Interrogatoire : ATCD familial de maladie digestive (inflammatoire, coeliaque,
tumorale), personnel d’ulcère GD, trouble de l’hémostase, les grossesses
rapprochées, les dons de sang, végétarien, les signes fonctionnels digestifs, les
rectorragies, les méno métrorragies, prise d’AINS, d’anticoagulants.
L’examen clinique : ganglion de Troisier, toucher rectal, masse abdominale, un
examen gynécologique en cas de méno métrorragies
Les examens :
- La FOGD avec biopsies de D2 à la recherche d’une atrophie villositaire et des
biopsies de l’antre, de l’angulus et du fundus à la recherche d’hélicobacter pylori
- La coloscopie : souvent réalisée dans le même temps que la FOGD sous AG
- L’entéroscanner : avec injection en intragastrique de produit radio opaque
- La videocapsule : la totalité du grêle mais ne permet pas de geste local. Capsule
de 21 sur 27mm avec flash, 2 caméras, émetteur, champ d’ouverture de 180°,
CI : sténose du grêle, grossesse, pacemaker.
Accidents par incarcération de la capsule. Dc d’angiodysplasies, de tumeurs, de
maladie de Crohn, d’ulcères du grêle, de jejunites, de diverticule du grêle.
Détermine la cause dans 2/3 des cas, impact thérapeutique dans 1/3 des cas
- L’entéroscopie poussée (invasif, anesthésie générale, Durée de l’examen, le
risque de perforation, entéroscopie double ballon, l’entéroscopie per opératoire
- Scintigraphie au technétium à la recherche d’un diverticule de Meckel.
- L’artériographie digestive n’a pas vraiment sa place dans les anémies chroniques
- Echo endovaginale pour la gynéco que si menométrorragies
La CAT : ANAES
Anémie ferriprive = coloscopie quel que soit le patient
Gastroscopie positive n’exclut pas une cause colique
Après, 2 situations :
- soit l’origine est déterminée
- soit non déterminée : entéroscanner et vidéocapsule sauf si sujet très agé.
Sujet très agé : traitement martial d’épreuve
Les étiologies :
Evidentes en cas de saignement chronique extériorisé tel des métrorragies
(fibrome, cancer de l’utérus, trouble de l’hémostase par Mdie de Willebrandt ou par
thrombopénie), des rectorragies, les cas d’anorexie, de dénutrition avancé, de
malabsorption sur grêle radique ou opéré
Dans 50 à 60% des cas : lésions gastro duodénales avec pour 50% des patients,
sous AINS. IPP dans la majorité des cas