TGV lors des opérations de
maintenance.
Le technicentre lyonnais effectue des opérations de maintenance courante, des
dépannages ainsi que des échanges standards de pièces comme des moteurs
électriques par exemple.
Acheminées par leurs conducteurs jusqu'au centre, les rames sont ensuite
prises en main sur place par les agents chargés des mouvements selon un plan de
voie très précis. Un TGV doit subir une opération de maintenance de base
obligatoirement tous les 5000 km, soit tous les trois jours environ car un TGV roule
en moyenne 1 700 km quotidiennement.
Le technicentre est divisé en 3 zones : le stockage, la réparation et l’atelier (réservé
aux essais)
La zone de stockage est entièrement automatisée. Elle contient 106 palettes
sur lesquelles sont entreposées les pièces de rechange. Une machine
numérique gère un robot qui ira chercher la palette que l’utilisateur aura
choisie
La zone d’entretien est composée de plusieurs parties :
Confort des passagers (sièges etc.), tri pour les déchets, climatiseurs (les
filtres sont changés tous les 3 mois, moteurs électriques, lavage des pièces
démontées (essieux)
l’atelier est composé de 6 voies de réparation. Le train est posé entièrement
sur des rails ce qui fait de cet atelier une pièce immense. Quand un TGV est
placé à l’atelier c’est qu’il a un problème. Pour pouvoir le réparer, les
techniciens doivent demander aux répartiteurs de couper l’électricité de la voie
sur laquelle le TGV est assigné. Une boîte noire est placée aux extrémités de
chaque voie afin de voir si le courant est toujours présent ou non (elle affiche
1.5 KV si il y a tension, sinon rien).
Une hotline existe avec des équipes formées dans les centres parisiens pour les
pannes à l'origine plus difficilement identifiable, essentiellement d'origine
électronique. La maintenance la plus légère est effectuée par des équipes dédiées
opérant aux heures creuses d'utilisation des trains, de 9 heures à 16 heures et de 20
heures à 5 h 30. Le temps maximum d’immobilisation D’une rame sur le technicentre
de Lyon est de 2 jours au maximum.
La centrale nucléaire de Bugey
Le compte rendu est écrit par Alexandre Gras et Kévin Vichot.
La centrale du Bugey d’une surface de 100 hectares a été construite en 1965
avec une mise en service en 1972. Le Centre d’Information du Public (CIP) qui nous
reçoit aujourd’hui date du début des années 90.
1. La production d’énergie.
Quatre réacteurs de la filière des réacteurs à eau pressurisée (REP) fonctionnent à
une puissance nominale unitaire d'environ 900 mégawatts électriques. Les réacteurs
sont refroidis directement par l'eau du Rhône pour les unités no 2 et 3 (puissance
unitaire de 925 MW), alors que les unités no 4 et 5 (puissance unitaire de 905 MW)
sont refroidies par 2 tours aéroréfrigérantes de 168 mètres de hauteur.
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