Concepts fondamentaux de fasciathérapie et de pulsologie profonde D Bois, 1984, Danis Bois/TMOFP Dif Maloine, paris Fascia comme intermédiaire entre la structure et la fonction mais aussi entre la matière et l’esprit. But fascia thérapie : Libération des oppressions des syst artério-veineux et énergétiques et de restaurer la mobilité là où il y a fixité membraneuse, aponévrotique, ligamentaire et par conséquence articulaire. Fascia : bande, bandelette zone de la terre Classiquement : membrane aponévrotique recouvrant les muscles ou les régions anatomiques Par fascia on entend tte formation conjonctive et non exclusivement les diff types de tissus arrangés en nappes. L’étendue de cette interprétation intéresse le tissu sanguin et vasculaire, le tissu conjonctif intertistiel, les aponévroses, les ligaments, les membranes, le périoste, etc. Outre ses rôles de jonction, de protection, d’enveloppe, de coordination, de soutien de l’ensemble des élts constituant l’organisme et de courroie de transmission à l’act rythmique inhérente, le fascia est le lieu géométrique des échanges cellulaires et tissulaires, par ses influences directes indirectes qu’il exerce sur le fleuve de vie que sont les liquides de notre organisme (P 16) Prolonge anatomiquement et fctnellement les membranes intra cranienne pour se répandre aux confins de l’organisme : véritable toile fasciale faisant du corps une unité fonctionnelle. Plusieurs façon d’aborder els fascias : uniquement structurelle (mézières) structurelle et psychique (rolfeurs et méthode struyf-denis) fonctionnelle (massage réflexe), psychique (bioénergie et gestalt thérapie) Embryologie Ectoplaste va donner : épiderme et ses annexes, le névraxe et les ganglions neuro végétatifs Entoplaste : syst digestif et épithélium des syst urinaire, respiratoire Chrodomésoblaste va donner : disques intervertébraux et le mésoblaste qui se différencie en musculature striée et en mésenchyme dont l’ens du tissu conjonctif est issu. Appareil cardiovasculaire et diaphragme proviennent aussi du mésoblaste. Idée de charbonnier : derrière : un seul fascia ? Idée développée par T W Myers : fascia structure spiralée comme l’ADN (ou plutôt slt fibres collagènes qui proviennent de 3 chaînes polypeptidiques enroulées en hélice). Ce pourrait être un syst d’info primitif. Perso : producteur des formes ? Tissu conjonctif : elts cellulaire et intercllunaires (cf bouq physion Elts intercellulaires : substance fondamentale, fibres de collagène, de réticuline, et élastiques 3 groupes de tissus conjonctifs : --le proprement dit comprend : tissu conjonctif lâche, aérolaire ; ex fascia superficilalis semi modélé ( ex :le derme) modélé : moins de substance fondamentale que les autres. Tissu fibreux très organisé où les forces sont dirigées en fct des contraintes et directions. Comprennent les tissus fibreux très denses, ligamentaire unit 2 élts, tendineux (attache des muscles, aponévrotiques (plan de fibres perpendiculaires absorbant des contraintes notamment au niveau musculaire de soutien à prédominance cellulaire (tissu adipeux) ou intercellulaire (périoste, dentine) de tissu hémato-poïétique (moëlle osseuse, rate, ganglions lymphatiques en sont une manifestation) et le sang ce tissu est issu d’un des 3 feuillets embryologiques, le mésenchyme se différenciant en tissu sanguin et vasculaire, osseux et articulaire, musculo-tendineux et aponévrotique. Il enrobe les fibrilles musculaires. Aux attaches musculo-tendineuses il devient ligament, capsule, de l’enveloppe des organes, péritoine, plèvre, du SN il devient dure mère, ligament dentelé.. Fascia fait du corps une unité fonctionnelle. L’impact d’une force appliquée en un pt quelconque se propage à l’ens grâce aux divers rôles d’enveloppes, d’insertion, de glissement, de séparation, d’ancrage et de protection joués par les fascias. Ceci est du églt à la variabilité moléculaire du collagène dépendante de la qualité des échanges en relation avec le niveau énergétique et les tensions mécaniques qu’il a à supporter. Fascia superficialis : directement sous la peau ; omniprésent sauf au niv de la faee où les muscles s’attachent directement à la peau et au niveau des zones de forte tension Fascia principal ou superficiel axial périphérique ant et post : rejoignent la base du crâne aux pieds en passant par les membres sup Fascia axial profond : constitué par l’ens des élts contenus ds le compartiment intra thoracique et abdomino- pelvien- périnéal. Séparé par la diaphragme qui fait aussi fct de lien. Fascia dure mérien : rejoint la cavité crânienne à la 2è vert sacrée ( membranes des méninges : pie mère, arachnoïde, dure mère) 3 diaphragmes, crânien, thoracique et pelvien sont orchestrés par le relais que sont les fascias. Thoracique sous commande nerveuse volontaire : peut-être assimilé au rythme orthosympathique les 2 autres : 8 à 14 x par mn les liquides : sang, lymphe, liqui céphalo-rachidien L Busquet. Traité d’ostéopathie myotensive ; T1, les chaînes musculaires du tronc et de la colonne cervicale ; Maloine Sa éd ; paris, 1ér éd 1982, 5è 2005 Les chaînes musculaires présentent des circuits en continuité de direction et de plan à travers lesquelles se propagent les forces organisatrices du corps Corps obéit à 3 Lois : équilibre, économie et confort (non douleur) Ds le schéma physio l’équilibre dans tte sa dim pariétale, viscérale, hémodynamique, hormonale, neurologique, (homéostasique) est prioritaire et les solutions adoptées sont économiques. Le schéma de fctmt étant physio, il est confortable Ds le schéma adaptatif (gauchi), l’organisation du corps va chercher à conserver l’équilibre mais en accordant la priorité à la non douleur. L’homme va se gauchir : dép énergétique plus importante. Economie moindre. L’homme debout est un compromis entre la verticalité et le besoin d’occulter ses pbs de tous ordres. Les chaînes musculaires vont assurer les fcts d’équilibration , de locomotion, de coordination etc. La bonne coordination de l’organisation générale passera par les fascias D’origine mésodermique, tes les structures conjonctives (aponévroses, gaines, tendons, ligaments, capsules, périoste, plèvre, péritoine font partie sur le plan fctnel d’un m^fascia .Les fascias relient les viscères au cadre musculo-squelettique Cette toile fasciale tendue par le cadre osseux n’acceptera pas d’être étirée. Tte demande ds un sens demandera compensation. Si il ya un pb viscéral d’un organe, il modifiera sa pesanteur, sa rétraction, sa place produira des inflammations et se traduira par des tensions des fascia. Si la mobilité du cadre musculo-squelettique s’altère on aura un ralentissement d’une ou de plusieurs fcts viscérales. . 3 unités fctnnelles principales : tête et cou ; tronc : thorax et abdomen ; chaque membre. Chaque unité a un pouvoir d’autogestion pour solutionner leurs problèmes régionaux mais elles sont ttes en coopération et interdépendance au niveau général au niveau de chaque unité fctnelle on retrouve un syst myotensif droit et un croisé. 3 Sphères : tête, thorax, bassin faites pour protéger et avec un diaphragme (crânien, throracique, pelvien). Elles sont influencées par le rythme de leur diaphragme. Chacune présente un détail anatomique qui permet la synchronisation mais aussi l’indépendance relative du rythme de ces 3 sphères avec les contractions musculaires du corps (appendice xyphoïde du sternum, coccyx, os vermien au sommet d el’occiput ou point lmabda. Syst droit du tronc ant et post : fct d’enroulement et d’ouverture des ailes illiaques ; syst ant relie 1è côte, pubis et coccys avec grd droit et périnéaux et se poursuit avec le syst droit ant de la tête et de la colonne cervicale qui unit la tête au thorax depuis le maxilaire inf jusqu’au sternum. Le syst droit post sert au redressement ; avec celui cervical, il relie la base du crâne au pubis. Rem : on préférera travailler en ouverture et fermeture des hanches plutôt qu’en antéversion et rétroversion qui ne considère que l’articulation de la hanche Rem : débile de renforce la musculature spinale sur une spondylo. Comprime encore plus le pincement. Le muscle est fait pour un travail ryhtmique et non constant Redressement implique chaîne musculaire des membres inf. importance de l’épiépineux et du diaphragme, plus sacro lombaire, et long dorsal. Liaison du syst droit ant et post par les chaînes musculaires de la ceinture scapulaire : enroulement, redressement Syst anti-gravitationnel et d’auto-grandissement Statique dépend de 4 facteurs : Le squelette : chaîne osseuse Les fascias : en particulier chaîne fasciale post valorisée par le déséquilibre ant (en effet notre équilibre est ver sl’avt : ligne de gravité tombe en avt des malléoles, poids de la tête est en porte à faux avt par rapport à cette ligne) La pression intra thoracique La pression intra abdominale. Ces 2 derniers fact donnent une réponse au déséquilibre ant par un appui ant hydropneumatique. Les muscles ont donc un rôle secondaire.. Les muscles spinaux sont des correcteurs ; position ant maintient muscles post en situation de vigilance. Prêt à intervenir. Auto grandissement : de l’aponévrose cervicale à l’aponévrose lombaire ; carré des lombes,, épi épineux, long dorsal, sacrolombaire.plan ant : droit ant Syst croisé ou rotatif : petis dentelés post sup et inf, gdrs obliques, grds dentelés et rhomboïdes ; importance du transversaire épineux Ssyt croisé assure les mvts de torsion : de l’épaule vers la hanche opposée ; de la tête humérale à la tête fémorale ; L3 en est le centre ; petit pectoral, scalènes, triangulaire du sternum, intercostaux ext et int, ptt oblique t grd plus ensuite ptt dentelé postéro inf, fibres illio lombaires du carré des lombes, fibres lombo costales du carré des lombes, grd fessier, tenseur du fascia lata, ischi coxygie pour relation avec membre inf : grd dorsal pour relation avec ceinture scapulaire. Psoas, petit fessier, pyramidal de l’abdomen pour placement et maintien du bassin. On a un syst de torsion profond et superficiel Diaphragme va contrôler au niveau de sa forme circulaire le mvt de torsion par rapport à la ligne de gravité et à son appui abdominal ; Remarque perso : Faire le lien avec fct eutonique qui répartit les tensions et économise le syst musculaire ; avec fct rythmique notamment au niveau des diaphragmes et des échanges nourriciers au niveaux des tissus intersticiels. Montrer relation avec coordinations Fct ostéotissulaire et statique repose sur les fascias cf statique plus haut. Les chaînes musculaires tome II lordoses, cyphoses, scolioses et déformations thoraciques « le corps humain est une mécanique tellement sophistiquée et fiable qu’ll ne peut être conçue qu’à partir de principes mécaniques simples et ingénieux. P 5 loi d’économie : le corps doit s’assurer une source d’énergie et en gérer la réserve de façon très parcimonieuse. Relation contenant- contenu existant entre le contenant physique et le contenu viscéral, entre le contenant physique et el contenu psychologique. Dès qu’il y a aura perturbation fctnelle sur le plan physique, viscéral ou psychologique, un schéma de compensation entraînera une modification structurelle par somatisation du pb au niveau du corps comme du visage. L’homme n’a pas besoin d’être rééduqué physiquement ou mentalement. Il doit avt tt être compris ds sa logique de fctmmt : c’est la cdt nécessaire pour le libérer de ses pbs. Statique de l’homme debout Rôle de la charpente osseuse Peu de muscles ; rôle du tissu conjonctif capital ds la statique comme ds le mouvement Fascias superficiels, intermédiaires et profonds L’homme debout est en déséquilibre antérieur Au niveau des mbres inf l’équilibre est antéro int du fait de l’orientation du fémur par rapport à la hanche, du genou et de la voûte plantaire ; avantage : centre la résultante de l’équilibre vers le centre du polygone de sustentation. Importance des fascia post ext qui du coup participe aussi à la rotationouverture des hanches et non à la rétropulsion. La chaîne statique postérieure du tronc devient postéro-externe au niveau des membres inf Suppose un appui hydropneumatique vers l’avt complété par le rôle du diaphragme et de son centre phrénique tissulaire ; la partie extérieure a alors une fct dynamique. Il va s’appuyer sur les viscères par son centre et créer l’appui hydraulique désiré. Rôle du péritoine en tant que sac contenant ; L’homme est construit comme un mannequin gonflé ; il a plusieurs enveloppes cutanées, sous cutanées, fascias superficiels, profonds, plèvre, péritoine aponévroses. A l’int de ces enveloppes, le remplissage fait par les viscères, les muscles et les os donne les forces statiques économiques recherchées. Ds ce modèle, le tube digestif et les voies respiratoires sont des invaginations faites de tissus assurant une perméabilité sélective. Le petit bassin est mis à l’extérieur de ces cavités pour des raisons de protection et parce que les organes qu’il contient (utérus, vessie, rectum, prostate) ne doivent pas subir les variations de pressions diaphragmatiques A partir d’un squelette articulé, la chaîne statique post représente les lignes de renforcement de cette organisation statique impliquant le contenu viscéral pour assurer la tenue du contenant ; L’équilibration active sera assurée par les muscles para vertébraux et mono articulaires travaillant par bouffées. Organisation du mouvement 7 Unités fonctionnelles interdépendantes : tronc, 4 périphériques les membres, tête + cou, périphérique de la tête les mandibules, 5 chaînes musculaires : chaîne statique postérieure les chaînes droites ant D et G les chaînes droites post : D et G les chaînes croisées ant D et G profond et superficielle (au niveau de tronc) ; à partir du tronc avec des relais ceinture scapulaire, membre sup, colonne cervicale, tête et membre inf. les chaînes croisées post D et G. m^démarche à partir de composantes simples : flexion , extension, torsion ant et torsion post le programme des chaînes musculaires peut engendrer ts les mvts . chaînes musculaires toutes en relation avec le diaphragme. Le centre phrénique est un carrefour où ttes les chaînes st en interconnexion. Mais il doit en m^tps être libre pour la respiration. Rem : arcades du carré des lombes et du diaphragme commune avec le diaphragme La respiration peut aussi recruter la tête par les sterno-cleïdo- mastoïdiens, la colonne cervicale par les scalènes, la ceinture scpaulaire par les ptts pectoraux, les bras par les grds pectoraux ; la colonne dorsale par les ptts dentelés postéro sup et les grds dentelés + rhomboïde, la colonne lombaire par les ptts dentelés postéro inf et les piliers du diaphragme, le bassin et les hanches par le carré des lombes et le psoas illiaque. Rôle du diaphragme ds la digestion et ds la circulation. Si le diaphragme ne peut remplir sa fct principale, respiratoire, c’est qu’il en est empêché, soit par son voisinage viscéral, soit par son recrutement + ou – complet ds une compensation statique par une ou plusieurs chaînes musculaires. (p 96) Rem : étirer une partie du corps sans prendre en considération l’ensemble des chaînes ni les compensations mises en œuvre par le corps peut conduire à renforcer les compensations et ainsi à raccourcir les parties déjà tendues donc à obtenir l’effet inverse de celui désiré. Idem pour le renforcement musculaire pour maintenir notamment au niveau du dos qui risque d’aller dans le sens des compensations déjà existantes. Tome IV ; membres inf. « La connaissance, quand elle n’est pas associée à la perception profonde, peut-être un barrage à la compréhension. Le savoir devient intelligence quand il s’exprime par le savoir faire ». biomécanique du bassin ceinture pelvienne doit répondre aux fcts statiques et dynamiques statique : cohérence des 3 pièces (2 illiaques et sacrum mobilité et églt déformabilité avec 3 articulations : coxo-fémorale, sacro-illiaque, pubienne ; ailes illiaques bras de levier simportants pour les chaînes musculaires du tronc mais également pour celle des membres inf. ; 2 mobilités principales : en antériorité- postériorité et en ouverture- fermeture. Avec ses 3 articulations l’illiaque sur le fémur peut avoir des mvts sur la plan sagittal, frontal et horizontal. C’est l’ensemble de 3 élts : tension des chaînes musculaires, mobilité articulaire, maléabilité de l’os qui donnera une modification amplifiée de la forme. Rem : muscles du périnée semblent désignés pour rapprocher les branches ischio-pubiennes. Ces muscles bouclent les chaînes croisées post du tronc au niveau du diaphragme pelvien. Ttes les chaînes musculaires se bouclent au niveau des diff diaphragmes : plantaire, pelvien, throracique, crânien. Couturier fait partie de la chaîne d’ouverture et participe du maintien ext- int de l’équiibre antérointérieur de la jambe. Obturateurs comme des suspenseurs du bassin ; indispensables pour statique t mobilité de la hanche, la physiologie du psoas illiaque. pectiné Carré crural, Pyramidal, grd, moyen, ptt fessiers Psoas illiaque comme fléchisseur de la jambe et cyphosant Tenseur di fascia lata Droit int Abducteurs ; adducteurs Rajouter pour membre inf : ischiojambiers, quadriceps, poplité et ds la jambe Tricpes ; muscles rétromaléollaires ext, int Muscles de la loge ant (jambier ant, péronier ant, extenseur des orteils), muscles du pied face dorsale et face plantaire. L’auteur parle de chaîne musculaire de la communication : les chaînes d’ouverture. (après ine vie au foyer à s’occuper des efts pour une mère qui reprendrait ses activités) Chaîne de repli sont les chaînes d’enroulement et de fermeture. Rem perso : ma fct ostéo-tissulaire est aussi une fct de communication inscrite dans la chair. (ne faudrait-il pas l’appeler ostéo fasciale en arguant du fait que les fascias entourent les muscles, qu’ils sont à l’int des fascias !si en plus les fascias sont des mémoires la fct ostéofasciale est productrice des formes et porte une dimension de chair fondamentale au plus profond d’autant que certains fascias sont aussi nourriciers. « chez nos patientes, nous trouvons églt une autre possibilité. C’est la femme qui présente des pts de tension en elle, des pts de fixité, comme des adhérences, des cicatrices, des spasmes, de descentes d’organes. Ces différents pbs valorisent les chaînes de fermeture. Si cette femme veut adopter un style de vie tourné vers le monde ext, elle va subir le conflit des chaînes de fermeture (en fct de ses pbs int) et des chaînes d’ouverture (en fct de son choix de vie). Son corps ne peut la suivre ds la plénitude de son choix de vie. Les tensions int la retiennent. Elle a la voix éraillée, elle dépense beaucoup d’énergie pour arriver à ses fins, mais elle le paie par des périodes de grande fatigue. Elle est difficilement à l’écoute des autres (perso : et d’elle même). Elle n’est pas bien ds sa peau du fait d’un conflit ds la programmation des chaînes musculaires. P 60 au niveau des pieds : importance des petits muscles des pieds (mais aussi du ligament annulaire ant du tarse et du diaphragme plantaire) qui sont des muscles d’entrée des différentes chaîne smusculaires. 5 chaînes au niveau du membre inf : la chaîne statique latérale (squelette conjonctif du mvt ; la chaîne de flexion ou d’enroulement,(flexion de l’iliaque-rot post-, flexion hanche, genou, cheville, pied, voûte, orteils (vers le bas)) elle est sous le pied (carré plantaire, part du calacanéum) ant sur le pied (lombricaux) et l’avt de la jb (long ext des orteils, loge ant), e le passe post à la cuisse au niveau du genou (poplité) et repasse ant à travers la hanche (obturateurs, psoas illiaque) au niveau du tronc et du cou. (sollicitée en excentrique lors de l’extension) d’extension ou développement, au niveau d el’ens du corps : elle part du dessus du pied, (court ext des orteils) passe sous la voûte plantaire (court fléchisseur des orteils), partie post de la jambe (soléaire), croise devant au niveau du genou, par ant de la cuisse (droit ant, crural) passe à l’arrière au niveau bassin (grd fessier profond), posst dorsal (cf dos) ; post cou dessus tête pour arriver jusqu’au bas du nez. d’ouverture ou déploiement : ouverture illiaque, abduction fémur, rot ext fémur, rotation ext tibia, supination du pied résultant d’allongement suite de la chaîne croisée post d’ouverture du tronc. Passe de l’int du pied (adducteur du gros orteil) puis de la jambe, à l’ext de la cuisse (vaste ext) et de la hanche (pyramidal fessiers) pour croiser dans le dos (L3), aller sur l’épaule opposée et continuer vers l’oreille (sterno cleïdo mastoïdien) et l’œil (perso) Pour maud il pourrait y avoir une chaîne d’ouverture sur valorisé en lien aussi avec l e déploement viscéral) vers l’avant qu’elle avait petite) de fermeture ou reploiement (résultant de raccourcissement) fermeture illiaque, adduction fémur, rot int fémur, rot int tibia, pronation pied ; trajet ext pied, jambe : ext pied avec tension gros orteil et abducteur du 5é, péronier ant, lg et court péronier, passage int cuisse au niveau du genou, jumeau ext puis vaste int et grd adducteur, doit int, demi tendineux ; est suiv par chaîne croisée ant vers épaule opposée avec d’abord pyramidal hanche, petit oblique côté jbe puis de l’autre côté, grd oblique, intercostaux, petit dentelé sup du même côté ; avec relais à la ceinture scapulaire (riangulaire, ptt pectoral, trapèze inf, grd dentelé, rhomboïde, puis relais pour le memebre sup (grd pectoral, grd rond, rhomboîde), relais colonen cervicale, relas pour la tête voûte plantaire reflet de l’abdomen au sol relation directe, caraicaturale entre la statique du genou, la voûte plantaire et les pbs abdomonipelviens. Les termes utilisés de reploiement, déploiement, ouverture, fermeture traduisent la relation contenantcontenu pysique, viscérale mais aussi comportementale Les châines musculaires ne sont que des courroies de transmission entre l’esprit du sujet, ses désirs et leurs réalisations physiques, gestuelles. Les chaîne smusculaires font vivre les voies psychosomatiques et somatopsychiques qui nourrissent le sujet. Il faudra conserver aux chaîne smusculaires leur pleine liberté de mvt afin qu’elles ne tissent pas un filet dans lequel le sujet se trouverait prisonnier ; T W Myers, ;Anatomy Trains: Myofascial Meridians for Manual and Movement Therapists, éd Churchill livingstone. Traitement fascial et myofascial/ Le concept repose sur les relations de cause à effet entre les muscles, les fascias et la biomécanique fonctionnelle. C'est un plan révolutionnaire dans l 'analyse des tissus mous et le développement des stratégies thérapeutiques myofasciales. 6 méridiens myofasciaux et les 6 méridiens supplémentaires fasciaux Tensegrity is a model for understanding the geometry of the body, on both a micro- and a macro-cosmic scale, that leads to many new insights in terms of body connectivity, the relation between stability and movement, and how we can develop what might be called “Spatial Medicine”. Tenségrité : il doit y avoir une idée d’organisation spéciale spiralée des fibres construisant à la fois une tension, une solidité, une déformabilité souple permettant d’amortir et d’étendre ; amortissement et extension dépendant de formations structurées différemment. Wikipédia : Le terme tenségrité est utilisé en modélisation thérapeutique, notamment en chiropratique ainsi qu'en ostéopathie, par analogie entre les systèmes mécaniques de tensions et certaines propriétés cellulaires. Les cytosquelettes (squelettes des cellules), suivraient ce principe mécanique. QuickTi me™ et un décompresseur TIFF (non compr essé) sont req ui s pour vi sionner cette image. La tenségrité est un terme d'architecture, qui serait l'invention de Richard Buckminster Fuller en 1949. Le mot provient de la contraction du terme tensile integrity. La tenségrité caractérise la faculté d'une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s'y répartissent et s'y équilibrent. Les structures établies par la tenségrité sont donc stabilisées, non par la résistance de chacun de leurs constituants, mais par la répartition et l'équilibre des contraintes mécaniques dans la totalité de la structure. Ainsi, un système mécanique comportant un ensemble discontinu de composants comprimés au sein d'un continuum de composants tendus, peut se trouver dans un état d'auto-équilibre stable. Ce qui signifie, par exemple, qu'en reliant des barres par des câbles, sans relier directement les barres entre elles, on arrive à constituer un système rigide. http://www.castaneda.com/mirrors/french/index.html La tenségrité est le nom donné à la version moderne des passes magiques: positions et mouvements du corps et respirations qui ont été rêvées et traquées par des hommes et des femmes voyants qui vivaient au Mexique dans les temps anciens, et enseignées à Carlos Castaneda, Florinda Donner-Grau, Taisha Abelar et Carol Tiggs par leur maître, don Juan Matus, un indien Yaqui de Yuma Arizona et de Sonora, Mexique, et l'héritier d’une lignée de voyants originaire du Mexique ancien. Le mot Tenségrité est emprunté à un architecte, ingénieur et rêveur que Carlos Castaneda connaissait et admirait : R.Buckminster Fuller, qui décrivait la tenségrité comme une combinaison d’intégrité tensionnelle, les forces au travail dans une structure qui est formée par un réseau fini de compression, ou éléments rigides interconnectés par des éléments tensionnels, ou élastiques qui donnent à la structure son intégrité générale.A cause de cette propriété élastique des interconnections, quand un élément de la structure de tenségrité est déplacé, ce mouvement est transmis à travers l’ensemble de la structure, et tous les autres éléments se déplacent aussi, ou s’adaptent à une nouvelle configuration, s’adaptant à ces mouvements sans se rompre. Carlos Castaneda a trouvé que ce processus, la tenségrité, est une description énergétique parfaite de la pratique moderne des passes magiques et de la manière d’être que don Juan Matus lui a enseignée. Dans le cas des passes magiques, la Tenségrité se réfère aux jeux de tension et de relaxation des tendons et des muscles, et à leurs contreparties énergétiques, d’une manière qui contribue à l’intégrité générale du corps en tant qu’unité physique et énergétique. Dans le cas de la vie quotidienne, disait Carlos Castaneda, la Tenségrité est un art: l’art de s’adapter à sa propre énergie, et à l’énergie de chacun des autres d’une manière qui contribue à l’intégrité de la communauté que nous sommes. Tenségrité : la propriété des structures squelettiques mettant en jeu des éléments continus en tension et des éléments discontinus en compression de telle façon que chaque élément fonctionne avec le maximum d'efficacité et d'économie". Qu'est-ce que la Tenségrité? La Tenségrité est la version modernisée de mouvements appelés "passes magiques" qui furent développés par les indiens qui vivaient au Mexique à une époque précédant la Conquête Espagnole. "L'époque précédant la Conquête Espagnole" est une expression qu'employait don Juan Matus, le sorcier indien du Mexique qui présenta à Carlos Castaneda, Carol Tiggs, Florinda Donner-Grau et Taisha Abelar le monde cognitif des chamans qui vivaient au Mexique il y a, d'après don Juan, entre 7000 et 10 000 ans. Don Juan a expliqué à ses quatre disciples que ces chamans ou sorciers, comme il les appelait, découvrirent au moyen de pratiques qu'il ne pouvait pas déterminer, que les êtres humains ont la possibilité de percevoir l'énergie directement telle qu'elle circule dans l'univers. En d'autres termes, selon don Juan, ces sorciers assuraient que chacun d'entre nous peut, pour un moment, se défaire de notre système consistant à convertir l'afflux d'énergie en informations sensorielles en rapport avec le type d'organisme auquel nous appartenons. Les sorciers affirment que la transformation de l'afflux d'énergie en informations sensorielles produit un système d'interprétation qui transforme l'énergie fluctuante de l'univers en "le monde quotidien que nous connaissons". Don Juan ajoutait que dès que les sorciers des temps anciens eurent établi la validité de l'acte de percevoir l'énergie directement, ce qu'ils nommèrent voir, ils se mirent à le raffiner en se l'appliquant à eux-mêmes, ce qui signifie que, à chaque fois qu'ils le voulaient, ils se percevaient les uns les autres en tant que conglomérats de champs d'énergie. Les êtres humains perçus de cette manière apparaissent au voyant comme de gigantesques sphères lumineuses. Ces sphères lumineuses sont d'une taille équivalente à l'envergure des bras étendus. Lorsque les êtres humains sont perçus en tant que conglomérats de champs d'énergie, on perçoit un point d'une luminosité intense, placé à la hauteur des omoplates, à une longueur de bras de ceux-ci, vers l'arrière. Les voyants des temps anciens qui découvrirent ce point de luminosité l'appelèrent le point d'assemblage, parce qu'ils arrivèrent à la conclusion que c'est à cet endroit que la perception est assemblée. Ils remarquèrent, grâce à leur capacité à voir, que sur ce point de luminosité dont l'emplacement est le même pour toute l'humanité, les champs d'énergie en forme de filaments lumineux qui constituent l'univers dans son ensemble convergent par millions. En convergeant à ce point, ils deviennent des informations sensorielles utilisables par les êtres humains en tant qu'organismes. Cette utilisation de l'énergie transformée en informations sensorielles était considérée par les sorciers comme un acte de magie pure : l'acte de transformer, par le point d'assemblage, de l'énergie en liberté en un monde véritable et complet dans lequel les êtres humains en tant qu'organismes peuvent vivre et mourir. L'acte de convertir l'afflux d'énergie pure en un monde perceptible fut attribué par les sorciers à un système d'interprétation. Leur conclusion renversante, renversante à leurs yeux, bien sûr, et peut-être aux yeux de ceux d'entre nous qui ont l'énergie d'y être attentif, fut que le point d'assemblage n'était pas seulement l'endroit où la perception était assemblée en transformant l'afflux d'énergie pure en informations sensorielles, mais l'endroit où l'interprétation des informations sensorielles avait lieu . Leur observation renversante suivante fut que le point d'assemblage se déplace au cours du sommeil au delà de sa position habituelle de façon très naturelle et discrète. Ils découvrirent que plus le déplacement était important, plus les rêves qui l'accompagnaient étaient bizarres. Ces sorciers sautèrent alors, depuis ces observations de voir, jusqu'à l'action pragmatique consistant à déplacer volontairement le point d'assemblage. Et ils appelèrent les résultats de leurs conclusions : l'art de rêver. Ces sorciers définissaient cet art comme l'utilisation pragmatique des rêves ordinaires afin de créer une ouverture vers d'autres mondes par l'acte de déplacer le point d'assemblage à volonté et de le maintenir sur cette nouvelle position, également à volonté. Les observations que firent ces sorciers en pratiquant l'art de rêver furent un mélange de raison et de voir directement l'énergie telle qu'elle circule dans l'univers. Ils réalisèrent que, à sa position habituelle le point d'assemblage est un point où converge une portion donnée, minuscule, des filaments d'énergie constituant l'univers, mais si le point d'assemblage change de position à l'intérieur de l'oeuf lumineux, une minuscule portion de champs d'énergie différente converge alors à ce point, ce qui donne comme résultat un nouvel afflux d'informations sensorielles : des champs d'énergie différents de ceux qui sont habituellement transformés en informations sensorielles, et ces champs d'énergie différents sont interprétés comme un monde différent. L'art de rêver devint pour ces sorciers leur activité la plus absorbante. Au cours de leur pratique, ils firent l'expérience d'états de bien-être et d'aisance physique sans égal et dans leurs efforts pour reproduire ces états pendant leurs heures de veille, ils découvrirent qu'il leur était possible de les recréer à la suite de certains mouvements du corps. Le point culminant de leurs efforts fut la découverte et le développement d'un grand nombre de mouvements de cette nature, qu'ils appelèrent des passes magiques. Les passes magiques de ces sorciers de l'Antiquité mexicaine devinrent leur bien le plus cher. Ils les entourèrent de rituels et de mystères et ne les enseignèrent qu'aux initiés dans le plus grand des secrets. C'est de cette manière que don Juan Matus les a transmis à ses disciples. Ses disciples, étant les derniers maillons de sa lignée, arrivèrent à la conclusion unanime qu'entretenir davantage le secret à propos des passes magiques serait contraire à l'intérêt qu'ils portent au fait de rendre le monde de don Juan accessible à leurs semblables. Ils ont décidé, par conséquent, d'extraire les passes magiques de leur obscurité. Ils ont ainsi créé la Tenségrité, qui est un terme appartenant à l'architecture et qui signifie : "la propriété des structures squelettiques mettant en jeu des éléments continus en tension et des éléments discontinus en compression de telle façon que chaque élément fonctionne avec le maximum d'efficacité et d'économie". Ce nom est des plus approprié car il mélange deux mots : tension et intégrité ; des termes qui suggèrent parfaitement les deux forces directrices des passes magiques. http://www.anatomytrains.com/explore/tensegrity/explained Tensegrity is "God's geometry", as developed by Buckminster Fuller. In KMI (and other approaches to bodywork), the tensegrity view on the body opens new avenues of holistic strategy for understanding how the body works, how it compensates, and how to understand some otherwise incomprehensible behaviors. "Tensegrity" derives from collapsing the words "tension" and "integrity" and means that the integrity of these class of structures depends on the balance of tension within it. All structures in the universe are supported by a balance between tension and compression, between "push" and "pull". The chair sits on the floor, the lamp hangs from the ceiling - that's all the ways to support something there are. Shear, bending, and other forces are just combinations of basic tension and compression. But a body is in fact more like a balloon. A balloon is a classic tensegrity structure. The skin is the "tension member" - pulling in. The air is the "compression member" pushing out. The skin pulls in until it balances the air pushing out, and that determines the size of the balloon. Substitute a series of dowels for the air, and put rubber bands in place of the balloon "skin", and you have a classic tensegrity structure. Substitute bones for the dowels and the fascial and myofascial membranes for the balloon skin and rubber bands, and you have "fascial tensegrity". QuickTi me™ et un décompresseur TIFF (non compressé) sont req ui s pour vi sionner cette i mag e. (…) tensegrity Continuum There are only two ways we know of to support anything in our local universe: tension and compression. If I want to hold something up, I can hang it from above, or brace it from below. I can hang the picture from the wall, or set it on the mantle. All the other forces in the universe - shearing, bending, twisting, etc. - are more-or-less complicated combinations of simple hanging and bracing. All supported structures exhibit a combination of hanging and bracing. A tree is braced into the ground, but the branches and leaves hang form the trunk. The quadruped spine is hung from the braced girdles. Planets hang from the bracing sun. Interestingly, tension and compression often operate at 90 degrees to each other. Tense a rope and its girth goes into compression. The fibers crowd closer and closer together. Load a pillar, and its girth widens slightly, as the weight it is supporting pushes its molecules apart into tension. If you pull on a rope, its fibers compress together. If you push on a pillar, it gets (maybe only a very little) wider in the middle. Let us look how some people have modeled tension and compression at play in the spine. http://www.fasciapulsologie.com/ – LES FASCIAS Les fascias sont de fines membranes de tissus conjonctifs. Issues des membranes intra-crâniennes, elles enveloppent, soutiennent, protègent, séparent mais aussi relient entre eux os, organes, viscères, muscles, artères, vaisseaux, nerfs, ligaments etc… Ils portent différents noms selon leur densité fibreuse : ♦ Le fascia entourant les muscles se nomme le périmysium. ♦ Le fascia entourant les nerfs se nomme le périnèvre. ♦ Le fascia entourant les os se nomme le périoste. ♦ Le fascia entourant les organes de l’abdomen se nomme le péritoine. ♦ Le fascia entourant le cœur se nomme le péricarde. ♦ Le fascia entourant les poumons se nomme la plèvre. ♦ Le fascia entourant le cortex se nomme les méninges. Très sensibles à toutes formes de stress physique comme psychologique, ces tissus traduisent la moindre agression de notre corps. a) Origine des fascias. Les fascias sont issus d’un même feuillet embryonnaire : le mésoderme (peau du milieu). Celui-ci donne naissance : ♦aux tissus musculaire, squelettique, lisse et cardiaque, ♦ aux cartilages, os. ♦ au sang, moelle osseuse, lymphe, ♦ à l’endothélium des vaisseaux sanguins et lymphatique, ♦ à la séreuse de la cavité ventrale, ♦ à la tunique fibreuse et vasculaire de l’œil ♦ à la membrane synoviale des cavités articulaires, ♦ aux organes uro-génitaux. b) Les multiples fonctions des fascias Les fascias sont les protagonistes de l’équilibre de toutes les fonctions du corps. Ils en sont les premiers garants et sont donc responsables du maintien de notre bonne santé. ♦ Soutient Ils sont les garants de l’intégrité anatomique et physiologique du corps humain par le maintien de la posture et la contention des organes. En tant qu’amortisseurs, ils absorbent les chocs en prenant en charge une partie de l’intensité des forces évitant ainsi une surcharge des tensions sur les muscles et les organes et réduisent leur endommagement. ♦ Protection Ils ont un rôle de protection des différentes structures du corps contre les tensions, les agressions, le stress que subit en permanence l’individu. ♦ Communication Ils sont aussi les courroies de transmission des forces coordonnant et mettant le corps en mouvement (capillaires des vaisseaux sanguins et lymphatique avec ramifications nerveuses) ♦ Nutrition Les fascias contiennent des cellules conjonctives (fibroblastes) qui peuvent se spécialiser selon les besoins pour augmenter l’épaisseur du tissu conjonctif, aider à réparer tendons et ligaments et former du tissu cicatriciel. ♦ Défense. Le tissu conjonctif a enfin un rôle capital dans la défense de l’organisme contre les agents pathogènes et infections. http://www.aikido-paris-cap.org/index.php?option=com_content&task=view&id=47&Itemid=57 La toile fasciale assure l’intégrité du fonctionnement énergétique du corps Ce terme de « fascia », employé par les anglo-saxons, se définit comme « l’ensemble physiologique constitué par la totalité des tissus fibreux du corps [3]». Ce tissu qui joint avec - con-jonctif lorsqu’il est largement défini - comprend tous les tissus de soutien : tendons, ligaments, aponévroses, membranes et méninges. Il porte aussi des appellations spécifiques comme péritoine, mésentère, épiploon, dure-mère, faux du cerveau, tente du cervelet… En tant qu’enveloppe, les fascias délimitent le lieu du corps. Ils permettent de maintenir l’intégrité anatomique de l’individu : en effet, si on supprime tous les systèmes hormis les fascias, l’apparence humaine est conservée. L’étroite intrication du système fascial et du milieu liquidien forme un réseau tridimensionnel supportant cette activité énergétique du corps. Les fascias sont comparables à une « méduse imbibée de liquide » où le changement de forme informe. Les compartiments et les clivages formés par les fascias permettent à chaque infime partie du corps de s’adapter aux variations de forme, de tension et de mouvement et de garder ainsi sa fonction fondamentale de mobilité. En tant que ligaments, tendons, membranes, les fascias assurent le lien entre les structures osseuses, entre les organes, entre les structures osseuses et les organes, entre membranes… Cette continuité est telle une orange, ramifiée du centre vers la périphérie, pour ne faire qu’un tout mécanique. Un axe central : les méninges forment une membrane de tension réciproque La toile fasciale est mobilisée par un tendon central constitué par les dure-mères crânienne et spinale. Ces membranes, parce qu’elles sont dures et non élastiques, jouent un rôle de tenseur et de stabilisateur. Elles assurent la tension interne nécessaire à la cohérence énergétique. Par réciprocité, toute action sur un pôle se répercute sur l’autre de façon automatique. Le crâne, la colonne vertébrale, le sacrum sont les relais de ces membranes. Toutes les autres structures lui sont attachées directement ou indirectement par des ceintures. La ceinture scapulaire est liée à la base du crâne et tient sous sa dépendance les deux membres supérieurs, la ceinture pelvienne liée au sacrum tient sous sa dépendance les deux membres inférieurs. La cage thoracique attachée sur la colonne vertébrale tient sous sa dépendance mécanique les organes qui lui sont internes (poumons, cœur). Les organes abdominaux sont appendus au crâne par la face, via l’œsophage, la langue et les dents (l’origine embryologique est la même), ils sont contenus dans le « sac » péritonéal. Toutes les structures fibreuses ont une orientation longitudinale, sauf la tente du cervelet, le diaphragme thoracique et le plancher pelvien. QuickTime™ et un décompresseur TIFF (non compressé) sont requis pour visionner cette image. Cette unité fondamentale du corps peut se lire comme une invitation à n’utiliser dans l’exercice corporelle que le minimum nécessaire à l’action, ou encore à « lâcher » l’ensemble « volontaire » (l’action musculaire décidée par une volonté) pour faire confiance à la toile fasciale qui maintient la cohérence de l’ensemble. La fluctuation dans l’espace liquidien L’espace structuré par les membranes de tension réciproque et, par extension, tous les fascias délimite l’espace liquidien. Cet espace entre les membranes est moins une localisation ou un réseau de circulation que le système référentiel à partir duquel il devient possible de concevoir l’unité énergétique du corps. Les liquides (LCR, liquide interstitiel, lymphe, sang veineux, sang artériel) suivent les ramifications des fascias jusqu’au niveau cellulaire et infiltrent ainsi tous les tissus conjonctifs. QuickTime™ et un décompresseur TIFF (non compressé) sont requis pour visionner cette image. Mais bien plus qu’une infiltration, la substance liquidienne peut être considérée comme l’arrière-fond des autres formes matérielles, de la structure la plus dense (l’os) jusqu’au liquide interstitiel. En effet, lorsque nous observons le corps du point de vue matériel, nous pratiquons sur le dur avec des axes et des mouvement codifiés ; lorsque nous nous plaçons du point de vue liquidien, nous travaillons avec une dynamique énergétique. Plus que le terme de liquide, qui traduit l’état physique d’un élément donné, le terme de fluide correspond au nom générique des corps liquides et gazeux. Il induit des qualités de viscosité, de compressibilité. Les anglo-saxons parlent d’ailleurs de « cerebrospinal fluid ». Le liquide céphalo-rachidien, parce qu’il se comporte comme le système lymphatique du Système Nerveux Central, joue sur le plan fluidique un rôle primordial dans le concept crânien. Il est considéré comme l’élément qui reçoit et diffuse le principe de vie. Les fluides ont cette propriété particulière qui les distingue des solides de ne pouvoir garder de forme propre. Une pression appliquée à un fluide est distribuée intégralement dans toutes les directions dans tout le volume. Quand on applique un point de pression on interroge un espace, on induit une fluctuation. La fluctuation se définit aussi comme le mouvement d’un fluide contenu dans une cavité naturelle ou artificielle. Grâce à cet aspect « fluidique » de l’« espace entre » des fascias, le flux énergétique est porté. Son action mécanique se répercute directement dans toutes les structures. Le mouvement spiral de la fluctuation Le mouvement, visible ou non, reflète l’organisation interne du corps. Dans la nature, la forme que prend la matière dépend de la fonction qui lui est demandée. La structure dépend des forces mises en jeu. La fonction est toujours en relation directe avec la structure, c’està-dire qu’un organe ne peut accomplir que les fonctions permises par sa forme. La structure oriente ainsi la fonction. Et, au niveau du corps vivant, il convient de sortir de la dualité structure/fonction car la structure étant vivante, elle est elle-même une fonction. Aux différents niveaux de la structure corporelle on retrouve la forme spiralée. Au niveau moléculaire, la structure de l’ADN est spiralée, elle s’enroule sur elle-même et forme une sorte d’escalier en spirale, appelé double hélice. Parmi les composés organiques, les protéines qui constituent le principal matériau du corps humain se tordent, se replient notamment en forme hélicoïdale ou plissée. Dans le mouvement volontaire, l’appareil locomoteur s’inscrit dans une spirale. Cette configuration se constate aisément dans la configuration des os : en effet, leurs extrémités sont tournées en opposition l’une par rapport à l’autre. Les courbures vertébrales permettent de décomposer les forces qui s’exercent sur la colonne. La puissance contenue dans le pied provient de sa forme de triangle vrillé sur lui-même… La structure se plie en absorbant l’énergie d’un choc, elle amortit mieux en cédant. Les chaînes protéiniques d’actine-myosine composant le tissu musculaire s’enroulent en spirale et se déploient lors de l’étirement actif musculaires. Pour le déploiement du bras et de la jambe, le tendon du grand dorsal et celui du grand adducteur sont torsadés sur euxmêmes. Dans le mouvement involontaire, les fascias prennent également une forme spiralée dans leurs orientations dans l’espace : « L’anatomie nous a montré que les fascias n’étaient pas des bandes continues bien parallèles, mais constituées de différentes couches à direction oblique, transversale ou circulaire. Ces différentes orientations des fibres fasciales nous permettent de dire que la forme générale des fascias revêt un aspect spiralé.[4] » La synergie d’un pôle liquidien « subtil » avec un pôle plus densifié membraneux est au centre de ce fonctionnement énergétique de l’organisme et de son homéostasie. L’axe fascial (les Membranes de Tension Réciproque) assure le lien entre toutes les orientations de la matière dans l’espace, tandis que l’axe liquidien (le Liquide Céphalo-Rachidien) soutient la permanence du rythme qui l’anime. La notion de centre énergétique Le point d’équilibre de la mobilité involontaire : le fulcrum de Sutherland Pour que l’ensemble se synchronise dans une unité rythmique, un relais est indispensable entre toutes les composantes de ce mécanisme énergétique. Ce centre relais est assuré à la fois par la qualité d’inextensibilité des membranes de tension réciproque et par les caractéristiques mécaniques des fluides. Il est formé au niveau de la sphère crânienne par la jonction de la faux du cerveau et de la tente du cervelet constituant les parois du sinus droit. C’est un trépied membraneux tendu entre cinq pôles osseux, il est appelé en ostéopathie, le fulcrum[5] de Sutherland. Représentation du fulcrum de Sutherland[6]. QuickTime™ et un décompresseur TIFF (non compressé) sont requis pour visionner cette image. Ce point d’équilibre des tensions membraneuses se déplace automatiquement. Il glisse et s’ajuste en permanence dans la suspension liquidienne. Avec les membranes, il mobilise les pôles d’insertion osseux et les bras de levier osseux autour des articulations. C’est le point pivot autour duquel s’effectue le mouvement physiologique inhérent à l’ensemble des structures crâniennes et, par l’intermédiaire du tendon central et des fluides à tout le tissu fascia-aponévrotique. Ce centre de suspension participe, au même titre que le centre de gravité ou encore ce que l’on nomme seika tendan dans l’aïkido, à la verticalité. Le rapport à la gravité s’instaure alors comme un équilibre entre deux pôles et non comme un empilement de points d’appui osseux « luttant » contre celle-ci à l’aide d’un système musculaire activé par une volonté (« tiens-toi droit ! »). Cet axe central membraneux cranio-sacré répartit toutes les influences, tant internes qu’externes. Il n’est pas une tension à un bout qui ne se répercute sur l’ensemble. Les fascias accompagnent ainsi tous les mouvements : « Les fascias accompagnent tous les mouvements, volontaires ou non, grâce à un jeu biomécanique de leviers, forces, points d’appui, tractions, équilibres. Ils s’allongent, se rétractent, se glissent sur leur feuillet de dédoublement, oscillent, se vrillent, se plissent, se balancent, contiennent et limitent toutes les actions. Des milliards de points d’équilibres, de fulcrums[7], se déplacent à chaque traction, chaque tension, chaque relâchement ou détente, qu’ils soient de vaste envergure ou infimes.[8] » La notion d’entre-deux Pour une sphère donnée, un centre fonctionnel de la mobilité inhérente au tissu conjonctif se constitue de la résultante des forces qui s’y exercent, le point où les forces s’annulent. La notion de centre permet de synthétiser tous les paramètres d’une structure, d’un mouvement. Elle rend possible la création d’une unité. Le centre se situe dans la tension entre deux polarités, dans le vide à l’identique de la structure de l’atome. C’est un entre- deux qui instaure un rapport énergétique. Sa localisation dépend des forces prises en considération. C’est un équilibre de forces en translation dans « l’espace entre ». Le point change de place et l’ensemble continue à s’équilibrer autour de ce même point. C’est le point à partir duquel il est possible d’avoir une vision dynamique de l’équilibre. Le milieu intérieur étant sous l’influence de modifications permanentes intrinsèques et extrinsèques, son besoin d’équilibration est permanent. La coordination caractérise spécifiquement la vitalité, c’est un mécanisme d’homéostasie. L’équilibre correspond à l’absence de mouvement, c’est aussi un principe d’unité. Ce point d’immobilité dans le mouvement est appelé fulcrum en ostéopathie. Son déplacement accommode les changements accompagnant les modifications périodiques de la respiration de la vie. Il suit les phases du flux spiralé et, dans le temps de pause entre deux phases de mobilité, les charges s’équilibrent. C’est le moment des échanges réciproques. Dans cet intervalle de temps, aussi appelé still point par les ostéopathes, le potentiel inhérent induit un changement d’état, de forme. Tout comme pour le pivot de l’aïkido, appelé tenkan, une transformation advient. Gaston Bachelard écrit, à propos du temps qui s’applique au centre énergétique, « Le temps est la source même de l’élan vital[9] .» Sur un graphe représentant l’activité énergétique du fulcrum, on peut représenter l’intersection, le calme vibratoire du flux, still point sur l’axe du temps. Cette activité énergétique dans l’espace se manifeste par un flux spiralé. La longueur d’onde (distance séparant les deux sommets de l’onde) se traduit au niveau palpatoire par le chemin parcouru. Le still point de s flux d’énergie QuickTime™ et un décompresseur TIFF (non compressé) sont requis pour visionner cette image. Le terme de puissance est employé pour synthétiser l’ensemble des phénomènes observés dans l’immobilité, au point calme et tranquille du mouvement : « La puissance au point d’immobilité que constitue le point d’appui est la somme totale des énergies qui se manifestent aux deux extrémités du levier. Le point d’appui peut être déplacé, il n’en demeure pas moins fonctionnellement immobile par rapport au levier ; il est le siège de la puissance pour les phénomènes d’équilibre et d’échanges rythmiques qui s’exercent dans ce levier.[10] » 4. La fluidité et la rapidité du mouvement dans l’aïkido Ce principe de centre énergétique est utilisé en ostéopathie comme outil de diagnostic et de traitement. On comprendra qu’appliqué à l’aïkido le terme de fluidité correspond à ce mouvement dans la matière, ce processus de transformation entre deux pôles dans une unité qui fait référence à la qualité des fluides. Les pôles de la situation de l’aïkido uké et tori constituent l’entre-deux d’un flux. Celui-ci peut se manifester dans un mouvement rapide, lent, ample ou petit… selon les potentiels en présence. Tandis que la rapidité correspond davantage à la vitesse d’un protagoniste par rapport à l’autre, le mouvement de la matière, la dualité. Lorsque se met en place la relation entre le haut et le bas du corps, l’écoute du poids, l’union des oppositions qui permet d’être au milieu, dans un espace à soi, ici et maintenant, la puissance peut advenir dans la relation à l’autre, elle se manifeste directement et immédiatement. L’énergie vitale est perceptible, par une main entraînée, comme un flux au sein de l’organisme vivant. Le corps se conçoit alors comme le lien des échanges équilibrés et réciproques des rapports masse - structure et énergie - fonction. Anne Ducouret, C.O. Ostéopathie, Enseignante auprès du Centre des Amandiers et du Cercle d’Aïkido Parisien, Paris 20è. 4- Paoletti Serge, Les fascias, Editions Sully, 1998, p 166. http://dialogues.univ-paris5.fr/spip.php?article129 Pour fabriquer et corriger les problèmes de dégradations artériels notamment perte d’élascticité l’idée de tester les fibroblastes de la gencive. Ces cellules mésenchymateuses possèdent en effet de multiples propriétés originales : elles sont capables de migrer, d’adhérer, et de proliférer au sein des tissus conjonctifs mous de la gencive, maintenant ainsi l’intégrité de ce tissu alors qu’il est soumis à de nombreuses agressions telles que forces mécaniques, infections bactériennes, variations de pH, de température, etc. De plus, selon les conditions environnementales auxquelles ils sont soumis, les fibroblastes gingivaux sont capables de changer de propriétés (de « phénotype »), et de répondre aux stimuli provenant de l’environnement gingival. Ces cellules peuvent ainsi synthétiser divers composants de la matrice extracellulaire (fibres de collagène, fibres élastiques, protéoglycanes et glycosaminoglycanes, glycoprotéines de structure), et inversement une variété d’enzymes capables de dégrader ces composants macromoléculaires. Elles produisent également des inhibiteurs tissulaires des métalloprotéases (les enzymes qui dégradent la matrice extracellulaire) et plus particulièrement le TIMP-1, inhibiteur de la MMP-9 (qui dégrade les fibres élastiques, ce qui contribue au mécanisme de formation d’un anévrisme). Des cellules à tout faire Le potentiel des fibroblastes gingivaux apparaissait donc tout à fait extraordinaire. Bernard Coulomb (Unité Inserm U532, Institut de recherche sur la peau, Hôpital Saint-Louis) a rejoint notre équipe. Nous avons co-cultivé in vitro des fibroblastes gingivaux et des cellules musculaires lisses. Résultat : les premiers inhibent l’activité enzymatique des secondes, et leur interaction stimule la sécrétion du TGF-bêta par les deux types cellulaires. De plus, ces effets ne sont pas observés lorsque les CML sont cultivées avec des fibroblastes de la peau ou de l’adventice artérielle, ce qui souligne la particularité des fibroblastes gingivaux. D’autres expériences ont montré que la présence des fibroblastes gingivaux induit une réelle protection du réseau de fibres élastiques de la paroi aortique (9). Ainsi, les fibroblastes gingivaux ont d’une part un effet inhibiteur de la dégradation du réseau élastique, d’autre part un effet activateur sur un facteur favorable à la stabilisation des anévrismes, à savoir la sécrétion de TGF-bêta qui est essentiel au dépôt de la matrice extracellulaire. Fort de ces avancées, nous avons transplanté des fibroblastes gingivaux issus de la gencive d’un lapin dans la paroi artérielle dudit lapin (Figure 1). Avec succès : ces fibroblastes gingivaux autologues se sont révélés capables de s’insérer dans la paroi, au niveau de la média, et de se répartir dans ce tissu (10). Nous étudions maintenant l’efficacité de cette thérapie cellulaire dans un modèle d’anévrisme fusiforme de la carotide chez le lapin (11). Cette preuve de concept préclinique soutient l’idée que les fibroblastes gingivaux pourraient être utilisés dans les pathologies vasculaires artérielles, dans lesquelles se produit une altération profonde de la matrice extracellulaire : outre les anévrismes artériels, l’athérosclérose, la resténose, et la dissection aortique*. En dehors du domaine vasculaire, ils pourraient aussi moduler le remodelage tissulaire dans des situations impliquant des altérations de la matrice extracellulaire : cicatrisation cutanée, réparation tissulaire chez les brûlés ou les malades du cancer traités par radiothérapie.