ON NE LE REFUSERA PAS!!
IL FAUT EGALEMENT SOULIGNER QUE LES URGENCES SONT EGALEMENT LE
MOYEN D'AVOIR POUR LES MEDECINS GENERALISTES RAPIDEMENT DES
EXAMENS QU'ILS ONT DU MAL A AVOIR EN VILLE (BIOLOGIE, RADIOLOGIE,
ECHOGRAPHIE), MAIS SI CETTE PRATIQUE EXISTE, ELLE N'EST PAS
MAJORITAIRE.
c) Le parcours de soins à l'intérieur de l'hôpital
le plus souvent, la demande du médecin traitant sera prise en compte, et
l'indication d'hospitalisation validée. Le patient entrera dans le circuit de prise en
charge en fonction du degré d'urgences. Les examens seront faits plus ou moins
rapidement, le diagnostic porté ou approché, le traitement initié. Et c'est là que les
ennuis commencent : pour ce patient, que va t'on pouvoir proposer : une
hospitalisation adaptée, rapide, dans le bon service ? C'est très rarement le cas.
Alors au mieux il va se retrouver dans les « lits portes », au pire, quand ceux ci
seront tous pris, se retrouvera t'il sur un brancard au milieu ou au fond d'un couloir.
Ou alors on l'enverra dans l'hôpital le moins loin où un lit est disponible, mais
comme le problème est le même partout ...
QUAND ON PARLE D'UN PATIENT, CELA PEUT ENCORE ALLER ; QUAND ON
A DIX OU QUINZE PATIENTS EN ATTENTE DE LITS, ENTASSÉS DANS UN
COULOIR, COMMENT ASSURER DES SOINS DE QUALITÉ, DANS LA DIGNITÉ,
AVEC UN NIVEAU DE SURVEILLANCE SUFFISANT ???, ALORS QUE LE FLUX
DE NOUVEAUX PATIENTS NE CESSE QUASIMENT JAMAIS !!!
d) Mais pourquoi n'y a t' il pas de lit disponible ?
1. tout d'abord parce qu'il y en a moins (cf. 2-2) pour plus de patients
potentiels
2. parce que, parfois, même si des lits sont libres, ils ne le sont pas...
Qu'est ce à dire ?
Dans le service de médecine qui pourrait accueillir en théorie le patient
dont nous parlons, le tiers ou la moitié des patients sont en attente de
placement dans une structure adaptée, mais, là aussi, il n'y a pas de
place (cf. 2-3)
Avec la T2A, c'est le court séjour qui est valorisé. Les patients âgés et
dépendants vont rester plus longtemps, seront beaucoup plus lourds à
gérer et ne « rapporteront » rien au service concerné. Or le Directeur
d'établissement doit équilibrer son budget, et pour ce faire, il faut de
l'activité rentable. Le praticien n'a donc aucun intérêt à prendre en
charge des patients trop lourds et surtout pour lesquels le retour à
domicile sera impossible, car ces patients vont rester des semaines
dans son service... D'où l'apparition de comportements nouveaux : le
refus pur et simple d'accueillir un patient trop dépendant, trop vieux, pas
assez rentable (cf. 2-5)