le Ministère du travail et des affaires sociales, le Ministère de la santé, le Ministère
des relations extérieures, le Ministère de l’éducation, le Ministère de l’économie et
des finances, le Ministère de la Présidence, le Ministère des travaux publics, le
Ministère de l’intérieur et de la justice, le Ministère du développement social, le
Ministère du commerce et de l’industrie, le Ministère du logement, le Ministère du
développement agricole, le Contrôleur général de la République, l’Organe
judiciaire, l’Organe législatif, le Procureur général de la nation, le Tribunal
électoral, la Direction d’enquête judiciaire, l’Institut national de la femme, l’Institut
de la femme de l’Université du Panama, l’Université technologique du Panama, le
Secrétariat national pour la science, la technologie et l’innovation, la Direction des
micro, petites et moyennes entreprises, l’Institut pour la formation et l’utilisation
des ressources humaines, le Médiateur de la République, l’Institut national de
formation professionnelle et de formation continue.
Le Conseil national de la femme (CONAMU) a également été consulté et a
approuvé le rapport, de même que les trois pouvoirs de l’État et les organisations de
la société civile.
Il convient de rappeler les événements qui ont permis au Mécanisme national
pour la promotion de la femme (la Direction nationale de la femme) de contribuer à
son propre renforcement et d’intervenir en tant qu’expert technique pour la
planification et l’évaluation de la mise en œuvre des actions, projets et programmes
tendant à accroître la participation des femmes à la vie publique, sociale, culturelle
et économique du pays. Ces événements incluent la création en 1995 de la Direction
nationale pour la promotion de la femme (actuellement Institut national pour la
promotion de la femme) au Ministère du travail et des affaires sociales, qui, en
1997, a été intégrée au Ministère de la jeunesse, de la femme, de l’enfance et de la
famille. Par la suite, et dans le but de renforcer les institutions sociales, le Ministère
du développement social, sous la tutelle duquel passe la Direction nationale pour la
promotion de la femme, a été créé par la loi no 29 du 1er août 2008.
À l’issue de ce processus, le Mécanisme national pour la promotion de la
femme est devenu un institut (loi no 71 du 23 décembre 2008), entité publique
décentralisée dotée de la personnalité juridique, de biens propres et de l’autonomie
administrative, budgétaire, financière et technique chargée de coordonner et de
mettre en œuvre la politique nationale d’égalité des chances pour les femmes
conformément à ses objectifs, ses attributions et ses fonctions.
2. Le rapport ne contient que des données statistiques très limitées ventilées par
sexe sur la situation des femmes dans les domaines couverts par la Convention.
Veuillez fournir des informations sur l’état de la collecte et de l’analyse des données
dans le pays en général, et indiquer dans quelle mesure la collecte de ces données
s’effectue d’une manière ventilée par sexe. Veuillez décrire de quelle manière le
Gouvernement entend améliorer la collecte de données ventilées par sexe
concernant tous les domaines couverts par la Convention et la façon dont ces
données sont utilisées dans l’élaboration des politiques et des programmes et dans
le suivi des progrès vers la réalisation de l’égalité de fait des femmes et des
hommes.
L’Institut national de la statistique et des recensements, ancienne Direction de
la statistique et des recensements du Contrôleur général de la République, est
l’organisme national chargé de la collecte des données statistiques.