Dans la même région est découvert en 1993 un spécimen d’Australopithèque encore plus
ancien anamensis baptisé Ramidus. Il avait le genou raide mais c’est vraiment notre ancêtre.
Leurs Bahnelghazale est trouvé, lui, sur la côte ouest de l’Afrique et l’Australopithèque
Garrhy, notre ancêtre lui devait laisser la place aux hommes ;
Homo hapilis , premier homme capable de fabriquer des outils et d’apprendre à s’en
servir.
Si quelqu’un a mérité ce surnom, c’est bien lui. Leus hadolfens et enfin les Erectus
pithecanthropes, encore plus grands et bipèdes qui ont disparu de la planète pour laisser la
place au Sapiens, puis à l’homo sapiens Sapiens, l’homme du paléolithique Supérieur qui
nous intéresse plus particulièrement car il nous a légué son patrimoinegénétique conditionnant
à la fois notre phénotype et nos fonctions physiologiques.
Les moyens d’étude de la nutrition
Il n’est pas facile de définir avec précision la nature de l’alimentation préhistorique.
- Les fossiles, bien que rares et fragmentaires, peuvent fournir un certain nombre
d’informations, en se resituant dans le contexte géographique et climatique.
- Les outils, par leurs degré de finesse et leur technique de fabrication nous renseignenet
sur le niveau des capacités cérébrales, les animaux qu’ils tuaient et la façon de les
dépecer :
Ils étaient canibales, mangeaient leurs morts ; On s’en est aperçu en découvrant des ossements
humains cannibalisés et des fragments d’os d’origine animale mélangés sans distinction dans
une fosse.
La taille des individus est plus importante en cas d’alimentation carnée que chez ceux qui
mangent des légumes.
Le crâne est un bon indice : plus l’alimentation est riche en hydrates de carbone plus il est
développé.
L’usure des dents renseigne tout particulièrement : L’existence de stries verticales serait
plutôt en faveur d’une alimentation carnée alors qu’une usure horizontale témoignerait d’une
alimentation plus riche en végétaux.
La présence de caries, rares jusqu’au paléolithique supérieur, témoigne d’une alimentation
enrichie en sucres purs.
Le rapport strontium : calcium de la matière osseuse diminue chez les carnivores, augmente
chez les herbivores. Sans l’exploration des sites, les fossiles renseignent sur l’époque et la
saison.
Enfin l’étude des populations existantes de chasseurs–cueilleurs (Aborigènes Buchmen du
Kaloari…) se nourrissant à la manière de l’homme préhistorique peut relativement nous
renseigner.
Sources alimentaires
Les premiers hominidés, dont le régime alimentaire devait comporter une grande part de
végétaux, complétaient probablement leurs apports nutritifs par charognage en se contentant
des restes que leur laissaient les grands prédateurs de l’époque (hyènes, …).
Puis du temps de l’érectus, ce sont des chasseurs-cueilleurs, la chasse incombant à l’homme,
la cueillette des fruits et champignons à la femme. Ainsi que l’indiquent les dessins (quelques