Dossier HMB-EM

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INSTITUT DES SCIENCES DU SPORT ET DE L’UNIVERSITE DE LAUSANNE (ISSUL)
HMB - EM : synthèse des notions de base
Chapitres
Contenus
Pages
1. Habileté – mouvement et sens
2
2. Description anatomique du mouvement
3–9
3. Posture – position de base
10 - 11
4. Les composants du mouvement
12 – 13
5. Formation du mouvement et composants
14 - 18
6. Analyse musicale
19
7. Souplesse
20 - 25
8. Les muscles du ventre
26 - 27
9. Les facteurs d’apprentissage
28
10. Relation entre anticipation et réaction
29
11. Algorythme de prise de décision (Hoffman)
30
12. Les étapes de l’apprentissage moteur (Fitts & Posner) 31 - 32
13. Résumé de « Apprentissage moteur et performance » 33 - 42
(Richard A. Schmidt)
P. Meylan / 2013
2. Description anatomique du mouvement
par A. Manolova | 24 Avril 2012
2. Position anatomique de référence
Plans et axes de référence
Pour décrire une position ou un mouvement, il est nécessaire de
pouvoir expliquer quelle est la situation du sujet par rapport à
l'observateur (i.e., comment l'observateur voit le sujet : de face,
de dos, de 3/4, latéralement, etc.) et de quelle manière le sujet
effectue son mouvement (e.g., le sujet effectue une rotation mais
est-ce d'avant en arrière, de droite à gauche ?). Pour répondre à
ces interrogations, nous allons nous servir des plans et des axes
de référence qui sont définis par rapport à la position standard
anatomique humaine, position dite de Paul Poirier
Cette position anatomique se décrit de la manière suivante () :
Le sujet est en position debout, face à l'observateur.
Le regard est droit, à l'horizontale, tourné vers l’avant,
perpendiculaire au grand axe du corps.
Les bras sont sur les cotés, étendus le long du corps.
Les paumes des mains sont tournées vers l’avant, c'est–à-dire
en supination.
Les pieds sont serrés et parallèles. Leurs pointes sont
légèrement écartées.
Les plans
À partir de la position anatomique de référence, on décrit trois plans
imaginaires en 2 dimensions qui passent par le centre de gravité du
corps humain et qui sont perpendiculaires les uns par rapport aux
autres. On distingue le plan sagittal, le plan frontal et le plan
transversal.
Le plan sagittal
C'est un plan vertical qui passe par la ligne médiane du corps et le
divise en deux parties symétriques, droite et gauche. C’est dans ce
plan que des activités telles que la marche, la course à pied et le
saut en longueur par exemple sont le plus souvent étudiées.
Le plan frontal
C'est un plan vertical perpendiculaire au plan sagittal qui divise le
corps en deux parties symétriques, antérieure (ventrale) et
postérieure (dorsale). C’est dans ce plan que les mouvements de
déhanchement au cours de la marche et de la course à pied, ou
la torsion des chevilles sont étudiés.
Le plan transversal
C'est un plan horizontal, parallèle au sol, qui divise le corps en deux
parties symétriques, supérieure (du côté de la tête) et inférieure (du
côté des pieds). C’est dans ce plan que les torsions des épaules
par rapport aux hanches seront observées.
Les axes
L'axe antéro-postérieur
Il passe horizontalement d'arrière en avant et est formé par
l'intersection des plans sagittaux et transversaux. Il est
perpendiculaire au plan frontal. Lorsqu'une gymnaste
effectue une roue, son corps tourne autour de cet axe.
L'axe transversal
Il passe horizontalement de gauche à droite et est formé par
l’intersection des plans frontaux et transversaux. Il est
perpendiculaire au plan sagittal. Lors d'une roulade ou
d'un salto, le corps tourne autour de cet axe.
L'axe longitudinal
Il passe verticalement de haut en bas et est formé par
l'intersection des plans sagittaux et frontaux. Il est
perpendiculaire au plan transversal. En danse classique,
lors d'une pirouette, le corps tourne autour de cet axe.
Orientation dans l'espace
Les plans et les axes représentent la structure globale de
l'analyse descriptive d'une position ou d'un mouvement.
Néanmoins, il convient d'utiliser des termes qui permettent
d'être encore plus précis pour décrire selon quel point de vue
nous observons un corps, mobile ou non.
Antérieur vs. Postérieur
Si vous regardez le corps humain dans le plan sagittal, le plan
frontal ou l'axe longitudinal divise le corps en deux parties.
Antérieur correspond à la partie avant du corps . Par
exemple, le nez se situe sur la face antérieure de la tête et
les pectoraux sont sur la face antérieure du corps
humain.
Si vous regardez le corps humain dans le plan sagittal, le plan
frontal ou l'axe longitudinal divise le corps en deux parties.
Postérieur correspond à la partie arrière du corps. Par
exemple, les omoplates et les fesses se situent sur la face
postérieure du corps humain. Dorsal désigne aussi la face
arrière de la main et la face supérieure du pied.
Médial vs. Latéral
Lorsque vous observez le plan frontal, ce qui est médial est proche de l'axe
longitudinal du corps humain. Par exemple, dans le plan frontal, les yeux
sont plus médians que les oreilles. Lorsque vous observez le plan
frontal, ce qui est latéral est éloigné de l'axe longitudinal du corps humain.
Par exemple, les oreilles sont latérales par rapport aux yeux.
Inférieur vs. Supérieur
Le corps humain est divisé en deux parties par le plan transversal, la partie
supérieure correspond à la partie haute, c'est-à-dire la portion la plus
éloignée des pieds en position debout. Par exemple, la poitrine est
supérieure à l'abdomen. Le corps humain est divisé en deux parties par le
plan transversal, la partie inférieure correspond à la partie basse, c'est-àdire la portion la plus éloignée de la tête en position debout. Par exemple,
les jambes sont inférieures aux cuisses.
Proximal vs. Distal
Le terme proximal désigne ce qui est proche du point d’attache au corps.
Par exemple, le coude est dit proximal par rapport au poignet. En effet,
le coude est plus proche de l'articulation de l'épaule (i.e., le point
d'attache au corps) que ne l'est le poignet. A l'inverse, distal désigne ce
qui est éloigné du point d’attache au corps). Par exemple, la cheville est
dit distale par rapport au genou. En effet, la cheville se trouve plus
près de l'extrémité du membre inférieur que le genou.
Superficiel vs. Profond
Cela correspond aux structures proches de la surface du corps. Par
exemple, la peau est superficielle par rapport aux muscles. Cela
correspond aux structures éloignées de la surface. Par exemple, les os
sont profonds par rapport à la peau. Vous entendrez également parler
des muscles profonds, comme les muscles érecteurs du rachis, par
exemple.
Question 1 : Sur quelle image présentée ci-dessous, pouvez-vous observer un
athlète dans le plan sagittal ?
Question 2 : Dans quel plan observez-vous cette image ?
 plan sagittal
 plan frontal
 plan transversal
Question 3 : Autour de quel axe, ce plongeur
effectue-t-il une rotation ?
 axe longitudinal
 axe antero-postérieur
 axe transversal
3. Posture - Position de base
Le mouvement peut être considéré comme le passage d’une posture à une autre.
Lisibilité du mouvement : plus le mouvement est « lisible » plus il est facile à analyser.
Le corps a pour devise « le minimum d’effort pour un maximum d’efficacité », deux
critères de la définition de l’habileté motrice.
Automatisation pour une augmentation de l’efficacité.
La Posture neutre a 3 fonctions :
1. 2. 3. S’opposer à la gravité (disponibilité à l’imprévu)
Assurer l’équilibre du corps quand une force extérieure s’ajoute au poids (réflexe)
Coordonner le maintien de l’équilibre avec l’exécution d’un mouvement (volontaire)
La posture neutre est transformée par la tension musculaire et les tissus conjonctifs.
Réaction psychique et physique.
Pour faire face à ses fonctions, le corps (avec ses structures osseuses, faciales et
musculaires) a un système antigravitaire de repoussement et de feedback venant du
système proprioceptif et coordinatif (agonistes, antagonistes).
Les muscles globaux s’occupent principalement du mouvement des articulations. Les
muscles locaux servent plutôt au placement des articulations.
Les muscles dits de mouvement sont généralement phasiques. Il existe des muscles
mixtes (ex : m. deltoïde).
Les muscles volontaires – phasiques – ont tendance à devenir longs et mous. Les
muscles toniques deviennent plutôt courts et tendus.
Lien entre le sol et la tête : appuis au sol, diaphragmes – régularisation tonique.
La coordination des chaînes musculaires du corps est influencée par la respiration.
Il y a danger pour le corps (risque de blessures) si on effectue des mouvements en
l’absence d’un engagement du système tonique. Une harmonisation tonique permet
une ouverture optimum des potentialités du mouvement..
Qualité du mouvement :
Le plus proche de l’état neutre, qualité esthétique, efficacité, lisibilité, précision, santé.
Augmentation de l’automatisation = diminution de la force, énergie et concentration.
Le mouvement influence jusqu’au niveau chimique la formation de la matière (osseuse et/ou conjonctive).
Références :
• Apprentissage moteur et performance, éditions Vigot Paris 1993
• Séminaire ASEP 2011, Macolin, exposé de M. Favre « Quelques aspects et concepts théoriques – mouvement et sport »
• www.franklin-methode.ch
• www.pilates.com
• Le corps et l’énergie, Eric Franklin, Gremese Italie
• Fiches Baspo/Emssm J+S Manuel du moniteur Agrès, Artistique et Trampoline – Positions de base
• http://www.fbl-klein-vogelbach.org/de/
4. Les composants du mouvement
Le corps est un instrument, il émet un discours, il communique et est expressif.
1. Le corps
2. Le temps
3. L’énergie
4. L’espace
5. Les interactions, ou relations entre personnes
1. Le corps :
Lorsque l’on parle du mouvement, le corps est englobé d’office. On peut le diviser en 3 sous-catégories
• Les mouvements de mobilisation des segments (flexion, extension, rotation, circumduction, translation)
• Les actions locomotrices ou non (marcher, courir, sauter, galoper, gambader, ramper), (sauter, tourner, s’élever,
s’abaisser, faire des poses, trembler, faire des pas)
• La gravité du corps (notion d’équilibre, déséquilibre)
2. Le temps :
Dans la notion de temps la pause ou le silence sont inclus.
 Structure métrique. Elle peut se rapporter au temps interne d’une personne (ex : rythme respiratoire, voix) ou
externe (ex : musique)
• La pulsation
=
battement régulier, continu, uniforme
• Le tempo
=
vitesse de déroulement des pulsations, nombres par minute
• L’accent
=
permet de reconnaître la mesure
• La mesure
=
regroupe un certain nombre de pulsations à partir d’un accent principal revenant régulièrement.
• Le rythme
=
ensemble de pulsations, accents et mesures. C’est ce qui détermine la durée des notes les unes
par rapport aux autres
• La phrase
=
groupe de mesures et de pulsations formant un thème rythmique ou mélodique homogène qui
aspire à se répéter.
 Structure non métrique
Notion liée à la durée (vite, lent, accéléré, décéléré).
3. L’énergie :
Le mouvement prend forme dans l’espace, se déroule dans le temps et implique toujours une certaine énergie. La
modulation de l’énergie peut concerner l’aspect quantitatif ou qualitatif. On peut parler aussi de « couleur » du mouvement,
ou qualité.
Ici interviennent les notions de poids, temps et écoulement, espace, contraction, relâchement.
L’énergie nous permet entre autres «d’interpréter» un mouvement (soudain, maintenu, léger, fort, libre, contrôlé, direct et
indirect).
4. L’espace :
L’espace est une notion géométrique qui prend ici une signification grâce au corps et aux mouvements.
• Espace propre ou intérieur L’espace intérieur du corps, ou perception (perceptions visuelles, auditives, tactiles,
sensations kinesthésiques, de circulation d’énergie, de respiration, de régulation du tonus musculaire)
• Espace proche (horizontal, sagittal, frontal)
• Espace de déplacement (longueur, largeur, 2 médianes, 2 diagonales).
a) Les directions sont identifiées en prenant le centre du corps comme point de référence
b) Les orientations sont identifiées par rapport à un point d’observation extérieur
c) Les niveaux sont identifiés en prenant la position du centre de gravité de la personne
(haut = suspension, élévation sur avant pied ; moyen = debout ; bas = plié, à genoux, assis talon, 4 pattes, etc.)
d) Les tracés correspondent aux trajets que décrit le mouvement dans l’espace
e) Les dimensions sont les amplitudes du mouvement.
• Espace scénique (espace entre les interprètes, position acteur spectateur).
5. Les interactions
Références :
• L’étirement dans l’entraînement du danseur, entre idéal et efficacité. Nicole Topin, DEA, université Paris 8, juin 2000
• Introduction au langage musical à l’usage des danseurs. Jacqueline Robinson, Fédération Française de danse ACEC Paris
• Basic principales of classical ballet. Russian Ballet Technique Agrippina Vaganova, Dover publications,k INC. New York
• Füsse, die Stützen der Leistung. Themensammlung. Run athletics Forum. www.swiss-athletics. 2006
• Les composantes du mouvement en danse. Annick Rochefort. www.ufrstaps.univ-fcomte.ch
• Education artistique en danse, Les dominantes de la danse. www.sasked.gov.sk.ca/docs/francais/artistique/inter/danse
• Basic principles of classical ballet, Russian Ballet Technique Agrippina Vaganova
Dover Publications, Inc. New York
5. Formation du mouvement et familles de mouvements (son propre corps)
Les modes de déplacement
La marche, la course, les pas sont des modes de déplacement dans la partie d‘équilibre disputée entre les jambes, le bassin
et la cage thoracique.
La marche
La marche est un mode de déplacement occasionnant und transfert continu du poids du corps d‘une jambe sur l‘autre, und
pied restant toujours en contact avec le sol.
Les pas
Les pas sont des variations et des combinaisons complexes de la marche dans les déplacements en avant, de côté, en
arrière, en tournant.
Quelques exemples: pas de valse, pas croisé, pas de trois, pas changé, pas chassé.
La course
La course est und mode de déplacement occasionnant und transfert continu du poids du corps d‘une jambe sur l‘autre, le
corps restant à chaque pas un instant en suspension.
Mouvement de ressort
C‘est un mouvement ascendant et descendant élatique déclenché par des mouvements de flexion et d‘extension dans les
articulations du pied, du genou et de la hanche; le contact au sol est toujours garanti.
Sautillement
Le sautillement se caractérise par und appel énergique des pieds au sol; faible amplitude de mouvement au niveau des
extrémités; petite phase de vol avec brève absence de contact au sol.
Les sauts
Les sauts sont une perte de contact avec le sol: une activité du corps, action locomotrice ou non.
Le saut se caractérise par un appel explosif des pieds au sol ainsi que d’une phase de vol élevée.
Variations possible des sauts selon :
a) Le temps, le temps d’impulsion, de suspension, de réception
b) L’espace, la hauteur, la direction
c) Le corps, - genre d’appui à l’impulsion (élan)
1 - le nombre d’appuis à l’impulsion ou à la réception
2 - autre, (mains, dos, ventre, etc.)
- avec ou sans aide (matériel ou personne)
d) La variété des tours ou du mouvement lors de la suspension
e) L’énergie
Possibilités du nombre de pieds à l’impulsion et à la réception :
2:2
soubresaut/ (saut droit/ saut écart/ …)
2:1
sissonne avec variantes / …
1:2
assemblé
1:1
jeté et jeté battu/ (saut de course/ saut enjambé,) … et temps levé
Mouvement
Mesure, métrique
Tempo
Marche
Course
Balancement, cercle
Mt. de ressort
Sautillement
Etirement, Musculation
2/4, 2/8, 4/4, 6/8, ¾
4/4, 4/8, 12/8
¾, 3/8, 6/8
2/4, 6/8
2/4, 6/8, 4/4
4/4, 6/8, 12/8
90 - 120
164 – 192
60
60
128
60
Oscillations – Balancements – Cercles - Mouvements conduits
Le balancement est une succession ininterrompue de mouvements ascendants et descendants déclenchés par l‘effet de la
pesanteur et par le propre pieds des membres. Les mouvements conduits se caractérisent par une vitesse constante lors
d’une tension musculaire à peu près égale. Il y a par contre une accélération lorsque le mouvement consiste en un saut ou la
propulsion d’un objet. La durée naturelle d’un balancement varie d’un individu à l’autre, dépend de la taille, du poids et de
l’âge. Il convient d’en tenir compte lorsque l’on impose une cadence unique à un groupe hétérogène; l’allure imposée peut être
naturelle pour certains et contraignante pour d’autres.
Ondes
Toutes les articulation impliquées dans des mouvement d’ondes sont successivement fléchies et tendues, toutes les transitions
s’effectuant de manière fluide. Le mouvement se termine, en règle générale, dans sa position initiale.
Les mouvements d’ondes peuvent impliquer certaines parties du corps uniquement ou représenter une onde qui parcourt
l’ensemble du corps et des segments.
Exemples:
• Débutants:
• Avancés:
- dans un bras depuis la main vers l’épaule et retour
- debout sur les jambes, en commençant par les pieds
- en position couchée, commencer par les pieds et finir par la tête
- debout, commencer par les pieds et finir avec les bras tendus à la verticale
• Chevronnés: - combinaison de mouvements d’ondes.
Eléments d’équilibre
Le corps reste dans une certaine position d’équilibre sur une surface d’appui restreinte. Nos muscles ne cessent de
compenser pour que nous puissions tenir cette position. Même à l’arrêt, notre musculature de maintien est constamment
sollicitée. Partant, un élément d’équilibre n’est pas une position figée, mais une position vivante.
Commentaires:
• Plus la surface d’appui est grande, plus la stabilité est facile et élevée.
• Plus le centre de gravité est éloigné de la surface d’appui, plus la stabilité est difficile.
• Une perte d’équilibre exige une correction par les membres (bras – jambes) afin de maintenir le centre de gravité au-dessus
du/des points d’appui.
Rotations / Pirouettes
Les rotations sont des mouvements circulaires exécutés autour de l’axe longitudinal du corps. Elles peuvent être exécutées
sur place avec un point d’appui unique ou avec un déplacement en avant, arrière, de côté ou oblique avec changements
d’appuis.
Exemples:
• Débutants:
• Avancés:
• Chevronnés:
- rotation assise sur les fesses
- rotation sur les deux pieds, à plat
- rotation sur les deux pieds, en relevé
- rotation sur un pied en relevé
- changement de position de la jambe libre
- modification de la tenue du corps
- combinaisons de différentes positions de la jambe libre et de tenues du corps.
Roulés
Les roulés sont des mouvement de rotation autour de l’axe longitudinal ou transversal, le corps restant en contact avec le sol.
Le roulé peut avoir un effet décontractant lorsqu’il est exécuté lentement et avec une force minimale. Lorsqu’il est exécuté plus
rapidement, il prend la forme d’un exercice de force - vitesse et de coordination.
Autres mouvements fondamentaux
Il existe encore bien d’autres formes, comme celles qui consistent à utiliser des supports (objet ou partenaire) tels que tirer,
pousser, porter, etc.
Références : le chapitre 5 est un condensé de sources variées, la principale étant:
Formation et composition du mouvement / OFSPO (Office Fédéral du Sport Macolin) / N° de commande 30.291.520 f
Référence:
Formation et composition du mouvement / OFSPO (Office Fédéral du Sport Macolin) / p22
6. Analyse musicale
Exemple d’analyse musicale, Roxanne, de Police 1978
www.tagg.org/students/Ailleurs/FannyRoxanneAnalyse.htm
Département de musique et musicologie. Atelier de pop music. Année universitaire 2006-2007. Fanny Bulanda. Philippine Vilain.
Master II.
7. Souplesse
Est correcte toute attitude où le squelette annule l’action de la pesanteur. M. Feldenkrais
Il y a deux grandes directions lorsque l’on aborde l’éducation du mouvement : a) la réhabilitation ou b) l’amélioration de la
performance. Je n’aborderai que le second côté.
L’aisance corporelle est liée à un sentiment de connaissance et de maîtrise de soi. Pour vivre cette aisance il faut que la
congruence articulaire soit optimale. C’est-à-dire que les muscles de sous-couche (1) – proche et tenant les articulations –
aient un placement idéal par rapport à l’anatomie et aux chaînes musculaires du dit individu.
L’individu a donc besoin de force et de souplesse afin qu’il puisse bouger de façon la plus économique possible (Co activation
des agonistes et des antagonistes, utilisation de la respiration, utilisation de la gravité terrestre).
« Le mouvement ou la posture va toujours dans le sens de l’harmonie corporelle » mais « un dérangement de la structure du
corps cause une perturbation fonctionnelle du système vasculaire et nerveux affaiblissant le processus de nutrition et
d’élimination de l’organisme. La résistance corporelle s’en trouve affaiblie » M. Freres et M.B Mairlot , Maîtres et clés de la posture,
Frison-Roche, Paris, 2002, p. 72.
L’entraînement cherche le résultat le plus exacte et précis possible avec le moindre effort possible. Economie et
efficacité.
Nous avons besoin de stimuli afin de nous développer : proprioceptifs, auditifs, etc. Nos muscles de 3eme couche répondent
à nos inductions proprioceptives et mentales. Ils sont aussi très sensibles aux rythmes. Plus la musculature superficielle est
détendue, plus les muscles profonds peuvent effectuer leur travail.
Un corps musclé et non souple ne donne pas autant une impression de force qu’un corps souple et musclé. « L’efficacité
rejoint alors la grâce et la beauté » « Un mouvement harmonieux s’exprime dans les trois plans de l’espace. Il ne peut être
réalisé par l’action d’un muscle isolé. Il est la traduction d’une synergie fasciale. Le système musculo-squelettal est donc sous
la dépendance du système fascial » M. Freres et M.B. Mairlot , Maîtres et clés de la posture, Frison-Roche, Paris2002, p. 31. et p. 56
« Un mouvement délibéré se fait bien quand le contrôle volontaire et la réaction automatique du corps par rapport à la
pesanteur ne se contrarient pas mais agissent, au contraire, conjointement et coopèrent pour l’exécution d’un acte, de manière
telle que celui-ci ait l’air dirigé par un centre unique ». M. Feldenkrais, La Conscience du corps, Verviers, Marabout Service, 1982, p.
125
Durant le siècle passé, beaucoup de recherche sur la posture ont été faites. Des techniques comme Gerda Alexander, ou
les méthodes Mézière, Feldenkrais, M. Alexander, la musculation naturelle de M. Freres, le Rolfing, la table Penchenat, le
Pilates ou même l’ostéopathie (liste non exhaustive) ont été développées et ont beaucoup apporté à notre compréhension
du mouvement. Toutes ont été mises au point afin de soigner ou corriger quelque chose dans notre corps.
De nos jours notre entraînement physique privilégie la musculature périphérique et ne tient pas toujours compte de
l’alignement physiologique articulaire et des chaînes musculaires.
Chacun de nos entraînements sportifs tend à dévier de cet état idéal, car souvent ces derniers sont ciblés par rapport à des
besoins techniques spécifiques. Afin de garder cet équilibre « idéal », nous avons besoin de pouvoir reconnaître et/ou
connaître une posture neutre ou dite de base.
« La souplesse n’est pas un don propre à quelques individus privilégiés, mais elle est naturelle pour le corps humain en
bonne santé » F. Mézière, Originalité de la méthode Mézière, Paris Maloine 1984, p.15
« La vocation de la musculature profonde est l’adaptation et l’ajustement du tonus postural. Lorsque la musculature
superficielle travaille constamment, elle se raccourcit, empêchant ainsi le fonctionnement normal de la musculature
profonde. Elle joue ce rôle à sa place et perd son propre rôle d’extenseur du corps. Elle constitue alors un frein à
l’allongement lors du mouvement antagoniste » M. Freres et M.B Mairlot , Maîtres et clés de la posture, Frison-Roche, Paris 2002,
p. 34.
Nous devons aussi être conscients que notre schéma corporel ne correspond pas toujours à notre image du corps.
Chaque action musculaire localisée a une répercussion instantanée sur la chaîne musculaire (1) correspondante, donc
induit toute sorte de mécanismes compensatoires.
G. Stuyf dénombre 5 chaînes. Chaque chaîne travaille en synergie. Ces chaînes nous permettent d’être en équilibre
postural et répondent à l’attraction terrestre.
Le regard horizontal nous permet d’adapter notre centre de gravité et de résister à l’attraction terrestre.
Parallèlement aux chaînes musculaires invoquées ci-dessus, les fascias (2) ont un rôle eux aussi très important :
« Le fascia corporel est comme un fourreau lamellaire de tissu conjonctif légèrement mobile, continu de la tête aux pieds.
Entre ces lamelles parallèles se trouvent des poches qui contiennent les structures viscérales et somatiques du corps
humain » J. Upledger, Thérapie cranio-sacrée, Paris, I.P.C.O. 1983, p.8.
« Le fascia tend à ériger le corps par l’intermédiaire des chaînes musculaires antigravitationnelles. Les muscles sont des
éléments en série dont la continuité est assurée grâce à l’unité anatomique et fonctionnelle des fascias ». M. Freres et M.B
Mairlot, « Maîtres et clés de la posture »,Paris, Frison-Roche, 2002, p. 56
Ces dix dernières années, les recherches concernant les fascias se sont étendues. En anatomie autant qu’en physiologie des
découvertes très intéressantes ont été faites ou sont en cours (3). Par exemple on sait actuellement que certain fascias ont
une capacité de contraction propre grâce à des fibres de type blanches qu’ils contiennent et ils sont sous l’influence du
système nerveux autonome. Les terminaisons nerveuses qu’ils contiennent ont un effet direct sur notre système végétatif. (Dr.
R. Schleip, Uni. Ulm D)
---------------------------G. Struyf, Les chaînes musculaires articulaires, Bruxelles, Guyot,1987, p.24
P. Germain, Economie du geste, fascias et mouvement, France, Chiron, 1989
S. Scott, Anatomie des fascias, Université Bristol UK, présentation non publiée 2012
« La capacité de flexibilité d’une articulation (ROM, Rang of Motion) est composée de :
• • • • 47% par les ligaments et corps articulaires
41% par les fascias
10% par les tendons
2% par la peau »
(S. Borg-Olivier et B. Machliss, « Applied Anatomy & Physiology of Yoga », Yoga Synergy 1995-2011, p. 34)
Prenons aussi en considération Wolffs Law
“The form of a bone being given, bone elements will place or displace themselves in the direction of the functional stress, and will
increase or decrease their mass to reflect the amount of the functional stress.” (1892)
« Lors de l’extension d’un muscle, il y a conjointement tension ou compression sur un ou des nerfs, ce qui provoque
généralement une réaction à cette action musculaire :
• Réflexe myotatique (inhibition)
• Innervation réciproque
• Réflexe myotatique inverse (après 15’’) »
(S. Borg-Olivier et B. Machliss “Applied Anatomy & Physiology of Yoga”, Yoga Synergy 1995-2011, p.54)
La flexibilité d’une personne dépend donc des tissus conjonctifs de la personne. On va donc agir sur les fascias tout en
créant un soutien musculaire autour de l’articulation.
L’activité combinée des agonistes et des antagonistes (Co-activation) a un effet direct et bénéfique sur l’articulation et son
complexe musculaire. Cette complexité facilite l’activation des muscles adjacents et la maîtrise des réflexes ainsi que la
gestion volontaire de l’activation musculaire. Les parties faibles sont ainsi protégées. (Voir PNF (Proprioceptiv Neuromusculair
Facilities)).
Il est nécessaire de stabiliser ce qui est trop flexible afin de mobiliser ce qui est raide, et inversement.
« On peut donc dire qu’un stretching efficace travaille la force et la flexibilité grâce à:
• Etablir un positionnement correct (tuning)
• Une utilisation neuromusculaire adéquate
• Utilisation de la co-activation musculaire
• Créer un environnement physiologique approprié grâce à la maîtrise de la respiration et à une nourriture adéquate »
(S. Borg-Olivier et B. Machliss “Applied Anatomy & Physiology of Yoga”, Yoga Synergy 1995-2011, p.54)
Quelques définitions :
L’amplitude d’une articulation chez l’Homme est définie par la limite des structures dont elle dépend : fascias au sens large
(avec ligaments, capsule articulaire, tendons), muscles, os, nerfs.
Il y a « dysbalance » musculaire, si les antagonistes sont raccourcis et ne permettent pas à l’articulation de revenir à sa
position anatomique neutre, ou si les agonistes n’ont pas la force de faire fonctionner l’articulation dans toute son amplitude.
Il y a laxité si les muscles n’ont pas la force ou la capacité de contraction nécessaire pour soutenir l’articulation et que la
charge est subie par les autres structures.
Un assouplissement a pour but d’augmenter l’amplitude d’un mouvement si possible de façon définitive et de permettre un
placement articulaire optimal afin d’améliorer son rendement, sa qualité, sa vitesse d’exécution.
Les étirements sont généralement destinés à rétablir l’équilibre anatomique et à garder une organisation saine du corps. Il
existe plusieurs formes, par exemple stretching).
Souplesse. Souple : qu’on peut plier et replier facilement sans détériorer ni casser (définition du Petit Robert).
La souplesse peut être générale ou spécifique.
Souplesse passive : quand il y a une intervention, une force externe pour augmenter l’allongement.
Souplesse active : quand c’est la force musculaire propre qui produit l’allongement. Ils peuvent être réalisés en dynamique
(vitesse d’exécution élevée, mesure la résistance à l’allongement = raideur ou en statique (position extrême, mesure
l’amplitude du mouvement). Pour développer la souplesse active il faut une force agoniste, une souplesse antagoniste, une
perception correcte de la position, et une bonne coordination du geste (apprentissage moteur).
Il est important de choisir à quel moment, sous quelle forme et quelle technique on veut utiliser pour assouplir. Il faut aussi
l’adapter à chaque personne, sinon les résultats peuvent être contreproductifs.
Avec les assouplissements on cherche à :
• Augmenter l’amplitude d’un mouvement.
• Influencer les qualités et capacités morphologiques et mécaniques de la musculature et des structures autour d’une
articulation
• Influencer la longueur et la tension des récepteurs
• Influencer les ressources physiologiques
• Réduire de façon temporaire les tensions musculaires
• Augmenter à long terme les capacités des tissus et leur tolérance à l’étirement
Nous avons 3 types de muscles :
Type 1, stabilisateurs locaux. Ils anticipent le mouvement, sont très proprioceptifs et sont composés principalement de
fibres lentes. Ils cherchent à maintenir l’axe optimal de l’articulation.
Type 2, stabilisateurs globaux. Ce sont les muscles anti-gravités, dit de posture. Ils traversent généralement une
articulation et dépendent de la direction du mouvement. Ils sont aussi très proprioceptifs.
Type 3, mobilisateurs globaux. Ce sont des muscles qui se trouvent loin des articulations, en traversent plusieurs et qui ont
des fonctions multiples. Ils sont peu proprioceptifs. Ils travaillent ou sont au repos (on – off system) en fonction de la volonté
de produire un mouvement, un déplacement.
Il faut partir du principe, lors d’étirements ou d’assouplissement, que si un endroit est rigide ou raide, un autre sera mis plus à
contribution. Et inversement si un endroit est laxe, un autre devra augmenter sa stabilisation afin de contrebalancer.
Aspect neurophysiologique :
Les récepteurs sensoriels dans les complexes muscles-tendons et fascia sont sensibles à la longueur, à la vitesse de
changement de longueur et à la tension. Ces récepteurs sont capables de provoquer des réactions réflexes. Leur efficacité se
modifie avec la température et ils sont contrôlés par les centres nerveux supérieurs.
Références et bibliographie :
• www.volodalen.com/25etirements/etirements1.htm
• Barre astié, grammaire des corps, par Alain Astié. Diffusion Studios Alain Astié 27, Quai Saint Antoine 69002 Lyon, FR, mars 1990
• Dynamic Alignment though imagery, Eric Franklin, Human Kinetics, 1996
• Points gâchettes et chaînes fonctionnelles musculaires en ostéopathie et en thérapie manuelle. P. Richter et E. Hebgen. Maloine, Paris
2010
• Le corps et l’énergie, Eric Franklin, Gremese, Petite Bibliothèque des arts, Rome 2010
8. Les muscles du ventre
L’abdomen est un lieu de mobilité à volume variable. Il contient les viscères, mobiles, suspendues pour la plupart par des
fascias, au diaphragme. Toute la structure (organes internes, muscles, tendons, fascias) travaille en synergie. Elle influence
la position du bassin.
L’abdomen est limité vers le haut par le diaphragme, le bas par le plancher pelvien, et en avant par la paroi abdominale.
Diaphragme: muscle autonome descendant à l’inspiration (remonte à l’expiration). Les organes internes y sont suspendus
(sauf les reins). C’est lui qui fait varier la pression interne.
Parois abdominale: elle est constituée d’un fascia contenant plusieurs couches de muscles, antagonistes au diaphragme.
Elle va du fascia dorsal aux côtes flottantes passant par la ligne blanche, du pubis et des fascias du plancher pelvien au
sternum, tel un cylindre. Elle est constituée de 3 couches de muscles.
• Le transverse, le plus profond, avec ses fibres horizontales, fait la circonférence de l’abdomen et forme une gaine
profonde, (attaché sur le fascia thoraxo-lombaire). C’est le muscle profond, stabilisateur local. Il fonctionne presque
comme un muscle lisse
• Les deux obliques, externe et interne ont une situation intermédiaire et la direction des fibres est oblique (ascendant et
descendant). Leur contraction entraîne torsions, flexions latérales et translations. Ils peuvent être expirateurs (en se
contractant ensemble, sans descendre la poitrine). Leur action est soutenue par le quadratus lumborum.
• Le grand droit est en couche superficielle, ses fibres ont une direction verticale. Sa contraction rapproche les épaules du
bassin et inversement, créant une hyperpression abdominale et soulève le bassin. Il est subdivisé en 4 à 5 compartiments
reliés entre eux par des fascias ou tendons, qui peuvent se contracter individuellement. Ceci permet une mobilisation
vertèbre par vertèbre de la colonne vertébrale.
Le grand droit et le transverse sont antagonistes.
Le plancher pelvien : est un ensemble de fascias et de muscles superficiels et profonds. Il est plus ou moins sous tension
selon la pression abdominale et le remplissage ou non des conduits. La posture l’influence aussi énormément.
Les parties de la « boîte abdominale » doivent travailler ensemble pour être efficaces. En effet tous ces muscles sont reliés
entre eux par les fascias. Ce sont ces derniers qui transmettent les forces déployées. L’aponévrose du tronc a son insertion
supérieure sur le sternum, les clavicules et l’épine des omoplates. Cette aponévrose forme une gaine autour des muscles et
au niveau de l’abdomen nous aurons : l’aponévrose des petit oblique, grand oblique, transverse et grands droits. Ces
aponévroses deviennent de plus en plus profondes et sont directement en contact avec le fascia transversalis et le péritoine.
Dans la partie inférieure de l’abdomen les aponévroses sont attachées entre autre sur toute la largeur de la symphyse
pubienne.
Les facteurs suivants limitent le taux de réussite d’un entraînement des muscles abdominaux :
• trop grande charge sur la colonne vertébrale,
• manque de variations dans le choix des exercices,
• manque d’amplitude des mouvements dû généralement à une trop grande résistance ou à une prise d’élan.
Les exercices avec dos droit, parfois récriés, ne sont pas sans intérêt. Cette forme d’entraînement isométrique apporte une
bonne stabilisation du buste. Le muscle psoas que l’on entraîne parallèlement augmente la stabilisation des lombaires. Il a
aussi une fonction stabilisatrice du bassin. Il transmet les forces du bras de levier des jambes, sur la colonne vertébrale.
Si l’on veut désactiver l’action du psoas, il est possible de positionner les jambes pliées, cuisses à 45 degré du buste et tibias
parallèles au sol, ou actionner ses antagonistes (fessiers et ischios jambiers) en tirant les talons en direction des ischions de
façon isométrique.
Compartiments et actions du grand droit :
Compartiment du bas – soulever le bassin
Compartiment du haut – crunches
1er compartiment – 2 dernières dorsales (11 et 12)
2eme compartiment – 1ere et 2eme lombaires
3eme compartiment – 3eme et 4eme lombaires
4eme compartiment – 5eme lombaires, soulever le bassin
Bibliographie :
• Les Fascias, Serge Paoletti, Edition Sully 2011
• Differenziertes Krafttraining, Axel Gottlob, Edition Urban & Fischer 2007
• Portage et périnée féminin, Alice Manser Chanaux [email protected]
Lien pour porters acrobatiques :
• www.fedec.eu/datas/files/m6(fr).pdf
9. Les facteurs d’apprentissage des conduites perceptivo - motrices
1. La répétition des essais
2. La présence d’une information subjective en retour de l’action (perception globale ou fine de
l’apprenant, sa capacité à estimer le degré de réussite)
Ces deux premiers facteurs sont absolument indispensables.
---------------------------------------------------------------3 La présence d’une information objective en retour de l’action (une mesure, une photo, un
enregistrement vidéo, l’enseignant et/ou l’entraîneur pour autant qu’il soit compétent, qu’il ait le
degré d’expertise nécessaire)
4 La variabilité des conditions d’apprentissage, soit-elle technique (espace, force, temps),
physique, mentale, technico - tactique
5 La répétition mentale, laquelle présuppose un certain niveau d’acquisition.
Manuel fédéral EP1 / brochure 1 / 2.4, pages 56 - 60
10. Relation entre anticipation et réaction
IMPORTANCE
Anticipation
Mouvement de la
pensée qui imagine
ou vit d’avance un
évènement.
Faculté de
prévoir ...
TEMPS
Réaction
- Réponse d’un
système excitable à
un stimulus externe ou
interne.
- Temps entre l’excitation
et la réaction, variable
selon les individus et leur
état
Analyse de situation
11. Algorythme de prise de décision
Le but est - il
atteint ?
oui
Définition d’un
nouveau but ?
non
Un déficit
d’aptitudes est
-il responsable
de l’échec ?
oui
oui
Redéfinir le but ?
(simplification)
Remédier au
déficit?
non
non
oui
Erreur de
réalisation ?
non
Erreur
perceptive ?
Mise en place
d’une stratégie
visant à une
amélioration de
l’identification
des signaux
non
Erreur
décisionnelle ?
Choix de
réponses
alternatives
Erreur dans la
paramétrisation
du mouvement ?
Corrections
techniques
L’échec est dû à des facteurs affectifs
ou psychosociaux?
Motivation - peur - relation - etc.
Algorithme de la prise de décision de l’enseignement.
D’après Hoffman, S.J. (1983), revisité par Bertsch, J. (1987).
12. Les étapes de l’apprentissage / « Apprentissage moteur et performance / Fitts & Posner
Page Auteur
Spécialité
Année Thème
Théorie
1. INTRODUCTION
4
E.R. Guthrie psychologue
1952
10
Franklin M.
Henry
1950/6
0
Dr psych.
expérim.
1e partie
Habileté
"Consiste en la capacité de parvenir à un résultat avec le maximum de certitude et des
dépenses d'énergie, ou de temps et d'énergie, minimales
Etudiait les habiletés globales, mettant souvent en jeu le corps entier, et dont les performances
étaient intentionnellement représentatives de celles que l'on pouvait observer sur les terrains de
jeu et dans les gymnases....
PRINCIPES DE LA PERFORMANCE MOTRICE HUMAINE
2 TRAITEMENT DE L'INFORMATION ET PRISE DE DECISION
21
23
Hick
1952
Hyman
1953
Temps de réaction
mesure les durées cumulées des trois étapes de traitement de l'information, soit: l'identification
du stimulus - la sélection de la réponse - la programmation de la réponse
Loi de Hick
"La relation entre un temps de réaction de choix et le logarithme du nombre de possibilités S-R
est linéaire".
possibilités S-R est linéaire".
25
L'anticipation
Prédiction de l'action qui permet de diminuer le temps de réaction. Elle peut être classée selon
deux types généraux:
a) l'anticipation spatiale ou évènementielle (placement du gardien de but)
b) l'anticipation temporelle
28
L'éveil
"Le niveau d'excitation ou d'activation généré dans le système nerveux central" Didact. Il est
extrêmement important pour l'entraîneur:
a) d'évaluer les habiletés à effectuer en termes de contrôle fin et prise de décision, puis,
b) de susciter le niveau d
31 - Eaterbrook
32 Weinberg et
Hunt
34
1959 & Traitement de l'info.
1976
L'attention
En cas d'excitation, on constate un rétrécissement perceptif. L'hypothèse d'utilisation des
signaux permet d'expliquer les diminutions de la performance associées à une forte excitation.
Didact. Les psychologues du sport
a) l'attention est sérielle, et se déplace d'une source à l'autre au cours du temps
b) l'attention demande un effort et dépend de l'état d'éveil
l'attention limi
L'effet Stroop
"Le temps de réaction pour nommer la couleur est augmenté quand la couleur de l'encre et la
forme sont en conflit, par rapport à une situation où la forme n'est pas pertinente".
36
Sélection de la réponse
Lorsqu'elle fait appel à un traitement contrôlé, on constate:
qu'il est lent
b) qu'il demande de l'attention, le traitement concurrentiel créant des interférences
c) qu'il est sériel, se produisant a
38
L'organisation du
mouvement est sérielle.
I.I.S.
a)
Intervalle inter stimulus
Le traitement du premier stimulus interfère sérieusement avec le traitement du second.
39
L'effet PRP
Lorsque deux stimuli sont très rapprochés, le temps de réaction au deuxième est prolongé d'une
durée qui dépend de l'IIS. L'illustration est l'étranglement (effet de goulot en anglais). Ce
phénomène donne toute son efficacité aux feintes dans les jeux: d'
43
Interférences entre les 2
mains.
L'information est fournie continuellement , mais les réponses sont produites sous forme
d'unités, ou blocs. Tant que la structure temporelle est la même pour les deux mains, il y a peu
d'interférences (expérience de tapoter et frotter avec chaque main).
44
Konzem
1987
Expérience Gamma - V
Trois systèmes de
mémoire
MSI
47
Miller
1960
Mémoire sensorielle immédiate; très brève 1/4 de seconde, très semblable à l'information
sensorielle elle-même.
MCT
Mémoire à court terme; une sorte d'espace de travail (appelé "mémoire de travail" par certains
auteurs). On peut se représenter la MCT comme la conscience; elle est limitée à 7+/- 2
éléments, appelés groupes d'information. L'information dans la MCT peut ê
MLT
Mémoire à long terme. Dire que quelqu'un a appris quelque chose signifie que cette information
a été transférée, d'une façon ou d'une autre, de MCT à la MLT. Ceci s'applique aussi aux
habiletés motrices, avec toutefois de grandes différences de rétention
3 CONTRIBUTIONS SENSORIELLES A LA PERFORMANCE MOTRICE HUMAINE
Guidage passif
Procédé qui consiste à manipuler le sujet ou l'élève pour lui faire ressentir une angulation une
tension, une position ou une trajectoire segmentaire; peut être utile pour des démonstrations en
situation pédagogique, mais altère la kinesthésie. Il faut do
IMPORTANT
Limitation du contrôle en
feed-back
Le résultat de l'expérience indique que le signal interne "partez" est émis environ 150 ms à 170
ms avant l'action planifiée. Ce signal est un déclencheur d'action après lequel le mouvement se
produit, même si de nouvelles informations environnementales i
62
Contrôle en boucle
fermée
Un modèle de contrôle en boucle fermée est utile pour comprendre les habiletés continues de
longue durée, comme la poursuite, le maintien de l'équilibre et le positionnement lent Une fois
qu'un mouvement est lancé de façon interne, son contrôle est transm
62
Modulations réflexes
Stéréotypées, involontaires et habituellement rapides; moelle épinière et tronc cérébral
M1 / 30-50ms
Réflexe monosynaptique lié à l'étirement des fuseaux neuromusculaires. Contrôle inconscient
de la posture et de la position des segments
M2 / 50-80ms
Réflexe d'étirement fonctionnel ou réflexe à longue latence; l'information monte jusqu'au
cerveau = distance plus longue = délai supplémentaire. Déclenche une forte contraction.
54
61
64
Slater Hammel
1960
M1 + M2 = réflexe rotulien
M2 peut être conditionné par une information sensorielle préalable; la puissance de la réponse
pourra donc varier, alors que M1 reste inchangé.
Ex: production d'une grande force lors de l'arrivée d'une bosse en ski
66
68
72
RD / 80-120ms
Réaction déclenchée; apparaît dans de nombreuses situations (exemple: le verre de vin qui
glisse entre les doigt).
M3 / 120-180ms
Réponse volontaire de temps de réaction. Puissante et soutenue. Les opérations qui soustendent les actions de M3 impliquent des activités conscientes entraînant un temps de réaction
plus long.
Voie finale commune
ou contribution finale du système nerveux central à la force de contraction du muscle est une
somme des trois flux suivants: M1 + M2 + commande programmée à l'origine
Résumé
Aucun contrôle en feed-back ne peut intervenir avant la complétion des mouvements humains
les plus rapides
Des actions un peu plus lentes permettent à un niveau inférieur de contrôle en feed-back
d'intervenir, d'où une augmentation du potentiel de modulat
Le contrôle visuel
a) système focal, spécialisé dans l'identification des objets / conscient
b) système ambiant, spécialisé dans le contrôle du mouvement / inconscient
Suite; voir livre
85
4
PRODUCTION DU MOUVEMENT ET PROGRAMMES MOTEURS
111
5
PRINCIPES DU CONTRÔLE MOTEUR ET DE LA PRECISION DU MOUVEMENT
139
6
DIFFERENCES INDIVIDUELLES ET HABILETES MOTRICES
144
Aptitudes
"Equipement fondamental avec lequel les gens sont nés pour accomplir certaines tâches du
monde réel"; trait stable, déterminé génétiquement et persistant sur lequel repose la
performance de diverses tâches.
144 154
Habileté
"Compétence de quelqu'un pour une tâche particulière". Les habiletés sont facilement modifiées
par la pratique, elles sont innombrables
Toute habileté dépend de plusieurs aptitudes motrices fondamentales
Quelques-unes des aptitudes sous-jacentes d'une hab
149
Henry
58/68
Hypothèse de spécificité
Il existe de très nombreuses aptitudes (peut-être des milliers): Ces aptitudes sont
indépendantes les unes des autres; elles sont spécifiques
Une habileté donnée repose sur de nombreuses aptitudes de ce type
Les différentes habiletés sont carctérisées par
157
Fleishman et
Stephenson
1970
Organigramme binaire
Assister la classification des tâches en fonction de leurs aptitudes sous-jacentes
2e partie
167
PRINCIPES DE L'APPRENTISSAGE DES HABILETES MOTRICES
7 APPRENTISSAGE MOTEUR: CONCEPTS ET METHODES
169
Apprentissage moteur
"Ensemble d'opérationes associées à la pratique ou l'expérience, qui conduisent à des
changements relativement permanents des compétences pour la performance des habiletés
motrices". L'apprentissage implique un ensemble d'opérations au niveau du système n
L'utilisation des courbes de performance est de loin la façon la plus fréquente d'évaluer les
progrès de l'apprentissage au cours de la pratique
172
173
Snoddy
1926
Loi de la pratique
La forme des courbes de performance - à pente abrupte au début et plus douce ensuite - est
l'un des traits les plus communs de l'apprentissage de n'importe quelle tâche, et représente l'un
des principes les plus fondamentaux de la pratique. Mais attention
176
Bahrick, Fitts
et Briggs
1957
Faits ou Artefact ?
On constate - en modifiant un paramètre d'entraînement - que les courbes d'apprenttissage
peuvent varier passablement. En fait, la vitesse d'apprentissage des sujets ne changeait pas,
mais elle était estimée de trois façons différentes, ce qui amenait à t
Protocole de transfert
Séparer les effets temporaires et permanents de l'apprentissage:
1. Laisser aux effets temporaires de la variable le temps de disparaître
2. Tester ensuite à nouveaux tous les
Transfert
On peut grossièrement estimer le transfert comme le pourcentage de gain sur la tâche de
critère qui résulte de la pratique préalable de la tâche de transfert.
180 182
185
189
191
8 PREPARATIONS ET STRATEGIES POOUR L'ORGANISATION DE LA PRATIQUE
Fitts et
Posner
1967
Les étapes de
l'apprentissage
1. Verbal - cognitif
(voir grille)
2. Moteur
3. Autonome
Il faut éviter dans la phase initiale de demander de faire de son mieux, ce qui correspond à
Eviter les obj. Conflictuels accomplir une performance en apprenant: la démarche à suivre pour maximiser la performance,
reproduire le mouvement le plus efficace découvert jusqu'à présent, n'
198
1959
Le guidage
Le guidage est très puissant et très efficace pendant son utilisation au cours de la pratique ce
qui revient à dire que c'est une variable de la performance puissante. Dans un test de rétention,
lorsque le guidage est supprimé, les élèves ne réalisent pas
Gabriele, Hall
& Lee
1989
Pratique mentale
Démontrent que l'alternance aléatoire de la pratique mentale avec la pratique physique est
encore plus efficace pour l'apprentissage que l'une ou l'autre séparément
Rawlings,
Rawlings,
Chen & Yilk
1972
Démonstration de la validité de la pratique mentale dans une tâche de poursuite rotative
1990
Parmi les avantages, on suppose que la pratique mentale pourrait élever la confiance relative à
la performance à venir, permettant une gestion efficace du stress et de l'anxiété (voir niveau
d'éveil).
201 Annett
203
205
voir Orlick
Habil. sérielles de longue
L'apprentissage analytique et fragmenté pose ici le problème de l'enchaînement complet
durée
210
"L'efficacité de l'entraînement partiel diminue notablement au fur et à mesure que les
interactions entre les composantes de la tâche augmentent (voir graphique)
Schmidt &
Young
Habileté discrète de
courte durée
L'entraînement indépendant des parties d'une tâche discrète transfère peu ou pas à la tâche
globale; ceci est particulièrement valable lorsque la tâche est rapide et de nature balistique
(frappe - jet - swing - etc.)
214
Lee &
Genovese
216 Graw
1988
Apprentissage massé et
distribué
La diminution du temps de repos entre les essais au cours de la pratique a les effets: Pas de
grandes différences d'après des test de rétention et de transfert.
La fatigue ne fait essentiellement qu'affecter la performance de façon temporaire, mais n'est
1968
Rapport effort/répcupér.
Le temps de repos doit être calculé en fonction du coût éngergétique de la tâche. Dans les
tâches continues à haute énergie, inciter les participants à la pratique mentalependant les
phases de récupération afin d'utiliser plus efficacement le temps total.
9 Organiser et programmer la pratique
222
223
Pratique en bloc
Réaliser tous les essais d'une tâche avant de passer à la deuxième, puis de finir de s'entraîner
sur la deuxième avant d'en venir à la troisième.
Pratique aléatoire
L'ordre de présentation des tâches est aléatoire; elles sont intercalées ou mélangées au cours
de la période d'entraînement (voir applic pratiques p 229; important).
Shea &
Morgan
1979
Expériences qui ont démontré que la condition aléatoire engendre de moins bonnes
performances que la condition bloquée pendant la phase d'acquisition, mais elle s'avère plus
efficace en termes d'apprentisssage, que le test de rétention soit administré en
Bjork &
Landauer
1978
1. la génération de solutions appelée "pratique du recouvrement" : l'élève est obligé de
recouvrer l'information nécessaire à la performance en mémoire à long terme, pratiquant ainsi,
de fait, l'habileté de recouvrement.
Shea &
Zimny
1983
2. L'augmentation de la signification et de la distinction produit des mémoires plus durables
pour les tâches, et donc augmente les capacités à la performance.
230
237 T.D. Lee
Les invariants
1988
Une action peut facilement être identifiée comme membre d''une classe particulière d'actions
parce qu'elle possède les mêmes caractéristiques invariantes:
a) séquence de mouvements commune dan
Le gain de la pratique variable par rapport à la pratique constante est beaucoup plus important
si la pratique variable est aléatoire d'un essai à l'autre, plutôt que bloquée: changement de
paramètre à chaque essai = meilleur apprentissage des paramètres.
239 Schneider
1985
241
245
Automacité
On peut estimer à environ 300 essais, dans les conditions les plus favorables, la pratique
nécessaire à l'automacité; ce nombre doit être révisé à la hausse pour les tâches dont
l'incertitude ou la complexité sont plus élevées.
La pratique devrait se fair
Détection des erreurs
Signifie acquérir une sensibilité aux configurations particulières de feed-back produit par la
réponse, qui sont liés à la performance résultante.
Il est important d'amener l'élève à verbaliser l'action produite avant de lui donner la
connaissance de son
Transfert et similarité
Simulateur
Le concept de similarité entre les habiletés implique plusieurs classes de caractéristiques
communes;
a) structuration de mouvement commune (bascule, rotation avant, lancer à bras cassé)
b) éléments perceptifs communs (trajectoire des balles et ballons)
Un simulateur ne sera efficace que dans la mesure où le transfert au critère de la tâche est
substantiel, donc avec un grand indice de similarité (ce qui explique le coût souvent
élevé de bons simulateurs).
10 Le feed-back pour l'apprentissage moteur
254
261 Thorndike
1927
Le feed-back
Il représente l'information concernant la différence entre l'état d'un objectif et la
performance réalisée. Il comprend deux dimensions;
extrinsèque et intrinsèque.
A propos du feed-back extrinsèque, il est important de remarquer qu'il s'agit d'une info
Loi de l'effet
La nature et le minutage du feed-back ont une forte influence sur l'apprentissage de la réponse
voulue. Loi: une action provoquée par un stimulus et suivie de conséquences plaisantes, ou
récompenses, tend à être répétée lorsque ce stimulus apparaît et vi
267
Actions du feed-back
En général, le feed-back extrinsèque accomplit 4 actions:
1. Engendre la motivation
2. Apporte un renforcement pour les actions correctes et incorrectes
3. Fournit
Techniques / feed-back
Apprendre à spécifier les paramètres. Donner le feed-back relatif au programme avant le feedback relatif aux paramètres
La quantité et la précision du feed-back est fonction de l'âge et du niveau d'expertise du
pratiquant; la sélection des informations p
Le feed-back en résumé pourrait produire une régularité des mouvements, en s'opposant à la
tendance qu'a l'élève de faire des corrections à chaque mouvement.
285 Martniuk
feed-back moyen
Variante du feed-back en résumé; l'information donne le score moyen de la gerbe d'essais
observés et/ou mesurés. Informatif pour l'enseignant (= observation et détection) autant
que pour l'apprenant.
délais mvt - feed-back
Sans autre activité entre un mouvement et son feed-back, pas de conséquence pour
l'apprentissage, même après plusieurs minutes.
Des activités différentes intercalées entre le mouvement exercé et le feed-back nuisent à
l'apprentissage
Le feed-back instantané est plutôt néfaste à l'apprentissage, car il ne laisse pas les quelques
secondes nécessaires au traitement du feed-back produ
1986
délais feed-back mouvement
Moins de 5": mauvaise planification du mvt
Donc plus de 5"; l'allongement étant proportionnel à la complexité de la tâche.
3e partie
APPLIQUER LES PRINCIPES
11 Intégration et application
297
1. Déterminer l'habileté
critère général: bonnes performances générales pendant la pratique
critère
critères plus spécifiques:
a) rétention à long terme; habiletés relativement fermées (tir à l'arc - service tennis - nager gymnastique…); implique pratique aléatoire avec cartographie constante et feed-back résumé
ou moyen
b) généralisation; implique des transferts proches de la
298
2. Classification des
tâches
Discrète: beaucoup de répétitions. Feed-back après le mouvement
Continue: contrôle en cours d'activité = développer les perceptions et la correction en cours de
pratique. Fatigue agit = prévoir des phases de repos et prévoir des phases d'entraînement en
1
situation de fatigue.
Sérielle; déterminer les séquences indissoc
2
Ouverte; flexibilité, réagir en fonction de l'environnement
stabilité, dépend du contrôle moteur et de la production d'actions pré-progr.
Fermée;
3 Motrice; niveau d'éveil et d'excitation très élevé pour les actions purement physique.
Cognitive; conserver un niveau d'excitation bas, tout en insistant sur la minimisation des
erreurs avec la maximisation de la vitesse (tir en foulée en basketball…)
4 Accentuation perceptive
Dépendance séquentielle; si une partie conditionne l'exécution de la suivante, il faudra éviter
5 la pratique partielle = accent sur les enchaînements, intégration des parties de
liaison
6
Automatisation; à appliquer pour des éléments qui seront exécutés dans des conditions
régulières
300
7 Importance de l'erreur; situation ouverte = accent sur l'analyse sensorielle
situation fermée = augmenter l'automatisation pour diminuer le temps de réaction
8 Apprentissage du programme et de ses paramètres:
programme nouveau = nouveau pattern = long, beaucoup de répétitions
variante = apprentissage rapide = beaucoup de situations différentes
9 Complexe ou simple
Dangereuse ou sans danger; s'il y a danger, le guidage s'impose. Il ne faut pas oublier que
10 dans nombre de tâches, l'habileté critère ne peut pas être vécue pendant l'apprentissage
(plongeon - VTT - gymnastique - escalade)
11
Valeur du feed-back intrinsèque; l'élève est-il capable de déterminer sa performance et si
non, quelle information puis-je lui fournir ?
Téléchargement