Troubles phobiques
Phobies simples ou spécifiques : il s’agit des phobies mono-symptomatiques peu
envahissantes et limitées portant sur des objets ou des situations très spécifiques.
II. Historique des troubles phobiques
Depuis Hippocrate jusqu’au 19eme siècle, la littérature rapporte des descriptions cliniques
d’hommes qui souffraient de peur « ce qui n’a pas lieu d’être effrayant ». ce n’est qu’à partir de
1870 que les troubles phobiques apparaissent dans le champ psychiatrique.
Westphal dès le XVII siècle, établit le premier à proposer d’isoler « la peur de traverser
les places et les rues » des autres troubles nevropathiques et lui a donné le nom de
l’agoraphobie.
Ball 1879, décrit la claustrophobie.
A. Pitre et E Regis s’attribuèrent la paternité de la première description de
l’éreutophobie aux travers d’une publication de 1897 et d’une note additionnelle très polémique
en 1902 dans les ‘archives de la neurologie’.
Janet 1903, introduit le terme de phobie sociale « situations sociales ». La littérature
médicale évoque de manière spécifique différentes formes d’anxiété sociale éreutophobie,
phobie sociale, timidité pathologique… » vers la fin du dix neuvième siècle.
Marks proposait de distinguer les phobies des stimuli internes « phobies obsédantes,
phobies des maladies », et celles des stimuli externes »agoraphobie, phobie sociale, phobie des
animaux et autre phobies spécifiques » à partir de la fin du dix neuvième siècle .
Freud 1895, donne l’autonomie à la nevrose phobique en publiant l’article « obsessions et
phobies », il distingue d’une part les obsessions qui se caractérisent par une idée qui s’impose
au sujet et par un état émotif associé qui peut être l’anxiété, d’autre part les phobies où l’état
émotionnel est toujours l’anxiété. Il distingue : Les phobies communes et les phobies
spécifiques.
Le psychiatre japonais Morita « cité par Takahashi » a décrit dans les années 1920 le