HSE 2 Psychologie : Fonctions verbales Année 2000-2001
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Fonctions verbales intellectuelles
Psychophysiologie ” : deuxième édition
Mark R Rosenzweig
Arnold L Leiman
Edition : InterEdition
Page 744 : L’acquisition du langage repose sur des processus à la fois
extrinsèque et intrinsèque. D’un côté, tous les idiomes humains présentent une
régularité considérable dans l’évolution temporelle des stades du développement
linguistique. Durant l’année qui suit la naissance, le babillement de tous les
enfants paraît semblable, quel que soit le milieu culturel dans lequel ils vivent.
Par contre, les attributs éminemment spécialisés des langages spécifiques
exigent les recours aux processus d’apprentissage durant les premières phases
du développement. Les rares cas des enfants se sont trouvés
considérablement isolés au cours de la tendre enfance démontrent l’importance
de l’expérience pendant les premières périodes critiques du développement.
L’asymétrie hémisphérique existe déjà à la naissance chez l’être humain.
Maturation du langage exige beaucoup de temps, ce qui se reflète également
dans plusieurs caractéristiques du recouvrement des pertes linguistiques
résultant de lésions cérébrales.
Pages 35-47
Page 9 : Histoire préside
Le cerveau
Jacques Michel Robert
Edition : Flammarion Dominos
Page 55 : Entre sept et dix mois viendront les premières praxies
(techniques) : Les mouvements ne sont plus isolés mais sont coordonnés par
l’obtention d’un résultat.
Oubliant son babil primitif, il se prépare à développer son langage afin de
communiquer désormais par la parole ses expériences et désirs.
Pages 98-99 : “empruntons un instant la théorie des ensembles
mathématiques ”, moins omniprésents qu’il y a quelques années, mais inutile dans
cet exemple particulier : imaginons que le plus grand ensemble considéré est
constitué par tout ce qui vit actuellement sur la planète : la biosphère. Dans le
premier sous-ensemble fuirent près de 6 milliards d’individus avec leurs cortex,
leurs aires préfrontales et les aires de la vallée sylvienne qui ont permis le
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langage et sous-tendent toute créativité. Le second sous-ensemble, qui contient
tout le reste du monde vivant animal et végétal, est par nature dominé par le
premier qui en fera ce qu’il veut.
Physiologie humaine : tome 2, système nerveux
P. Bessou
Page 147 : Les plus élaborés des moyens de communication dont le langage fait
parti, nécessitent pour le processus d’expression, l’activité des zones
particulières du cortex cérébral appelées zones praxiques.
Page 148 : “ Les connaissances sur le langage ne peuvent provenir de l’expérience
animale; elles reposent sur les observations variées comprenant l’analyse des
erreurs commises dans le langage, les effets des stimulations de certaines aires
corticales cérébrales sur le langage.
Page 149 : On peut penser que l’apprentissage du langage est analogue à celui
de toute activité motrice avec en supplément un apprentissage symbolique.
Page 150 : Les structures assurant les fonctions du langage sont situées dans
l’hémisphère gauche chez les sujets droitiers.
Invitation aux sciences cognitives ”
Francisco J. Valero
Edition : Sciences
Pages 44-45 : Les manifestations du cognitivisme ne sont nulle part plus
apparentes qu’en l’intelligence artificielle, qui est la projection littérale de
l’hypothèse cognitivisme.
Le noyau de ce programme - la fusée qui doit atteindre la Lune d’ici 199é -
est l’ordinateur dit de la cinquième génération : un dispositif cognitif capable de
comprendre le langage humain et d’écrire ses propres programmes pour résoudre
des problèmes soumis par des interlocuteurs inexpérimentés.
Communication et réseaux de communication ”
Roger Mucchielli
Edition : ESF
Page 14 : Pour que cette communication passe, il faut qu’émetteur et
récepteur utilisent un code commun. Ce code constitue leur langage.
Neurosciences et cognition ”
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Activités cognitives
Edition : De Boeck Université
Page 11 : En tant que science cognitive, enfin elle (psychologie) entretient des
relations d’échange avec d’autres sciences cognitives telles que l’informatique et
plus particulièrement l’intelligence artificielle, ou encore, par certains côtés, la
logique formelle ou la linguistique générale, voire l’économie mathématique.
Pages 147-148 : A cet égard, l’inférence ou le raisonnement ductif
représente un important moyen supplémentaire d’intégration. Il s’agit d’un
mécanisme qui, partant d’une ou plusieurs propositions considérées comme vraies,
donne naissance à d’autres propositions également considérées comme vraies.
Par ce genre de procédure, non seulement j’enrichis mes connaissances
déclaratives, mais aussi je les rends plus facilement accessibles puisque je
multiplie les liaisons qui les intègrent. C’est sous cet angle que les processus de
raisonnement déductif vont retenir notre attention.
Vocabulaire de sciences cognitives ”
Olivier Houdé
Edition : Puf
Page 331 :
Raisonnement et rationalité :
Psychologie : Le cognitivisme a considéré, dès ses origines, le cerveau comme
une machine déductrice dont les constituants, les neurones incarnent des
principes logiques.
La question qui se pose, par rapport à cette théorie, est de savoir si l’existence
d’un système logique est le préalable nécessaire à la conduite d’un raisonnement
déductif. La réponse de Philip Johnson-Laird est tranchée et négative.
Dans ce cadre, les erreurs de raisonnement sont attribuées à deux facteurs :
la capacité limitée de la moire de travail et l’effet du biais de croyance selon
lequel les sujets perdent leur motivation à chercher des contre-exemples quand
un modèle en apparence approprié est compatible avec les prémisses, modèle
auquel ils décident de croire sans mener jusqu’à terme la recherche de modèles
alternatifs.
Page 333 : Si de nombreux travaux en psychologie du raisonnement ont por
sur la déduction, l’étude de l’induction et l’abduction s’est également imposée.
Neurosciences : En simplifiant, on peut considérer que raisonner, c’est
sélectionner, un but et imagine un (ou des) moyen(s) de l’atteindre.
Page 223 : Langage
Psychologie : L’étude expérimentale du traitement du langage est
relativement récente en psychologie et elle a été largement inspirée à son
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stade initial pour le développement des théories linguistiques formelles et
tout particulièrement celle de la grammaire générative et transformationnelle
de Noam Chomsky.
Pour aborder la problématique du traitement du langage, il est utile de dégager
en premier lieu les propositions essentielles de ce type de traitement. Deux
propositions fonctionnelles de base, apparemment contradictoires, ont été mises
en évidence : l’automaticité et la flexibilité.
Page 226 :
Neurosciences : “ cette faculté, propre à notre espèce, de maîtriser le langage
est extrêmement complexe et nécessite la participation d’un grand nombre de
sous-systèmes fonctionnelles.
Page 228 :
La production du langage doit donc être considérée comme une activité
cognitive extrêmement complexe impliquant un grand nombre de sous-systèmes
fonctionnels qui prennent en compte chacun l’un des aspects spécifiques de la
tâche.
Deux cerveaux pour apprendre ”
Page 59 : Les modes de pensées sont aussi des modes ou styles
d’apprentissage. La plupart d’entre eux nous dépendent très fortement d’un seul
mode pour accéder à une représentation du monde extérieur.
Il est particulièrement important que les enseignants comprennent le
mécanisme des différents modes de pensée et qu’ils prennent conscience de leur
propre style, de ses réussites et de ses échecs.
Les stratégies sont les outils que l’on utilise pour penser et apprendre. Plus
nous avons d’outils à notre disposition, plus nous pouvons réussir de tâches
variées. Malgré leur très grande importance, les stratégies font rarement
l’objet de discussion et d’explications au cours de l’apprentissage.
Les activités mentales ”
Comprendre, raisonner, trouver des solutions
Jean-François Richard
Editions : A
Pages 215-216-217 : On voit que les processus en jeu dans le raisonnement
déductif chez des sujets non entraînés au raisonnement logique ne sont pas
généralement la mise en œuvre de règles formelles de raisonnement.
Les sujets utilisent très peu de règles de déduction qui soient générales,
c’est-à-dire, indépendantes des contenus sémantiques, comme le souligne
Johnson-Laird(1983). Il n’y a guère que la déduction de type modus ponens (si p
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alors q, p est vrai, donc q est vrai) qui soit utilisé correctement de façon
générale. Nous avons vu, en particulier, que les inférences reposant sur l’inclusion
sont dépendantes du domaine de connaissance, alors que la notion est l’une des
plus précocement acquises.
Les processus en jeu dans le raisonnement déductif ne sont pas propres à
ce type de raisonnement : Ils sont en œuvre dans les tâches de compréhension,
de raisonnement inductif et de résolution de problèmes. Les processus qui ont
été identifiés sont les suivants :
( I ) utilisation de schémas pragmatiques de raisonnement correspondant à des
situations-types : la production d’inférences revient alors à sélectionner en
mémoire le schéma adéquat et de récupérer l’information pertinente en la
particularisation avec les données de la situation. Ce processus d’inférence est
une particularisation de schéma ;
( II ) mise en œuvre de processus de particularisation des informations fournies
dans les prémisses du même type que ceux qui sont mis en œuvre dans les tâches
de compréhension et que nous avons appelé construction d’une représentation
particularisée de la situation ;
( III ) utilisation d’heuristiques caractéristiques du jugement inductif :
chercher les cas qui vérifient une relation de façon privilégiée, c’est-à-dire ceux
il y a co-concurrence des termes qui interviennent dans la relation. Cette
utilisation est combinée avec l’utilisation de règles générales d’actions de type :
pour savoir si on peut anticiper Y à partir de X, vérifier si parmi les cas
disponibles quand on a X on a toujours Y. La production de l’inférence dans le cas
d’un syllogisme conditionnel se fait selon le processus suivant : production des
cas qui vérifient la relation puis exploration de ces cas en vue de rechercher si
l’événement énoncé dans la seconde prémisse est toujours associée au même
événement.
C’est ce même raisonnement qui est utilisé pour juger de corrélations lorsque
l’information est donnée cas par cas au lieu d’être donnée directement sous
forme d’un tableau de contingence (voir Klayman et Ha. 1987). Doherty et
Falgout (1985, cité in Klayman et Ha. 1987) montrent que les cas retenus par le
plus grand nombre de sujets comme pertinents pour juger de la corrélation sont
le cas on a X et Y et celui on a X et non-Y ; un nombre moindre de sujets
retiennent comme pertinents, outre les deux cas précédents, le cas on a non-
X et Y. Ces patrons de réponse sont pratiquement les seuls observés.
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