http://www.ciia-c.com/francais/Docs/Process/diagrammes_fabrication.htm
Diagrammes de fabrication
La transformation des produits agricoles en produits alimentaires fait appel à de nombreuses technologies plus ou moins
récentes et innovatrices.
Dans un diagramme, certaines étapes sont particulièrement cruciales, par exemple à cause de l'importance des coûts
spécifiques qu'elles induisent ou de leur impact majeur sur la qualité du produit fini. Afin d'être compétitif, elles imposent un
savoir-faire (know-how) pour maîtriser les facteurs combinés temps, quantités, températures, adjuvants, etc.
La qualité de facteur clé de compétitivité d'une technologie, dont l'évaluation se réduit au fur et à mesure qu'elle est
maîtrisée par l'ensemble des concurrents. Elle demeure malgré tout une barrière à l'entrée pour tout nouvel intervenant
industriel.
Pour mettre en évidence ces étapes dans le processus de fabrication, elles sont surlignées en rouge sur le diagramme.
Ce dossier comprend 86 fiches représentant le schéma simplifié de fabrication des produits alimentaires et de produits
issus de biotechnologies.
D'autres documents sont disponibles sur le site de la CIIA-Commission Internationale des Industries Agricoles
et Alimentaires en cliquant sur "Français", puis sur la balise "Documents" de la colonne "News" à droite de la
page.
Pour télécharger en format pdf, cliquez sur le nom correspondant dans le tableau ci-dessous :
Produits
d'origine
animale
Produits carnés
farine de poisson, graisses animales, huile, suif, saindoux,
cretons
gelatines
jambon sec
jambons cuits
foie gras cuisinés, frais, en conserve et cuisinés
ovoproduits et poudre d'oeufs
patés charcutiers
produits d'os à gélatine
proteines du sang, globuline
saucisses et saucissons cuits
tripes, cervelles, fraises de veau de baudruche, chaudin
viandes de boucherie, farines animales, noir animal,abats
Produits de la mer
conserves et surgeles de poisson
poissons fumés et batonnets surgelés
protéines de poisson, isolat et hydrolysat
surumi, kamaboko, kaniashi, rondelles de crevettes.pdf
Produits
laitiers
Fromages
fromages à pate dure (dambo d'Uruguay)
fromages à pate dure persillée bleus, tommes, fourmes
fromages à pate molle type brie et camembert
fromages à pate molle type reblochon
fromages à pate molle par ultrafiltration, feta, domiati, affinois
fromages à pate molle (quartirollo d'Uruguay)
fromages à pate persillee type Bresse bleu
fromages à pate pressée cuite et non cuite
fromages corses : tomme et brocciu
fromages à pate filée, mozarella
fromages fondus
fromages frais à pate lisse, quark et caillebotte
fromages type halloumi et anari de vache et brebis
provolone Valpadana
Autres produits
laitiers
Beurres
caséines et caséinates
crèmes glacées, sorbets, glaces
crèmes laitières
huile de beurre, MGLA, babeurre et betasérum
lactosérum, levures lactiques, lipoprotéines et lactoglobuline
laits concentrés
laits consommation stérilisé, UHT, pasteurisé, microfiltré et cru
laits gélifiés, crèmes desserts
poudres de lait
yaourt, yoghourt
Produits
d'origine
végétale
Boissons
bière et whisky
boissons alcoolisées
BRSA, boissons gazeuse, eau de table
café moulu et lyophilisé
chicorée
cidre, eau de vie de pomme et calvados
jus concentrés de fruits
vins mousseux, "wine cooler" et vinaigre
Fruits et légumes
concentrés, flocons et poudres de fruits et légumes
fruits au sirop, compotes, confitures, gelées, cerises confites
petits fruits confits sur sucre et pulpes
marrons transformes
Autres
acide glutamique, glutamate, protéinal
amidon de blé, gluten, glutenines, fécule
amidon de mais, semoule, gluten, dextrine, dextrose,
isoglucose
blé précuit à cuisiner
chewing-gum
confiseries en dragées de sucre, chocolat, à la liqueur et
amande
cup noodles-nouilles instantanées
eaux de vie, anthocyanes, huiles essentielles, engrais
organiques
épices, aromates, antioxydants naturels et oléorésines
farines de blé, remoulages, sons et issues
Fecule de pomme de terre, pulpe d'albumine
huile, margarine, tourteaux, furfural, cires, savon, mucilages
malt
pain, biscottes
pates alimentaires, nouilles, spaghettis, macaronis, couscous
polysaccharides: pectine, alginates, carraghenanes, xanthane,
guar
pommes de terre frites, flocons de purée, croquettes et
dauphines
protéines d'origine végétale (de luzerne et protéagineux)
riz etuve
semoules de blé et mais
soja fermenté, toffu, suffu, tempeh, natto et shoyu
sucre de betterave, sucre roux de canne, mélasse
sucre raffiné, sucre glace
tablettes chocolat, beurre de cacao
Produits mixtes
aliments pour animaux
aliments pour bébé, babyfood
biscuits patisseries pizzas
composts
escargots cuisinés en conserve appertisés, congelés et
surgelés
levure boulangère
mayonnaise émulsionnée
plats cuisinés appertisés de poissons et viande, pates farcies
potages en boite et deshydratés
quenelles
Autres documents
Afin de contribuer à la formation des hommes et par là au développement des industries agroalimentaires, la CIIA organise
chaque année de nombreux stages de formation continue destinés aux cadres et techniciens supérieurs de ces
industries dans les domaines scientifique, technique, de la gestion et de l'économique.
Pour les actualités de la CIIA, cliquer sur News, en particulier calendrier des salons internationaux
Sujets d'expertise :
maintenance industrielle, gestion de l'innovation, management de projet, gestion de crise, traçabilité, marchés à
terme, "futures markets", hygiène, logistique de la chaine du froid, conservation, pesticides, mycotoxines,
allégations, "supply chain", RFID, process, qualité, étiquetage, emballage, ingrédients, nutrition, oenologie,
"marketing", économie du secteur agroalimentaire et viti-vinicole, alimentation animale, responsabilité
juridique, économies d'énergie et énergies nouvelles, ingénierie gastronomique
COMMISSION INTERNATIONALE DES INDUSTRIES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES
INTERNATIONAL COMMISSION FOR FOOD INDUSTRIES
COMISIÓN INTERNACIONAL DE LAS INDUSTRIAS AGROALIMENTARIAS
La Commission Internationale des Industries Agricoles et Alimentaires
(CIIA) est une organisation internationale intergouvernementale reconnue par l'ONU. Ses statuts
initiaux adoptés à Paris en 1936 ont été actualisés en Assemblée Générale Extraordinaire le 11 juin 1969.
Statuts_statutes_CIIA
Dates de ratification par les Etats membres
Sa mission : développer la coopération internationale en vue de promouvoir et diversifier la
transformation des matières premières agricoles à travers les industries agroalimentaires et l'agro-
industrie par :
- les études générales des questions scientifiques, techniques, économiques et sociales pouvant intéresser
ces industries,
- un programme d'actions telles que la diffusion de documents, l'organisation de congrès internationaux,
colloques, etc, la formation de techniciens et la participation à tout programme d'assistance technique de
sa compétence si son concours est sollicité.
Ses structures : un comité exécutif et un comité scientifique désignés pour 4 ans par une assemblée
générale annuelle ; un secrétaire général assurant l'administration.
L'Assemblée générale 2007 a résolu de créer comme "Ambassadeurs itinérants" des personnalités
pouvant faire bénéficier la Commission de leur expérience et de leur réseau de relations personnelles dans
le développement de ses activités
Ses publics : tout organisme ou société s'intéressant ou contribuant au développement de
l'agroalimentaire et de l'agro-industrie, ie. de toutes les industries qui se chargent de la conservation
et/ou de la transformation des denrées végétales et animales produites par l'agriculture, les forêts et la
pêche.
Ses thèmes : le développement des filières alimentaires et agricoles à travers le développement
industriel.
Où se situer entre la Gastronomie moléculaire et la Cuisine
moléculaire ?
Auteur : Sale Milovan
La Science essaie depuis longtemps de comprendre les phénomènes de la casserole.
Depuis une vingtaine d’années, une discipline scientifique nommée "gastronomie moléculaire", emmenée par
Hervé Thys et Nicholas Kurti, explore les pratiques et les transformations culinaires, cherchant les mécanismes
des phénomènes qui surviennent lors de l'activité culinaire.
Chaque connaissance nouvelle produite par cette discipline est l'occasion de transferts technologiques et
d'applications pédagogiques vers les chefs et les cuisiniers de tous les jours. C’est de ces applications de
résultats scientifiques par des chefs qu’est né le terme cuisine moléculaire.
Mais que faut-il penser de cette cuisine dite moléculaire, de cette alliance entre scientifiques et chefs ? Est-ce de
la Chimie dans vos plats ?
La plus simple des réponses est apportée par cette phrase : « lorsque vous faites une mayonnaise, vous faites de
la chimie ». Cette recette que tout le monde a peur de rater chez soi, ce terrible moment où l’on se demande :
« prendra ou prendra pas ? », n’est rien d’autre qu’une émulsion. Lorsque vous comprenez ce que ce terme
signifie d’un point de vue scientifique, un monde de diversités s’offre à vous. Pourquoi se cantonner à l’huile,
pourquoi ne pas utiliser une autre matière grasse (foie gras, chocolat,…) ou un autre émulsifiant que le jaune
d’oeuf ?
Peu de chefs peuvent se permettrent au quotidien de travailler en partenariat avec des scientifiques et le
cuisinier de tous les jours n’a pas forcément le temps de se consacrer à la lecture d’articles ou de livres
scientifiques, parfois indigestes, traitant du sujet.
C’est pourquoi nous avons créé au sein de notre Institut, une branche entièrement consacrée à la Gastronomie et
à la Cuisine Moléculaire que nous avons appelée Ingénierie Gastronomique. Ce terme nous permet de voguer
aussi bien sur les flots de l’enseignement que sur ceux de la consultance et de la recherche sans devoir changer
de casquette nominative.
L’enseignement y est représenté par des cours mêlant le côté scientifique (sécurité alimentaire, compréhension
des phénomènes, « traduction » en terme culinaire de résultats scientifiques) assuré par nos ingénieurs (Sale
Milovan et Xavier Nicolay) et le côté culinaire (application, tour de main, présentation) assuré par un chef
doublement étoilé Sang Hoon Degeimbre de L’air du Temps.
Ces cours sont présentés sous la forme de trois modules de base qui permettent d’avoir une vue d’ensemble sur
la gastronomie et la cuisine moléculaire (texturants, cuissons basse température,…), de modules plus
approfondis sur l’application de ces nouvelles techniques et sur les développements récents issus de la
recherche scientifique.
La recherche est assurée par ce même partenariat « ingénieurs-chef ». Elle est basée sur le développement de
nouvelles approches et de nouvelles techniques qui jusqu’à lors n’étaient utilisée que dans les laboratoires ou
qu’en milieu industriel avec par exemple l’extraction de composés aromatiques (épices, herbes, fruits,…) par
ultrasons.
L’équipement du laboratoire nous permet de réaliser des analyses sur une multitude d’aliments et d’en évaluer
les notes aromatiques (technique du « sniffing », détection par le nez humain couplé à une détection par
spectrométrie de masse). Ces notes nous permettent ensuite de réaliser des accords « insolites » entre des
aliments qui au départ n’ont pas de raison de se trouver au sein d’une même assiette. Leur appariement est
d’autant plus fort que ces aliments possèdent des composés aromatiques communs. Cette discipline porte le
nom de food pairing.
Nous possédons aussi notre propre laboratoire d’analyse sensorielle ce qui nous permet de corréler les résultats
obtenus physico chimiquement aux résultats de la dégustation sensorielle.
Notre laboratoire est allé récemment présenter à Lyon, au Bocuse d’Or 2009, ses derniers résultats de food
pairing en association avec l’équipe de L’Air du Temps et pour le compte de la société Nespresso. Cette
dernière souhaitant associer ses grands crus de café à la haute cuisine d’avant-garde. Les analyses des composés
aromatiques des grands crus de cafés ont permis de déterminer toute une série d’accords possibles avec d’autres
aliments comme par exemple un cocktail à base de café et litchi ou encore du saumon frais enrobé d’un voile
aromatique de Ristretto et sésame grillé, fumé à l’instant au havane et bois de chêne (pour plus de détail
consulter le site web de Nespresso à la rubrique Ultimate events).
Ceci n’est qu’un petit aperçu des possibilités de notre Institut et des créations du restaurant, si vous souhaitez de
plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter.
L'Institut Meurice a pour mission d'organiser un enseignement technique de type long, réparti
sur deux cycles:
le Bachelier en 3 ans et le Master en 2 ans.
Au terme du second cycle, le diplôme délivré est celui de
« Master en Sciences de L'Ingénieur Industriel », dans la finalité « Chimie » ou
« Biochimie ».
Les caractéristiques sont calquées sur celles des Universités.
L'admission implique la possession du certificat d'enseignement secondaire supérieur
(CESS).
Le programme des cours est construit comme les Master Universitaires.
La durée : un cycle de 3 ans (Bachelier) + un cycle de 2 ans (Master).
Le programme des cours est de niveau universitaire, et comporte une certaine autonomie
permettant une adaptation constante aux besoins du monde industriel et économique.
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