* la connaissance claire et distincte : « j'appelle claire a connaissance qui est présente et manifeste à
un esprit attentif; distincte, celle qui est tellement précise et différente de toutes les autres qu'elle ne
comprend en soi que ce qui paraît manifestement a celui qui la considère comme il faut »
(Principes).
-Leibniz (1646-1716) : Le rationalisme Leibnizien repose sur une rationalité s’appuyant à la
fois sur l’entendement humain et sur Dieu. Le Dieu Leibnitzien est mathématicien.
Les quatre principes du système leibnitzien sont :
- Le principe de la raison suffisante : Un raison suffisante est le principe expliquant ce qui
arrive et comment cela arrive. Ce principe pose la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose
plutôt que rien ? Cette raison est intelligente parce que Dieu calcule tous les mondes
possibles et choisit ensuite le meilleur
- Le principe de la contradiction
- Le principe de continuité
- Le principe du meilleur ou perfection : c’est la base de l’optimisme leibnitzien. Il place son
optimisme dans les libertés et les responsabilités humaines. Cet optimisme n’est pas naïf
puisqu’il tient également compte de l’imperfection, de la finitude et du mal.
Une des caractéristiques du meilleur des mondes possibles est l’harmonie préétablie.
Leibnitz répond à Descartes en disant qu’il n’y a pas deux substances (une pensante et une autre).
Pour Lebnitz, l’esprit est partout, tout est lié, tout est dans tout.
Le mal est lié à notre degré de perfection ou d’imperfection. Le mal vient de notre imperfection.
-Pascal Blaise ( 1623-1662) : Mathématicien, physicien, inventeur, philosophe et théologien.
Dans un de ces ouvrages, De l’esprit géométrique et de l’art de persuader, Pascal fait
l’épistémologie des mathématiques, pour lui, elles reposent d’abord sur des principes évidents
connus par intuition, il serait vain de vouloir démontrer ces principes évidents en utilisant des
affirmations moins évidentes. Ceci nous amène à penser qu’il serait un rationaliste.
De 1646 à 1654, Pascal multiplie les expérimentations avec toutes sortes d’instruments, ceci
lui permet de confirmer la réalité du vide et de la pression atmosphérique.
Pascal réalise la fameuse expérience des liqueurs, l’expérience des liquides, à l’époque l’idée était
courante selon laquelle « la nature a horreur du vide ». Il émet l’hypothèse qu’une sorte de
« pression atmosphérique » empêche l’eau de monter haut dans les pompes, et que le vide occupe
l’espace supérieur des tubes, avec cette hypothèse, il se heurte fortement à certains esprits de son
temps et particulièrement à l’Eglise, qui fait refaire l’étanchéité des pompes afin de vérifier qu’il ne
s’agit pas d’air. Mais leurs travaux leur donnent finalement tort. Ceci nous amène à penser que
Pascal était un scientifique empirisme du XVIIème siècle.
Empirisme (18e siècle, siècle des lumières)
Le XVIII est le siècle où se précise l'activité empirique. Progressivement les sciences humaines et
sociales se différencient des sciences dures. L'expérience se détache du dogme religieux.
L'empirisme s'oppose au rationalisme. En effet, l'empirisme insiste sur l'importance de
l'expérimentation, toute connaissance valide provient essentiellement de l'expérience. La déduction
n'est qu'une étape temporaire permettant de faire une hypothèse ou de simplifier la description de
l'ensemble des observations. Le raisonnement inductif a pour but de produire des idées pour de
nouvelles expériences.
Galilée et Newton furent les pionniers de l'expérimentation. L'essentiel pour Galilée était d'accepter
les faits et de construire la théorie en accord avec eux. Il n'y a pas de place dans la science pour les
opinions personnelles, goût et spéculations de l'imagination. La science est objective.