le renforcement musculaire

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LE RENFORCEMENT MUSCULAIRE
1) Méthode de renforcement musculaire par travail dynamique
Méthode de Dellorm et Watkins :
- 3 séries de 10 mouvements ;
-1 min de repos entre chaque série ;
-4 séances/semaine (la 5ème correspond à une évaluation afin de définir les objectifs de la
séance suivante) ;
-Déroulement de la séance : 10 mouvements de ½ 10 RM
10 mouvements de ¾ 10 RM
10 mouvements de 10 RM
-Durée du mouvement = Durée de repos = 3 secondes ;
-La résistance est appliquée par des charges additionnelles directes.
Méthode de Zinoviev :
-10 séries de 10 mouvements en utilisant des résistances progressives décroissantes afin de
diminuer la fatigue.
Méthode de Mac Govern et Luscombe :
-3 séries de 10 mouvements ;
-Déroulement de la séance :
10 mouvements de 10 RM
10 mouvements de ¾ 10 RMe
10 mouvements de ½ 10RM
-La résistance est décroissante
Méthode de Dotte :
-3séries de 10 mouvements ;
-Déroulement de la séance :
10 mouvements de 2/5 10 RM
10 mouvements de 3/5 10 RM
10 mouvements de 4/5 10 RM
-Durée du repos entre chaque série = Durée de la série ;
-Le mouvement s’effectue en 3 secondes :
1 seconde pour la contraction concentrique
0.5 seconde pour la tenue
1.5 seconde pour la contraction excentrique
-4séances/semaine
Les principales indications et choix des techniques
1) Age et Activité habituelle du sujet
L’enfant et l’adolescent récupèrent assez rapidement un capital de force musculaire après un
traumatisme ou une immobilisation.
Une fois passé la phase d’immobilisation en Traumatologie, il est rarement nécessaire de
recouvrir à des programmes de renforcement car l’activité musculaire va être relancé très vite
par les activités physiques.
Les programmes de travail musculaire ne doit comporter d’exos avec des charges maximales
plus en raison de la fragilité des zones de croissance que par un déséquilibre musculaire.
L’Amyotrophie musculaire persiste en cas de Rhumatismes Inflammatoires et d’Affections
Neurologiques Périphériques ou Centrales.
Le sujet âgé : nécessaire de limiter l’intensité du travail à des exos statiques ou dynamiques
sans autre résistance que celle de la pesanteur.
2) Orientation du muscle
Travail dans le champ du muscle.
3) Contexte pathologique
C’est le facteur le plus important dans le choix des techniques de Rééducation
La Méthode du Renforcement Musculaire n’est pas conseillée en cas de :
-Lésions Musculaires
-Affections Neurologiques centrales ou périphériques
-Lésions ostéo-articulaires
2) Méthode de renforcement musculaire par contraction isométrique
Méthode d’Hettinger et Muller :
Ils ont constaté qu’une contraction isométrique d’une seconde chaque jour contre résistance
max serait suffisante pour entretenir une force musculaire.
-1à3 contractions/jour durant chacune 6 secondes contre une résistance = à la moitié de la
résistance maximale permettrait d’atteindre une force musculaire maximale en 5 à 6
semaines ;
-La résistance qui est le plus souvent manuel peut être appliquée par le patient lui-même ;
-Utilisée lorsque l’on veut appliquer un minimum de contraintes sur
l’articulation (Orthopédie, Rhumatologie, Traumatologie)
Méthode de Travail Statique Intermittent (TSI) de Troisier :
-succession de contractions statiques et de phase de repos de durée constante au cours de
chaque séance ;
-Tps de travail = tps de repos
Elle nécessite une définition de la contraction et du rapport entre le temps de travail et de
repos :
-le choix de la force nécessite d’évaluer la Fm max, puis par l’intermédiaire d’une épreuve
de fatigue, alternant des tps de travail et de repos égaux à 6 secondes : Force Musculaire
maximale théorique(FMT)
On peut escompté la survenue d’une fatigue musculaire au bout de 60 contractions.
En pratique, si un nombre de contractions peut être réalisé, la force utilisée doit être
maintenue ; inversement, si la fatigue apparaît trop tôt entre 10 et 20 contractions, la force
doit être diminuée.
Sur la base d’un renforcement musculaire au rythme de 3 séances/semaine, on peut ajouter
6% de charge supplémentaire/séance.
Toutes comme les contractions isométriques brèves, le TSI a l’avantage de ne pas soumettre
les articulations aux contraintes de frottements, par contre il paraît mieux adapter au muscle
dont la fonction habituelle est de type Tonique (qui s’oppose aux muscles dynamiques).
LES CONTRACTIONS ISOMETRIQUES BREVES SEMBLENT
PRIVILEGIER LE RENFORCEMENT PUR ALORS QUE LE TSI PEUT
TRAVAILLER LA FORCE ET L’ENDURANCE.
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