La propension marginale à consommer est comprise entre 0 et 1 correspond à loi psychologique
fondamentale (Keynes) « Les ménages sont prés, en principe, à accroître leur consommation à
mesure que leur revenus augmentent mais non d’une quantité aussi grande que l’augmentation du
revenu ». Cela veut dire que lorsque le revenu augmente, la consommation aussi mais moins que le
revenu.
La propension moyenne à consommer diminue quand le revenu augmente. La PMC est la part du
revenu consommé. C’est donc C/Y = c+Co/Y. On voit que quand le revenu augmente, C/Y diminue
cela veut dire que les ménages les plus riches épargnent plus que les ménages modestes. PMC
comprend l’ensemble du revenu, elle est aussi une constante or pour Keynes plus le revenu
augmente, plus l’épargne d’un individu ou de l’ensemble de la société va augmenter. Pour lui quand
le revenu augmente la propension à consommer donc diminue.
C= Cy+Co, Pour Keynes, les individus ne consomment en fonction du taux d’intérêt, l’essentiel est
leur revenu et leur PMà consommer. Il ne fait pas apparaître le TI, car la consommation dépend
essentiellement du revenu. Politiquement, Keynes constate que la redistribution est efficace
économiquement, les Etats qui exercent le prélèvement et le reversement est politiquement bien
puisque les pauvres ont une propension à consommer plus importante que les riches. Concrètement,
ca augmentera la consommation de la société. Donner de l’argent au plus riche va favoriser
l’épargne. Pour augmenter la consommation, il existe deux types de politiques conjoncturelles, qui
vise à relancer la croissance et la consommation à court terme : la première est la politique monétaire
(les BC pilotent les TI avec les TIdirecteur, pour stimuler la consommation, elles peuvent proposer
des TI faible pour encourager le consommateur. Aux EU, la FED a mis en place des TI directeur à
O,25. L’Etat peut mettre en place une politique budgétaire, il augmente son déficit public du à
l’augmentation des dépenses de l’Etat ou la baisse des prélèvements obligatoires. Il distribue du
pouvoir d’achat. Le débat porte sur l’efficacité des différentes politiques. Pour Keynes c’est la
politique budgétaire la plus efficace. C’est pour ça qu’on parle du retour de Keynes. Ce déficit est
aujourd’hui de 8% en France et de 10% aux EU.
Il ne faut pas confondre déficit public et la dette qui représente 65% du PIB de la France. L’Etat n’a aucun
problème de s’endetter.
B) Vérification empirique des théories de Keynes
Tous dépend des études statistiques
Les études statistiques instantanées : On prend une part de la population à un moment donné pour
consulter sa part de consommation dans le revenu. Plus on est riche, plus le taux d’épargne est elevé.
En coupe instantanée, plus on est riche, plus la part de l’épargne est importante donc moins on
consomme. Ce que constat suffit à valider les politiques de redistribution. Si je donne un allocation
(baisse d’impôt ou revenus secondaire) à un ménage modeste, celui-ci le consomme.
Les séries temporelles à court terme : On consulte sur 1, 2 ou 3 ans voir comment la part à
consommer évolue. Quand le revenu baisse, la part de consommation dans le revenu à tendance à
augmenter (et inversement). Là, encore ça valide la fonction keynésienne.
Les séries temporelles à long terme : sur une très longue période, la part de la consommation dans
le revenu au niveau de la société est extrêmement stable. C’est-à-dire, à long terme, C/Y=c, la
propension marginale à consommer est une constante. On a découvert cela pendant les Trente
Glorieuses. (Braudel : Le miracle des miracles). La fonction keynésienne est donc fausse, on est de
plus en plus riche et pourtant la part de consommation est stable.
C) Les modèles alternatifs
1) le cycle de vie de Maurice Modigliani